Le Paradoxe Du Relativisme Culturel

d’extinction, comme le furent les mammouths à leur époque ; avec nostalgie pour les uns, parce que désuète pour les autres. Dès lors, la culture étant censée donner du sens, son recul participerait à la « foire au sens » et amplifierait le « zapping culturel » chacun « attendant Godot »… Mais la culture générale peut-elle se limiter à un stock de connaissances, sorte de réserve constituée à base de volonté personnelle durant sa jeunesse et ses loisirs et conservée grâce à l’inné de la mémoire qui

cette philosophie permet de comprendre la tension entre la pensée et le temps et annonce l’idéalisme platonicien Empédocle d’Agrigente (490-435) - quatre éléments : eau, terre, air, feu ; deux forces : amour et haine Zénon d’Elée (485-430) - paradoxes : le mouvement est impossible (division à l’infini de la distance à parcourir) ; solution découverte seulement au xixe siècle grâce au calcul sur l’infini Démocrite d’Abdère (470-380) - matérialiste : physique atomiste : le monde est constitué

connaître l’homme, son corps, les règles morales qui s’imposent à lui, mais la singularité ? Comment un sujet pourrait-il se prendre pour objet d’étude sans penser à côté, sans laisser échapper ce qui lui est essentiel ? Nous voilà pris dans un paradoxe que déroule ce texte : D’un côté, je ne me connais pas car cette connaissance est indésirable. Or sans connaissance de soi, jamais on ne sera libre, et dans ce cas, l’accumulation de connaissance est absurde et dérisoire. La connaissance n’est qu’un

essayé de comprendre dans mon dernier livre, Le Miel et l’Absinthe, sous-titré Poésie et philosophie chez Lucrèce (Éd. Hermann). Lucrèce est un épicurien paradoxal, et c’est en quoi il m’intéresse aujourd’hui au moins autant que son maître. Le paradoxe est double, à la fois formel et conceptuel. Épicure condamnait la poésie ; Lucrèce expose l’épicurisme en hexamètres dactyliques. Épicure est peut-être le philosophe le plus lumineux de toute l’Antiquité, le plus serein, le plus heureux. Lucrèce

d’extinction, comme le furent les mammouths à leur époque ; avec nostalgie pour les uns, parce que désuète pour les autres. Dès lors, la culture étant censée donner du sens, son recul participerait à la « foire au sens » et amplifierait le « zapping culturel » chacun « attendant Godot »… Mais la culture générale peut-elle se limiter à un stock de connaissances, sorte de réserve constituée à base de volonté personnelle durant sa jeunesse et ses loisirs et conservée grâce à l’inné de la mémoire qui s’effrite

responsable de la crise de 1929. Basculement de la bourse de 1929. Marqué par l’instabilité financière paradoxale. Pour la 1ère fois en 1922 sont signés les accords de Gênes. -> 1ère fois qu’on institutionnalise un système monétaire international. Paradoxe : on se met d’accord sur l’étalon de change. Mais il y avait des devises clés qui étaient basées sur l’or, définit par leur poids en or, alors que les autres devises de l’Europe définissent par rapport aux devises clés. La livre sterling, monnaie

d’ailleurs, la première fois péremptoirement : « Ce ciel, je pense qu’il est à moi et beaucoup plus depuis que je suis mortel. » Ce qui est particulièrement savoureux ici, c’est que c’est Jupiter, le maître du ciel qui parle, et qu’il manie le paradoxe avec beaucoup d’humour, puisque c’est en tant que « mortel » qu’il le mesure le mieux. La seconde fois, il le proclame dans cette superbe envolée lyrique et hyperbolique : « [...] et pour la première fois, je me crois, je me vois, je me sens vraiment

reposer sur des principes absolument certains, et même sur un principe, un point, le « cogito ». Pour Pascal, il n’y a pas dans le monde et dans l’esprit humain de « point d’Archimède ». Pour lui le problème à résoudre se présente sous forme de paradoxe : la science, en premier lieu la géométrie existe et pourtant « les hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli » (§ 19). Qu’est-ce qui fait qu’il y a cependant

secondaires à l’école Patha Bhavana à Santiniketan, école fondée par Rabindranath agore, lauréat du prix Nobel de littérature de 1913. Sen se rappelle de cette époque surtout pour l’ouverture d’esprit qui était inculquée. Selon Sen, la diversité culturelle du curriculum reflétait la vision humaniste et universelle du fondateur de l’école[3]. Sen n’avait pas encore dix ans quand la famine a ravagé l’Inde coloniale en 1943. Il a lui-même participé à la distribution de boîtes de riz aux personnes

politique n’est pas limité par un pouvoir théologique. La démocratie, c’est le passage de la société de religion, et donc d’une société qui se pense assujetti à des normes religieuses, vers une société sujette d’elle-même, sujet de son action. Le paradoxe apparent : ce passage est profondément lié à la construction du pouvoir politique et en particulier de l’Etat. Cela suppose qu’à un certain moment on a pu se concevoir indépendamment de notre inscription dans une communauté religieuse. A l’origine