Le Langage Libertin

Février 1665, dès sa première représentation, Dom Juan provoque le scandale. Quelques semaines après sa création, la pièce est retirée de l’affiche. Elle ne sera re-jouée dans sa version intégrale que deux siècles plus tard. En mettant en scène un libertin qui défie les hommes, la société et la morale, un éternel séducteur qui raille la religion et refuse les bornes imposées à son désir, Molière crée une comédie ambiguë, à la profondeur étonnante. ISBN 978-2-7011-5157-1 160 pages - 3 € le ir

une vieille tante dont tous les biens sont subtitués ?" ou "Et qui croyez-vous qu'elle ait choisi pour gendre ?" n'attendent aucune réponse si ce n'est celle que fournira la Marquise elle-même dans sa lettre et participent d'un glissement vers le langage parlé. Bien plus qu'une prose à lire, la missive laisse presque transparaître le son impérieux de la voix de Madame de Merteuil. Et l'on imagine les mimiques qu'elle pourrait avoir lorsqu'elle lance une remarque si provocatrice que celle-ci : "oh

en prétendant connaître intimement son maître. Il se met en avant par le « je » redoublé par « moi ». Ça ne lui coûte rien car il pense être un grand psychologue de l'âme humaine. Il tutoie Gusman, il caractérise le langage, signe de ce qu'il est. C'est un terme triviale, un langage familier. Il utilise un vocabulaire très simple et très basique: « Tu », « comprends », « connaître ». Il ne sait rien (trois négations), il n'a pas d'avis sur la question. « Tu sais que par son ordre je partis avant

pendant le classicisme. En 1665 il écrit Don Juan qui est par contre est une pièce baroque. Il fait cela pour améliorer son image devant la cour qui la condamné à cause de sa pièce précédente le Tartuffe. Dans cette pièce, il met en scène un libertin, DJ, dans une comédies de mœurs. Acte I scène 2 Dans cet extrait on attend l’apparition en scène de DJ qui a été présenté dans la scène précédente par Sganarelle. « Grand seigneur méchant homme » Nous verrons comment DJ va justifier ses

pièce à machine n'obéit pas au règles du théâtre classique et mélange les registres comique , tragique et fantastique . Molière reprend le personnage d'un grand seigneur débauché . La puissance subversive de la pièce apparaît dans la peinture du libertin ainsi que dans le personnage de Sganarelle qui par sa sottise et ses lâchetés ridiculise les valeurs morales et religieuses qu'il est censé défendre . Après 15 représentations la pièce dut être censuré sous la pression du parti dévot . Nous sommes

admiratif de son maître A] La volonté d'imiter son maître B] Un couple inséparable Conclusion Annexe : Biographie de Molière Introduction Le Dom Juan de Molière, écrit en 1665, est la version la plus connue du mythe de Dom Juan, ce séducteur libertin qui aime séduire, tromper et se moquer des femmes qu'il considère comme des conquêtes. Ce personnage, qui est éponyme, n'est absent que de deux scènes de la pièce, et c'est en partie en cela qu'on peut dire qu'il est le personnage principal de cette

parvenir à ses fins. C’est pourquoi il le fait très vite intervenir dans sa déclaration : « vous n’êtes pas mariée, sans doute ? « Charlotte se méfiera avant de céder car elle est promise à Pierrot. En attendant, elle est surprise par la hâte du libertin qui propose de l’enlever. Plus loin dans la scène, il sera tout à fait clair : « je n’ai point d’autre dessein que de vous épouser ». B – Les acteurs du combat amoureux Pour Don Juan l’amour est un combat qui prend d’autant plus d’intérêt que

de l’intérieur, créant un effet comique évident tout en signant la mort du romantisme. Plan : I) Une multiplicité de discours qui crée un effet comique a) Deux discours que tout oppose b) Des discours qui se superposent et qui se répondent c) Le langage du corps II) Une déclaration ratée, volontairement brisée par l’ironie de Flaubert a) Un lieu inapproprié c) Une critique de la vie provinciale Conclusion : Un passage éminemment comique puisque Flaubert joue avec les clichés du romantisme : il mêle

Valmont adopte une façon de parler qui n'est pas le sienne : il imite les romans sentimentaux pour s'adapter à l'univers de Tourvel (un langage raffiné, précieux), et donc pour mieux l'atteindre / la toucher. V. est doué, il parle comme elle, pas comme il le ferait naturellement. Champ lexical sentimental (≈ de l'amour) : « ardeur » (l.3), « amour » (l.9), « trouble » (l.14), « passions __.__» (l.18-19), « tourments » (l.20), « désespoir » (l.25), « émotion » (l.29), « transports » (l.30), «

enfin convertit, qu’il regrette son passé de libertin sans morale, qu’il se repend, demande le pardon de Dieu et de son père. Puis il avoue à Sganarelle d’un air tout naturel que cela n’est que moquerie, stratagème et ruse pour s’attirer le soutien, l’aide et le secours de son père. • Plurilinguisme liée à l'illusion théâtrale. Le langage, le registre change avec les personnages. -Le père et Elvire ont un langage pieux. -Les paysans ont un langage tout différent qui montre des ressemblances