Le Paradis perdu

L’époque des grandes découvertes représente un moment singulier dans l’histoire de la population européenne, qui a cru que les monde et êtres légendaires étaient enfin devenus accessibles. Les Saintes Ecritures et des sources profanes situaient le Paradis terrestre, la fontaine de Jouvence, etc. aux confins orientaux du continent asiatique (presque inconnu et inaccessible au monde chrétien). La découverte de l’Amérique et la 1ère circumnavigation de la planète semblent ouvrir la voie vers ces mondes :

et le Paradis : la félicité originelle L’Âge d’Or et le Paradis représentent deux figures d’un bonheur originel perdu. Dans la tradition gréco-latine, l’Âge d’Or est un état primordial où les hommes vivent sans souffrir ni vieillir, où la nature généreuse les dispense du travail, où règnent la paix et la justice : la race d’Or vit encore dans la proximité des dieux. Cette même proximité est celle d’Adam et Ève au jardin d’Eden. Lieu de délices et de perfection, le Paradis comporte

de la beauté : Bel enfant (Vers 19) au beau front (vers 23) . Il est aussi question de pureté quand Victor décrit l'enfant, il a des couleurs claires 'sa blanche épaule' 'tes yeux bleus comme le ciel et comme l'onde ' 2) gaieté perdue On voit que l'enfant a perdu sa gaîté (Dans le chiasme ' Pour rattacher gaîment et gaîment ramener) et que Victor Hugo essai de lui redonner (Que veux-tu?) 3) monde de rêve L’île de Chio est une île où poussent des vignes, les « charmilles » protègent du soleil

poème est aussi un hymne à l’amour car le poète fait preuve d’un très grand lyrisme dans ce poème. On peut le voir aux vers 11 et 12 par exemple : mon âme appareille/ pour un ciel lointain, la destination qui est un ciel lointain peut correspondre au paradis. Cependant ses sentiments sont encore plus explicite aux vers 34-35 : un ciel liquide qui parsème/ d’étoiles mon cœur, l’analogie entre le sentiment de l’amour et un liquide montre que c’est quelque chose qui l’envahit et qu’il ne peut arrêter ni

Regarde, elle s'envole, et elle est de partout. Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus. La vraie vie est si souvent celle qu'on ne vit pas. ... et à mesure qu'ils grandissaient, ils oubliaient. Remplis ce qui est vide, vide ce qui est plein et gratte où ça démange. Oh, la vie est une merveilleuse chanson, un pot-pourri d'impromptus; et jamais l'amour ne tourne mal; et moi, je suis la Reine Elisabeth 2. La douleur est inévitable, la souffrance est en option . On appelle

Cela peut conduire au laxisme et à l’autoritarisme qui empêchent l’humanité d’être heureuse. En retrouvant la religion c'est-à-dire la foi, on comprendra les limites de la raison et on s’interdira de tomber dans ses excès. Ainsi on retrouvera l’unit perdue (le bonheur) Le scepticisme et le dogmatisme semblent s’opposer mais en réalité, ils se complètent car la qualité de l’un corrige le défaut de l’autre (tableau au verso). En dépassant cette pposition, on verra le véritable statut de la raison Dialectique :

elle-même porte la punition. On ne nait pas pure, on nait fautif. --> péché originel. L'homme est donc au départ corrompu mais a quelque chose de bon en lui tout de même : la nostalgie du paradis perdu. Dieu ne lui a pas enlevé tout le souvenir de ce qu'il a été. Notre désir d'absolu vient de ce souvenir du paradis perdu. Et c'est donc pour ca que nous avons tant de mal à vivre dans ce monde. ( L’homme est tout petit par rapport à la nature mais sa grandeur c’est qu’il en est conscient. La vérité

La peinture romantique Analyse du tableau 1 (Les voyageurs perdus) : Dans ce tableau, on voit des voyageurs accompagnés de vaches et de chèvres, deux personnages sont en train de discuter et ont des parapluies gris quant aux deux autres, ils portent des sacs. On peut voir une montagne derrière eux. Ils sont sûrement en train de gravir celle-ci. On a l’impression qu’ils sont perdus car la dame à gauche montre une carte à l’homme portant des sacs. Au premier plan, il y a une vieille

lapis") dans les champs, pour devenir une borne, achève de détruire un paysage idyllique, car les champs sont une dégradation de la nature primitive, qui suffisait pourtant aux besoins des hommes. 2. Une nature maternelle, nourricière: le paradis perdu Deux vers seulement présentent, dans des phrases affirmatives, la générosité de la nature : "ipsae mella dabant quercus, ultroque ferebant obvia securis ubera lactis oves". Ainsi donc, "D'eux-mêmes les chênes donnaient du miel, et spontanément

sont les principaux éléments comique de cette pièce. Effectivement on remarque que deux grand thèmes opposés s'affrontent dans la pièce, le monde de l'enfance , et le paradis perdu des personnages , ces deux thèmes se rejoignent néanmoins en une grande ligne représentée par le jeu des acteurs qui est la régression , le paradis perdu associé au monde de l'enfant amène la régression. La mise en scène epurée qui laisse d'autant plus de place aux jeux des protagonistes nous emmènent dans un univers fantasmagorique