Le Negre De Surinam

compréhensible) que de s’amuser avec les codes d’une mode qui plait au public de l’époque. Cela participe aussi à la dimension plaisante de l’apologue qui consiste entre autres choses, à savoir charmer son lecteur. Rappel : • Candide : « le Nègre de Surinam »  ouverture sur l’utopie • Zadig : « l’épître dédicatoire »  hors narration • «Le Taureau Blanc »  évocation de la forme particulière du dialogue philosophique. • «Le Traité sur la Tolérance »  Apologue extrait d’un essais (donc hors-narration)

3 - Chapitre 5ème - Fessé, Absous et Béni chapitre 6ème - Histoire de Cunégonde chapitre 8ème - Chapitre 16ème début du chapitre à « ...quelque méchante affaire. » - L'Utopie de L'Eldorado chapitre 17ème - Eldorado chapitre 18ème - Le nègre de Surinam chapitre 19ème - Conclusion « Candide, en retournant dans la métairie… » jusqu’à la fin - Conclusion 2ème commentaire Voltaire Voltaire Annonce de la démarche Etude thématique (car longueur du texte) : - satire de la noblesse

Cunégonde ainsi il espère devenir un Thunder-ten-tronckh), illusion du physique et de la beauté (Cunégonde est devenue une horreur). • La mère n’hésite pas (par naïveté ou cupidité ?) à vendre son fils aux marchands d’esclaves (cf. l’épisode du nègre de Surinam). • La Marquise de Parolignac (chapitre 22) dirige un salon qui est, à l’image de la société, corrompu et vénal : on y côtoie des fripons, des joueurs, des tricheurs, etc… = le monde n’est qu’une vaste prostitution (la vieille est aussi devenue

culture/lois. Conclusion : un texte multiforme qui attaque un usage atroce et absurde, contraire à une vraie civilisation, et qui amène une réflexion sur ses critères. On peut voir une autre facette de l’art de Voltaire et de sa virtuosité dans le nègre de Surinam (Candide) Notes : 1 La citation des Plaideurs : unique comédie de Racine 2 1763 le Traité de Paris sanctionne la perte du Canada par la France, au profit de l’Angleterre, dans le cadre d’une guerre de colonisation 3 1679 les Anglais abolissent

dévoiler la méchanceté humaine, universelle et inhérente à la nature humaine. Par exemple, le chapitre dix-neuf soulève les questions de l’esclavage, mais aussi de la religion et de la philosophie optimiste. En effet, « étendu par terre », le nègre de Surinam, dont la morphologie est incomplète et altérée, incarne une victime des Européens esclavagistes. La mordacité de la formule « c’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe », lapidaire, impitoyable et évocatrice, rappelle le goût du luxe

l’Espagne, où les mêmes jésuites conseillent le roi. - Chap. 11 : au Maroc, les musulmans s’entre-tuent « sans qu’on manquât aux cinq prières par jour ordonnées par Mahomet » - La religion est également complice de l’esclavage : le nègre de Surinam observe que, d’un côté, les prêtres chrétiens déclarent que «  nous sommes tous enfants d’Adam, blancs et noirs », et que, de l’autre, ils laissent les maîtres traiter les Africains plus mal que des bêtes (chap. 19) et profiter de leur travail

y dénonce en particulier la philosophie Leibnitzienne, mais également diverses formes d’injustices comme les abus de la religion (chapitre 6 : « L’autodafé »), du pouvoir (chapitre 3 : « La guerre »), ainsi que l’esclavage (chapitre 19 : « Le nègre de Surinam »). De plus, c’est une œuvre qui propose constamment un double niveau de lecture par le recours à l’ironie, une arme formelle dont Voltaire a souvent usé. L’incipit nous donne à voir les éléments traditionnels du conte pour mieux les subvertir

y dénonce en particulier la philosophie Leibnitzienne, mais également diverses formes d’injustices comme les abus de la religion (chapitre 6 : « L’autodafé »), du pouvoir (chapitre 3 : « La guerre »), ainsi que l’esclavage (chapitre 19 : « Le nègre de Surinam »). De plus, c’est une œuvre qui propose constamment un double niveau de lecture par le recours à l’ironie, une arme formelle dont Voltaire a souvent usé. L’incipit nous donne à voir les éléments traditionnels du conte pour mieux les subvertir

peindre la cruauté: Candide et Martin naviguent en Angleterre et voient un homme condamné à mort pour « n’avoir pas fait tuer assez de monde » On voit la critique de l’esclavage dans le chapitre XIX avec le malheureux nègre de Surinam qui est atrocement mutilé par la stricte application du « code noir ». Etendu à terre, pauvrement vêtu et privé de sa langue maternelle, le noir décrit sa condition avec une résignation inhumaine. L’effet produit de ce rencontre est d’autant

eux-mêmes les barbares. Des auteurs des Lumières vont critiquer l'esclavagisme comme Voltaire qui va dénoncer notamment les applications du Code Noir dans son conte philosophique Candide notamment dans le texte du nègre de surinam. En effet, nous avons pu voir à travers le personnage du nègre l'esprit de révolte qui sommeille chez les esclaves mais aussi les pratiques cruelles réglementer par le Code Noir. Montesquieu aussi dans son texte De l'esclavage des Nègres reprend et démantèle les arguments avancés