Le Langage Libertin

supériorité du siècle de Louis XIV sur celui d’Auguste.Auteurs : Molière, Racine, Corneille, La Fontaine.Peintre : Nicolas PoussinLe libertinage au XVII° siècleAffirmant l’autonomie morale de l’homme face à l’autorité religieuse Matérialistes, les libertins considèrent que tout dans l’univers relève de la matière, laquelle impose, seule, ses lois. Ils estiment donc que la compréhension du monde relève de la seule raison, reniant, pour beaucoup, la notion de Créateur. XVIII° siècleLa philosophie des

disparaît. Intervient alors la Statue du Commandeur qui vient lui rappeler sa promesse et, ne pouvant venir à bout de son incrédulité, l’entraîne avec elle en Enfer. Sganarelle reste donc seul à se lamenter. 3) Qu’est ce qu’un libertin ? Un libertin est un libre-penseur qui refuse les règles établies, la croyance en Dieu, et qui s’adonne également aux plaisirs 4) Le portrait de Dom Juan C’est un personnage à multiples facettes. Etant athée, il utilise l’hypocrisie religieuse

saurait être qualifiée de comédie "classique". Plusieurs arguments peuvent être avancés. En effet, Molière a mélangé les genres et les registres. Certains personnages sont nobles, comme Alcmène et Jupiter (langage élevé) tandis que d’autres sont comiques, Comme Sosie et Cléanthis (langage populaire, émaillé d’expressions parfois basses.) L’alternance de scènes graves et de scènes divertissantes contribue ausii à cette impression de diversité, d’absence d’unité de ton. La mise en scène de cette

lier à aimer quelqu’un pour toujours = présenté comme « renoncer au monde », « n’avoir plus d’yeux …» = une perte de liberté Don Juan a manipulé la pensée de Sganarelle, en mettant le doigt sur des éléments que Sganarelle n’avait pas pensé. Le langage de la mort pour parler de la fidélité : mariage = prison mortelle Semble être comme un renfermement « on », « nous », « nos » = généralise sa position Comme si il était le porte parole de tous les hommes. Habileté de Dom Juan dans la façon de

d’une institution d’une personne) de la religion chrétienne. Exercé en tant que scientifique au maniement de la logique, Pascal a pris conscience lors de sa période mondaine (1651-1654) de l’intérêt de la rhétorique, pour persuader un interlocuteur libertin qu’il voudrait tourner vers Dieu. L’évocation des deux infinis est une illustration célèbre de cette alliance de la rigueur logique et du recours aux procédés de style. C’est pourquoi après avoir mis en évidence le schéma argumentatif du passage

extrait Don Juan, libertin athe, annonce pourtant sa conversion son valet Sganarelle la fin de sa dernire entrevue avec Elvire (IV, 7), sa femme quil a abandonne. Ce projet est le fruit des pressions contre lui, que DJ a vues se multiplier au cours de lActe IV. Or, cette conversion est mise subitement en pratique au dbut de lActe V, ds la scne de rconciliation avec son pre, Don Louis, scne qui constitue un vritable coup de thtre le hros y adopte en effet un nouveau langage, celui des dvots, suffisant

Don Juan, libertin athée, annonce pourtant sa “conversion” à son valet Sganarelle à la fin de sa dernière entrevue avec Elvire (IV, 7), sa femme qu'il a abandonnée. Ce projet est le fruit des pressions contre lui, que DJ a vues se multiplier au cours de l’Acte IV. Or, cette conversion est mise subitement en pratique au début de l’Acte V, ds la scène de réconciliation avec son père, Don Louis, scène qui constitue un véritable coup de théâtre : le héros y adopte en effet un nouveau langage, celui des

Hypocrisie dévote et imposture libertine 4La querelle du Tartuffe met en scène, c’est-à-dire exprime et représente, le conflit de deux options culturelles antagonistes et, plus profondément, de deux façons de concevoir la vie sociale, mais qui ne peuvent être correctement appréhendées l’une sans l’autre : le libertinage et la dévotion. Je me garderai bien de tenter ici de donner de ces grandes catégories des définitions précises, mais leur emploi est d’abord commandé par les textes où elles ne cessent

courant de pensée tend à se libérer du dogmatisme religieux. Les libertins souhaitent en effet l’apparition d’une société reposant sur le mérite et non les privilèges, être indépendants de toute contrainte moraliste imposée par l’Église, l’État ou la tradition. Ils s’adonnent aux relations sexuelles multiples, séparant le sexe de l’amour. Ils revendiquent le droit au plaisir immédiat. Dans ce récit, on nous décrit plusieurs libertins. Le fermier général, M. de B… dont Des Grieux découvre la présence

plus que représenté dans ce roman, peut-être pour la véritable première fois avec la bande des généreux. L’une des premières évocations de l’amitié est donc à placer sous le signe de la rébellion et de la « débauche », c’est-à-dire de l’esprit libertin, mais elle a toutefois une visée morale puisque cette bande se fonde sur le refus des conditions et punit les présomptueux. De la même manière, les grands amis de Francion qui viennent ensuite sont difficiles à inscrire dans une tendance ou dans