Le Moine

La Religion dans Gargantua R. se moque de l’Eglise, des hommes d’Eglise etc., mais il ne remet pas en cause la religion. Ne pas oublier que c’est un moine ! Il se pose en réalité simplement la question sur la manière dont on pourrait la pratiquer de manière plus éclairée et plus intelligente Il remet donc en cause certaines institutions. I. La Satire de l’Eglise * R. se moque des membres de l’Eglise : Les sophistes ; Jobelin Bridé et Thubal Holoferne. Il critique « l’orthodoxie »

portrait-charge qui rappelle La Bruyère : duplicité, débauche, rouerie. Soupçonné, il joue une scène de dévotion digne de Tartuffe (p 222), puis pour déjouer le complot janséniste contre lui il organise un " flag " dans lequel il piège Richard et l’autre jeune moine venus enquêter sur lui, les fait arrêter puis se paie le luxe de les faire relaxer. On n’est pas loin ici du roman type Les liaisons dangereuses , on pense par exemple à l’épisode de Prévan ." Quelques mois après il fut pourvu d’une riche abbaye "

échapper à la guerre (chapitre 27). Rabelais montre la stupidité des moines dans l’emploi d’expressions latines qui n’ont aucun sens et qui sont censés éloigner les ennemies (chapitre 27). Le personnage de Frère Jean est l’exemple même d’un moine qui possède défaut et qualité. Il est irrespectueux de la religion : Il récite les messes rapidement, est vulgaire dans ses propos « Diable » « je me donne au diable » (chapitre 27), il utilise même sa croix pour blesser ou même tuer (c’est pourtant

Rivière ! ». Les uns se vouaient à Saint Jacques. Les autres au Saint Suaire de Chambéry [...] » (ch. XXVII ; p. 229). La piété ne paraît guère sincère, elle n'est autre que le fruit de l'urgence alors que Frère Jean est en train de les tuer un à un. Le moine fait figure de châtiment envers ceux qui se dévouent sans cœur et sans foi. De leur côté, les autres moines que Rabelais qualifie de « petits moinillons » portent leur aide à Frère Jean avec des « demi-couteaux », ce qui témoigne du parti pris de l'écrivain

Dieu a homme de l’empire par le symbole du soldat. Etienne le jeune est complètement déshumanisé, toute sa vie consacré a Dieu est réduite à néant. L’empereur finit par le déclarer au rang d’écuyer, un rôle peu flatteur et minime comparé au rend de moine, autrefois respecté et admiré de tous. La seconde parti du document extrait de chronograpaphie : Theophanis Chronographia, de Theophane le plus fiable des chronographes Byzantin. Il prit parti dans la querelle iconoclaste et fut exilé à Samothrace

date de naissance incertaine : 1483 ou 1494 en Touraine dans une famille aisée : père avocat et assez gros propriétaire. R. avant de devenir écrivain (en 1532 avec Pantagruel) sera moine. En 1520, il est moine franciscain à Fontenay le Comte (Poitou). Il correspond avec Guillaume Budé, étudie le grec mais ses livres seront confisqués car son ordre est hostile au savoir. Protégé par son évêque (Geoffrey d’Estissac), il entre chez les bénédictins

jeunes moines une culture élémentaire des traités scientifiques, des homélies, des hagiographies et des commentaires sur les Testaments. Historia eccclesiastica gentis Anglorum, De temporidus libris, De temporum ratione. * Paul Diacre (8es.) : moine bénédictin, grand historien. Historia romana, Breviarium, Historia gentis Lombardorum. * Eginhardt (8e-9es.) : Vita Karoli, il décrit l’apothéose du règne de Charlemagne. Le pouvoir politique prend conscience des compétences quasi exclusive des

travers l'être humain. - Retour aux txtes antiques, new vision du monde - Roman met en scène géants/humains (fond burlesque // fond sérieux) - Ici, chap 57 après guerres Piccrocholines, Gargantua construit l'abbaye de Frère Jean - François Rabelais : moine fransiscain en profite pour proposer sa vision de l'abbaye idéale I. Une description idyllique 1. Liberté accordée - Principale caractéristique de la vie des Thélémite : totale liberté soulignée par la maxime "Fais ce que tu voudras" ; abbaye définit

Les braconniers et les voyageurs qui entraient sur son territoire ne parvenaient que rarement à s'en sortir. Un jour, un moine traversa ses bois et Udyr surgit d'un buisson pour l'effrayer. Le moine l'évita sans peine et le projeta sur le côté. Udyr, fou de rage, réessaya maintes et maintes fois de le surprendre, mais le moine était imbattable. Quand Udyr fut épuisé, le moine lui fit signe de le suivre et, ensemble, ils marchèrent en silence jusqu'au Monastère d'Hirana. Là, les moines lui apprirent

Fontevraud datant du début du XIIe siècle. Il s’agit donc de récit biographique de Robert d’Arbrissel, forcément décrit de manière méliorative et subjective puisque dans le premier cas, il s’agit d’une œuvre de commande et dans le second, l’œuvre d’un moine de Fontevraud dont Robert d’Arbrissel est le fondateur. Ces récits permettent cependant de dégager des informations concernant le monachisme au 11e et 12e siècle, ainsi que sur la vie d’un des grands noms du monachisme de ce temps, Robert d’Arbrissel