Le Negre De Surinam

sont abondantes, ce qui leur permet de vivre en paix. Ils y restent un mois puis repartent, après avoir chargé leurs montures de monceaux de richesses, Candide a très envie de revoir Cunégonde. Ils arrivent en Guyane hollandaise, l’actuel Surinam où Candide découvre la réalité de l’esclavage en rencontrant un pauvre esclave sur son chemin: « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». Il décide d’envoyer Cacambo racheter Cunégonde au gouverneur de Buenos Ayres grâce aux

elles sont abondantes, ce qui leur permet de vivre en paix. Ils y restent un mois puis repartent, après avoir chargé leurs montures de monceaux de richesses, Candide a très envie de revoir Cunégonde. Ils arrivent en Guyane hollandaise, l’actuel Surinam où Candide découvre la réalité de l’esclavage en rencontrant un pauvre esclave sur son chemin: « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». Il décide d’envoyer Cacambo racheter Cunégonde au gouverneur de Buenos Ayres grâce aux richesses

Montesquieu dénonce cela dans De l'Esprit et des Lois, à travers un procédé ironique. C'est un roman qui fut publié sans son nom à cause de la censure. Voltaire lui, choisit le roman Candide pour critiquer cette pratique à travers le personnage du nègre de Surinam. Les philosophes des Lumières se sont également attaqués à la politique. Ils sont contre la monarchie absolue et remette en cause l’absolutisme et les droits divins du monarque. Rousseau, dans Du Contrat Social, affirme que tout pouvoir politique

de persuader. Pour se faire l'auteur doit trouver ce qu'il ferait plaisir au lecteur, ou encore ce qui pourrait le choquer, de manière à le faire changer d'avis et à le conduire où veut l'auteur. Par exemple, dans le chapitre 9 de Candide « Le Nègre Surinam », Voltaire fait une critique de l'esclavage en faisant appel à la sensibilité du lecteur. Ou encore dans le chapitre 3, Voltaire semble utiliser pleinement l'art de persuader En effet, dans cette extrait le héros éponyme est confronté à l'horreur

nombreuses apparitions de ses contemporains qui faisaient l’actualité à l’époque, tel que Gauchat, adversaire de Voltaire, et des encyclopédiques de son temps. En ce sens, Candide a un peu la vocation de dénoncer des injustices (comme l’exemple du Nègre de Surinam) et d’informer le lecteur. Toutefois, on peut noter que si les œuvres de cet auteur présentent des similitudes avec la presse, c’est parfois sous couvert de conte qu’il fait passer ses informations. Il essaie d’insuffler à ses œuvres une côté

faudrait que nous fussions fous » (chapitre 18, l.62). (Chapitre 19, l.40) «  Les fétiches Hollandais qui m’ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d’Adam, blancs et noirs » Voltaire utilise une allégorie, donc le nègre du Surinam pour dénoncer l’abus de pouvoir de l’église qui fait un bourrage de cranes a leurs esclaves les forçant à se convertir, tout en leurs racontent des choses complètement paradoxales. Dans le chapitre 22 alors que Candide est cloué au lit par une

Garnier-Flammarion col. Etonnants classiques) Lectures analytiques : Texte 1 : Montesquieu : L’esprit des lois : « De l’esclavage des nègres » (1748) . L’ironie au service de la satire de l’esclavage. Texte2 : Voltaire : Candide : « Le nègre de Surinam (1759). Le registre pathétique au service de la persuasion. Texte 3 : Saint-Lambert : Ziméo (1769) : Le début : lignes 1-57). Une narration et une description au service de la lutte contre l’esclavage. Texte 4 : Saint-Lambert : Ziméo :

argumentatif qui procède de façon indirect à travers une fiction, des personnages et des aventures. Il ne s’agit que d’une parenthèse puisque à peine sorti de l’Eldorado, Candide se retrouve confronté à la cruauté du monde avec l’épisode du nègre du Suriname et la pratique de l’esclavagisme et du commerce triangulaire. 

3 et 4 février 1794, la convention nationale a abolit l’esclavage mais est rétablie sous le Consulat. L’esclavage est finalement abolit en 1848 par Victor Schœlcher. * Ouverture : lutte contre l’esclavage avec Voltaire dans Candide « le nègre de Surinam »

dislocation des corps et de la logique, le regard se perd et perd le sens de tout cela. • La scène est difficilement soutenable MAIS pas de pathétique explicite (lexique comme « pauvre » ou « malheureux »)pas de larmes de Candide comme devant le nègre du Surinam. • La scène est froidement décrite : ce ne sont que les horreurs traditionnelles de la guerre : « les lois du droit public » ; à la limite tout cela est normal ! Ces coulisses sont donc mises sur le devant de la scène : à la limite elles sont