Le Masque Maupassant

Mme Roland : concrètes (37, 38 : "mouchoir", "bouche","soupirs") et abstraites, poétiques, métaphoriques (19 : "gouttes de chagrin venues de l'âme"). Cette poésie masque ce que l'auteur ne peut pas encore dire... III) Les interventions de l'auteur : Ici, c'est la focalisation zéro qui est utilisée la plupart du temps : Maupassant connaît les pensées de chacun des personnages et nous les dévoile. Cependant, il utilise la focalisation externe pour Madame Roland, afin de ne pas dévoiler le coeur

et aux personnages. Manifestes et écrits théoriques : - avant-propos de La Comédie humaine (Balzac, 1842) - Le réalisme (Champfleury, 1857) - Etude sur le roman (Maupassant, 1888) Ecrivains et uvres : - Balzac, La Comédie humaine (1842 1848) - Stendhal, Le rouge et le noir (1830) - Flaubert, Madame Bovary (1857) - Maupassant, Une vie (1883) Le naturalisme Epoque : Seconde moitié du XIXème siècle Principes : S’appuyant sur les découvertes de la science, les écrivains naturalistes transposent

de cette page renvoie pour chaque registre à des articles spécifiques où les problématiques particulières ont toute leur place. |Sommaire | |[masquer] | |1 La curiosité et l'admiration artistiques / le registre réaliste | |2 L'adhésion

basses-besognes (ministre des Affaires étrangères). ▪ Saint-Potin, le reporter sans scrupule. ▪ Rival, le chroniqueur parisien, incarnation du Paris des apparences. ▪ Norbert de Varenne, pessimiste, solitaire, hanté par la mort, l'un des masques de Maupassant. ▪ Mme Walter (ou Virginie Walter), la vieille maîtresse acharnée, maladroite mais sincère. ▪ Suzanne Walter, une adolescente romanesque et naïve. Elle est décrite comme une « frêle poupée blonde, trop petite mais fine, avec la taille mince »

puisqu’il y est question d’animaux. Cependant il s’y voit, y voit une époque, et les personnages parfois outrageants du roman le frappent par leur ressemblance avec certains personnages historiques. L’auteur utilise donc parfois des faits réels qu’il masque afin de dénoncer à travers les sentiments que ressent le lecteur. Le roman cependant ne se limite pas à imiter ou déformer le réel ; il le recrée. L’auteur choisi des personnages et une intrigue pour illustrer sa propre vision du monde. Même lorsqu’il

vie nous attribuait une condition et qu’il fallait être juste et raisonnable et ne pas abuser de ses avantages. - La nouvelle et le roman peuvent avoir valeur d’apologue avec plus de finesse et de profondeur psychologique. Les Contes normands de Maupassant, La Métamorphose de Kafka ou Le baron perché de Calvino présentent tous les rapports conflictuels au sein de la famille ou du groupe social de manière imagée ou réaliste. Grégoire Samsa métamorphosé en cafard chez Kafka n’existe plus pour ses proches

FORT COMME LA MORT/ 1er Chapitre Critiquée et considérée comme une œuvre futile et secondaire de Maupassant, Fort comme la mort , paraît pour la première fois en 1889. Roman d’un amour impossible, il tente de raconter la déchéance de l’âge, la solitude, l’artiste manqué et attaque la vie mondaine. Tous les thèmes qui sont chers à Maupassant dans les dernières années de sa vie. Peintre âgé, Olivier Bertin, après avoir eu une liaison de 12 années avec Anne de Guilleroy, tombe éperdument amoureux

finalement son désir d'appartenir à la société des beaux quartiers qui l'emporte. Dès lors, on peut se demander si Rastignac va garder ce masque et continuer à désapprouver implicitement les valeurs de cette société ou s'il va totalement adhérer à ces valeurs et les faire siennes, comme le fera cinquante ans plus tard Georges Duroy, dans Bel ami de Maupassant.

telle est la pureté du naturalisme lorsque la passion d’une vérité totale l’emporte sur la complaisance descriptive et l’art de conter. C’est ce que révèle Zola au-dessus de la narration et de la peinture sociale, au-dessus de Daudet et même de Maupassant. Non point la tranche de vie, viande déjà morte et parée à l’étal, mais, dans l’épaisseur mouvante de la vie, le flux de cette vie et le jeu des impulsions qui la font ». Cela voudrait donc dire que la vérité recherchée par le Naturalisme n’est

Rousseau, Diderot). - Le Classicisme porte à la perfection l'art de la tragédie (Corneille, Racine). - Le Romantisme s'épanouit dans la poésie lyrique (Balzac). - Le Réalisme et le Naturalisme donnent tout leur essor aux genres narratifs (Zola, Maupassant). - Le Symbolisme au contraire, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, entend remettre la poésie au premier plan (Mallarmé). 4. Par son nom: Un mouvement littéraire reçoit rarement dès son époque le nom que lui donnera la postérité. Le mot "Classicisme"