Le Lyrisme Spleen 4

suite de comparaisons ou de métaphores – comme nous le verrons plus loin. II.2. La poésie moderne ne réunit pas toujours tous ces critères simultanément La conjonction de tous ces critères n'est pas indispensable pour faire un poème. Dans Le Spleen de Paris (1869), sous-titré « Petits poèmes en prose », Baudelaire manifeste clairement que la forme du vers n'est pas indispensable à la poésie – ou qu'on peut lui trouver des équivalents prosaïques. Nous savons bien aujourd'hui que la poésie survit

« Un hémisphère dans une chevelure » est le septième poème du recueil intitulé Le spleen de Paris (ou Petit poème en prose) écrit par Baudelaire, poète français du XIX ème siècle. Baudelaire s’inscrit dans un mouvement poétique appelé «  le parnasse » qui succède au romantisme et dont l’idée principale est « l’art pour l’art » et son seul but est avant tout la beauté. « Un hémisphère dans une chevelure » est un poème en prose à une femme composé de paragraphes et de phrases. Il se déroule en quatre

saluèrent comme « le vrai Dieu », « le premier surréaliste » et le « saint ». Mais il vaut mieux placer l’auteur des Fleurs du mal « à la charnière de deux époques, L’Ancien Régime poétique et l’âge moderne, à la charnière de deux mondes, le Spleen et l’Idéal »(Brunel: p. 478). Pour pouvoir comprendre, apprécier et pénétrer la complexité des Fleurs du mal, il faut avoir, selon Saillet, « le goût de Baudelaire » qui correspond « à un besoin aussi profond, aussi irréprisible et inexplicable

Rimbaud et Mathilde. Il est divisé en 4 sections : Ariettes oubliées, Paysages Belges, Birds in the Night et Aquarelles. « Ô triste, triste était mon âme » est la 7ème ariette oubliée, elle traduit un vide existentiel suite au départ d’une femme, Mathilde et à l’arrivée d’un sentiment de mélancolie qui rappelle certains spleens de Baudelaire. Axes de lecture : La souffrance du poète Une peine immense Interjection « Ô » + répétition « triste »  tragédie et lyrisme Dialogue cœur-âme : « mon cœur trop

exemple, dénonce le travail des enfants au XIX​ e​ siècle dans « Melancholia », l'analphabétisme dans ​ L'Année terrible​ , les crimes de Napoléon III dans ​ Les Châtiments, ​ où la critique est explicite, notamment dans le poème « souvenir de la nuit du 4 » dans lequel il se montre véhément envers la répression exercée par Napoléon III et son coup d’Etat, en datant son poème du 2 décembre 1852, c’est à dire un an après le coup d’Etat. Le poète , cependant, ne peut être assigné de la seule mission de peindre

dans le titre, les fleurs du mal, signifie une personne qui évoque la beauté, la séduction et la fragilité. Le titre laisse donc supposer qu’il existe une beauté du mal, du péché. Ce titre place le recueil sous le signe d’une antithèse (notamment le spleen et l’idéal) dans lequel il oppose quelque chose de mal à quelque chose de bon. Cela signifie qu’il va parler du mal tout en cultivant quelque chose de bon à travers le mot fleurs. Le mot fleur apparait dans le poème L’ennemi: «  et qui sait si les

utopique. Principal enjeu du texte Il s’agit pour Baudelaire de livrer au lecteur une méthode afin d'atteindre l’idéal. Ainsi, il donne sa vision de l’idéal ainsi que celle de la poésie. Mouvements du texte, organisation interne Vers 1 à 4 : On apprend que le narrateur est accompagné d'une femme qui semble être sa bien aimée. Vers 5 à 14 : découverte d’une île et de ses habitants. Progression du texte (donner un titre à chacun des mouvements du texte) 1. Évocation sensuelle

LE LYRISME : corrigé LECTURE RAPIDE DU CORPUS Textes connus, souvent étudiés – tableau très connu Un genre : la poésie et deux formes : le sonnet ( Ronsard, Baudelaire ) et l’ode ( Aragon : quatorze quintils de quatre alexandrins et d’un octosyllabe au quatrième vers ), un thème : l’amour et un topos : la célébration de la femme par la promesse de l’immortalité poétique Un registre : le lyrisme et une longue tradition du XVIeme siècle au XXeme siècles. La musique est divine :

LE LYRISME : corrigé LECTURE RAPIDE DU CORPUS • Textes connus, souvent étudiés – tableau très connu • Un genre : la poésie et deux formes : le sonnet ( Ronsard, Baudelaire ) et l’ode ( Aragon : quatorze quintils de quatre alexandrins et d’un octosyllabe au quatrième vers ), un thème : l’amour et un topos : la célébration de la femme par la promesse de l’immortalité poétique • Un registre : le lyrisme et une longue tradition du XVIeme siècle au XXeme siècles. La

thème. 2. Qui parle, à qui ? A qui s’adresse le poète ?  situation d’énonciation 3. La structure dominante du poème : - la progression du vers 1 vers la fin (étapes) - y-a-t-il une figure de style structurante ? (ex : l’anaphore, le refrain) 4. Le ton du poème : - lyrique ? - engagé ? 5. La particularité du poème ; images, sons, style, rythme : - figures de style - assonances et allitérations - alternance entre les verts courts et les vers longs - pauses et enjambements. - connotations