Le Paradigme Néo Classique Du Marché

THEORIE DES ORGANISATIONS ET ECONOMIE INDUSTRIELLE OBJECTIFS : Prolonger le cours de 1ère année « L'entreprise et le marché »; Situer les paradigmes de l’économie industrielle les uns par rapport aux autres; Découvrir les débats théoriques sur la nature de la firme; S’interroger sur des problèmes actuels : Les monopoles : abusifs? Justifiés? Les délocalisations : comment les comprendre? Etc. Olivier Brossard, IEP, LEREPS-UT1 1 Retour sur les hypothèses du modèle de concurrence pure et parfaite

caractérisée par l'existence de diverses théories, paradigmes ou programmes de recherches. Ces approches sont parfois complémentaires, parfois contradictoires, et sont le produit d'une longue évolution au cours de laquelle la discipline économique s'est constituée, est devenue autonome, non sans traverser un certain nombre de crises. Exemple: la théorie dominante en économie est la théorie néo-classique : → les agents sont rationnels → les marchés s'autorégulent → prix sont flexibles et sont des données

L’approche néo-classique L’école de la régulation, apparu dans les années 70 est un mouvement économique qui s’oppose a la théorie dite néo-classique. Il me semble donc important de rappeler le principe de la théories néo-classique afin de bien comprendre les travaux des principaux auteur de l’école de la régulation. La théorie néo-classique est en quelle que sorte, et pour simplifiera l’extrême celle du marché autorégulateur et de l’équilibre naturelle. La théorie néo classique entre en contradiction

Chapitre 2 : Quelques repères d’histoire de la pensée économique Paradigmes : croyance, tout n’est pas vrai, mais il faut y croire On va voir aujourd’hui les essentiels paradigmes, on va les illustrer sur la différence de la valeur, qu'est-ce que la valeur ? Et que doit faire l’état ? Les grandes croyances • Les libéraux : classique et néoclassique • Interventionnistes : les keynésiens • Les marxistes Question essentielle : Comment ils considèrent la valeur et que doit

raisonnement économique. Mais un homme ne peut être réduit à un Homo oeconomicus. Ses comportements non rationnels ne rentrent pas dans l’analyse économique. Homo-oeconomicus : sujet abstrait, symbole de la rationalité dans les théories classique et néoclassique. Les résultats des décisions de l’Homo oeconomicus dépendent de : - de ses choix Consommer des biens au détriment d’autres biens (une partie du revenu consacrée à tel bien et par conséquent pas à un autre). Ce

Revoir impérativement pour les khôlles: - Les grands courants de la pensée économique (paradigme); Paradigmes: Libéral "conservateur" Marxiste « Révolutionnaire ». Keynésien " Réformateur" Prémices de la pensée éco: Mercantilistes et Physiocrates Exemples : Mercantilisme: S'affirme avec le 15e et 16e siècle, avec les grandes découvertes. BRAUDEL: "la dynamique capitaliste". La rupture se produit entre le 15e et le 16e avec trois révolutions majeurs: intellectuelle et

des capacités des entreprises. Pareto envisage le premier une répartition optimale des biens à l’aide des goûts et de la satisfaction des sujets économiques. A partir d’une distribution initiale donnée, il existe un système de prix (l’équilibre du marché) qui maximise la satisfaction des agents. La théorie des jeux rajoute dans la particularité des comportements individuels les idées de coalition et de marchandage mais la rationalité obtenue ne rend pas parfaitement l’idée de justice sociale, KJ ARROW

Chapitre 1 : Les précurseurs à la révolution marginaliste Première école néo-classique : école autrichienne, une théorie subjective de la valeur Deuxième : école de Lausanne, Léon Walras, équilibre général sur tous les marchés Troisième : école de Cambridge, Marshall, situation d'équilibre partiel, analyse de l'utilité marginale Quatrième : école de Stockholm, Knut Wicksell I) La révolution marginaliste, une révolution scientifique? A) Qu'est-ce qu'une révolution scientifique? Karl

Sciences Économiques à K. Arrow en 1972, à H. Simon en 1978, à Gary Becker en 1992, à R. Lucas en 1995 est révélatrice de l’importance du concept de rationalité. Dans le registre médiatique, on notera les références fréquentes à l’irrationalité des marchés financiers, la stigmatisation des comportements de surendettement des ménages, l’indignation provoquée par les placements aventureux de certaines grandes banques, les commentaires sur les mouvements de grèves de novembre et décembre 1995 considérés

telle que par exemple l’industrie du spectacle (ou plus généralement les services). Exemples: industrie de l’acier, industrie du tourisme, associations professionnelles, etc L’économie industrielle concerne l’étude systématique du fonctionnement des marchés (ou industries), en particulier, de la manière dont les entreprises se font concurrence. Elle s’intéresse également à l’analyse de l’organisation interne de la firme et à l’économie de la régulation. Ronald Coase : pourquoi existe-t-il des firmes