Le Miroir Déformant

m'empêcher de croire que ce choix n'est pas que facétie. Derrière l'image purement professionnelle de chacun d'entre nous, se cache un amalgame issu de notre hérédité et de notre éducation, une image du Soi qu'il nous faut analyser. Les spéculums, miroirs grands ou petits, outils d'exploration médicales, plus ou moins complexes, plus ou moins invasifs … Je pense les avoir, professionnellement, manipulés sous bien des formes. Ce besoin d'exploration, cette volonté d'analyse, ce souci de savoir avant

mondes » que Pangloss ne cesse de répéter (rappel : le philosophe Leibnitz est le modèle de Pangloss : Voltaire raille ( = se moque) son optimisme excessif). C’est un titre ironique car Huxley ne présente pas là un monde idéal. Il nous présente un miroir déformant de notre société qu’il présente comme un avertissement. -------------------------------------------- [ 1 ]. Le stakhanovisme était une campagne de propagande soviétique en URSS faisant l'apologie d'un travailleur très productif et dévoué

commentaire sur le physique ravissant de la pupille, du Capitaine, Hazel, dont personne n’a jamais suspecté l’existence. Hazel ne quittait jamais cette maison où l’on ne pouvait trouver ni reflets ni vue sur l’océan. Le capitaine s’est servi d’un miroir déformant pour faire croire à Adèle, décédé suite au choc et à l’enfermement dans la maison, et ensuite à Hazel, qu’elles étaient toutes les deux déformées après un bombardement durant la guerre. Françoise, l’infirmière, utilise plusieurs ruses pour

(dans le théâtre de boulevard). C'est que la fonction cathartique du théâtre revêt des formes diverses, tenant à sa nature même : elle ne peut s'exercer que si le spectateur se "sent concerné". La tentation est grande de lui présenter un miroir (même déformant), et de s'abstraire d'un code de conventions qu'il ne maîtrise pas forcément (les metteurs en scène oeuvrent en ce sens). Synthèse Le théâtre est une forme de représentation spécifique du fait de ses conventions propres. Ces conventions

lecteur sur l’enjambement qui souligne que le mythe est modifié, même inversé par La Fontaine. Ici, l’homme n’est pas beau et fuit les miroirs au lieu de s’y contempler comme le ferait Narcisse. Cette inversion est enrichie par le superlatif employé au vers 12 : « lieux les plus cachés ». Il sert alors de figure d’insistance afin de monter son éloignement des miroirs. Au travers de ce « conte » inspiré de la mythologie grecque, on remarque bien que c’est La Fontaine qui s’exprime. Le pronom personnel

évolue nécessairement sous l’effet de la science et de l’industrie, les hommes n’ont guère changé de nature : « rien n’échoue comme le succès , rien ne réussit comme l’échec », mais l’avenir dure longtemps. Désormais, la peinture de Ghass, miroir déformant, fait davantage ressortir les vertus profondes de l’homme, sans dissimuler ses médiocrités (la tolérance résulte de la pluralité des intolérances). L’extrémisme, les attitudes d’obstination irréductible s’abîment dans les apparences : Ghass a

inhumaine ; elle à l’air fondée sur des vérités. Stratégie du renard ; Absence de raisonnement et langage d'absolution. Ecran de fumée pour dissimuler sa faute, il ne dit rien (miroir du lion, l'hypnotise). Figure de ruse, envoûte et charme par le langage. Flatterie, galerie des glaces, narcissisme, tend un miroir au lion. Miroir déformant. Les autres ; Blanchiment de conscience, l'avouer suffit à les blanchir, « on » v. 45, caractère impersonnel et anonyme de la justice humaine, pas de vrai tribunal : ils

qui passe n’a de moi qu’une vision fugitive et partielle, elle est objective et de fait plus concrète. Que suis-je en dernière analyse ? Un homme qui se connaît pour s’être rencontré de multiples fois ? On change les donnes avec le reflet du miroir déformant : juger c’est trancher, dans le vif du sujet, qu’on a chosifié ! À qui accorderais-je ce droit impudent, sinon à moi-même ? Mais quelle image ai-je de moi, sinon celle que me renvoient les yeux des témoins qui m’entourent ? Ils sont bien placés

dire que les publicitaires ne songent qu’à présenter un monde idéal, remplit de glamour, de beauté, de perfection le tout retouché par « Photoshop ». La publicité est un monde utopique, parfait et imaginaire. La dimension merveilleuse offre un miroir déformant de la réalité. Néanmoins, cette démarche n’as pas que des effets positifs et le consommateur rentre dans un engrenage infernal.

Les personnages de roman sont fictifs. Certains font l'objet d'un portrait physique, moral, social, psychologique; d'autres sont décrits uniquement au travers de leurs actes ou de leurs paroles. Le roman est un miroir, disait Stendhal, et, comme tout miroir, il peut être fidèle ou déformant, neutre ou magique, son champ de vue peut être immense ou très étroit. Pour exister, le roman doit se construire autour d'un héros puissant, une figure forte qui lutte et qui connaît un destin exceptionnel.