Le Navire Mystique

.......................43 L. – Ciel brouillé.................................................................................43 LI. – Le chat ...................................................................................... 44 LII. – Le beau navire..........................................................................45 LIII. – L’invitation au voyage ........................................................... 46 LIV. – L’irréparable .......................................................

..................................... 73 L. – Ciel brouillé ........................................................................ 74 LI. – Le chat............................................................................... 75 LII. – Le beau navire ................................................................. 77 LIII. – L’invitation au voyage.................................................... 79 LIV. – L’irréparable................................................................... 81 LV

Poison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91 L. Ciel brouillé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .93 LI. Le Chat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94 LII. Le Beau Navire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 LIII. L’Invitation au voyage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99 LIV. L’Irréparable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101 LV. Causerie . . . . . . . . . . .

étaient venus_[...] qu'elle ranimait comme un dégel". L'ennui premier est tourné vers les habitants de la citadelle. Mais la dernière image s'applique seulement à cette dernière: elle s'éveille, comme pour insister une dernière fois sur une notion mystique, rêveuse, et nous le verrons, divinatoire. B. Des valeurs inversées. 1. La chambre des cartes. a. Une description qui nourrit un flou artistique. Nous avons ainsi une citadelle personnalisée. La chambre des cartes en faisant parti, il serait

par Platon dans La République . La vie est ainsi comparée à un voyage en bateau et son mari au capitaine du navire. La tempête, due à Fortune, engendre la mort du capitaine, et donc du mari de Christine qui se met en scène, comme souvent dans ses œuvres. A la mort de son mari, elle se transforme en homme et devient elle-même capitaine du navire. Il s’agit ici d’une lecture allégorique, symbolique. Par là, Christine de Pizan, en choisissant de rester veuve, a acquit le statut

été expulsés d’Espagne par l’Inquisition espagnole aux XVIe et XVIIe siècles. Ces réfugiés juifs d’Espagne furent autorisés à s’établir dans l’Empire ottoman et avec le temps ils se convertirent à une secte mystique de l’islam qui mélangea finalement la Kabbale juive et les croyances semi-mystiques soufies islamiques dans une secte qui finit par soutenir la laïcité dans la Turquie post-ottomane. Il est intéressant de noter que le mot Dönmeh ne désigne pas seulement les « convertis douteux » à l’islam

d’embrasser l’islam pour se rapprocher de l’Emir fut témoin en 1838 d’une prière nocturne de ce dernier. Il note : « Admis quelquefois à l’honneur de coucher dans la tente d’Abd el- Kader, je l’avais vu en prières et j’avais été frappé de ses élans mystiques, mais cette nuit il me représentait l’image la plus saisissante de la foi. C’est ainsi que devaient prier les grands saints du christianisme. » (Cité par M.Chodkiewicz, in Ecrits spirituels, page 18) Il est pour le moins surprenant d voir qu’à un

propriétés esthétiques comme « tragique », « dramatique ». On peut remarquer que ces propriétés sont d’abord relatives à des spectacles, avant d’être appliquées au texte. Il y a là un transfert du visuel à l’auditif. On commence par trouver le spectacle du navire luttant contre la tempête pathétique, avant d’appliquer ce prédicat à l’accord en la de Tristan. Zemach situe donc à une extrémité du spectre la beauté et la laideur, mais aussi « l’unité, la cohérence, l’équilibre, l’harmonie, la puissance

Soleil noir de la Mélancolie. La nuit n’en finit pas de s’emparer de Nerval. (…) Il continue à écrire pour tenter d’exprimer la folie qui le gagne et de lutter contre elle. C’est une descente aux enfers. (…) Il écrit Aurélia, roman d’amour mystique autour d’une femme aimée (…) « (…) Je me dis : La nuit éternelle commence et elle va être terrible. Que va-t-il arriver quand les hommes s’apercevront qu’il n’y a plus de soleil ? » Les temps étaient accomplis pour Gérard de Nerval

bienheureux des saintes Légions, Et que vous l’invitez à l’éternelle fête Des Trônes, des vertus, des Dominations. Je sais que la douleur est la noblesse unique Où ne mordront jamais la terre et les enfers, Et qu’il faut pour tresser ma couronne mystique Imposer tous les temps et tous les univers. Mais les bijoux perdus de l’antique Palmyre, Les métaux inconnus, les perles de la mer, Par votre main montés, ne pourraient pas suffire A ce beau diadème éblouissant et clair; Car il ne sera fait que de