Le Plaisir De Rire

pacifiques et débonnaires, agressés plus qu'agresseurs, dont le lecteur souhaite le triomphe. Gargantzia conte leur histoire, leur geste, les introduit pour longtemps dans notre univers familier; les monstres sont apaisés et déchaînent surtout notre rire. Profitant d'une tradition déjà ancienne et bien établie, exploitée par "les Grandes et inestimables Cronicques du grant et énorme géant Gargantua" parues en 1532, Rabelais semble s'attacher d'abord à nous convaincre de l'existence de ses personnages

CORRECTION - ACADÉMIE DE ROUEN PREMIÈRE PARTIE : PLAN POSSIBLE POUR LA SYNTHÈSE On visera moins l’exhaustivité du propos que la cohérence d’une démonstration fondée sur une problématique acceptable. Problématique possible : La violence exercée par le rire est-elle toujours fondée ? Proposition de plan : 1. Une pratique sociale légitimée 1-1. Une violence assumée : - l’analyse du vocabulaire employé décrit un mécanisme social violent : correction, humilier, châtier, frapper pour Bergson agression

sur scène deux couples bourgeois d’outre-Manche, qui parlent de tout et de rien. Fausse logique, proverbes détournés et vide cérébral font le corps de la pièce, mais c’est son dénouement qui en est le paroxysme. Les couples Martin et Smith font ici rire aux éclats le spectateur. Comment cette scène exprime-t-elle le paradoxe de la pièce ? Il s’agit d’abord de voir le comique absurde et vide de la logorrhée que constitue ce dénouement, puis sa dimension réellement tragique vis-à-vis de l’humanité en

comédie fait rire à gorge, déployée à partir de petits riens, de situations futiles, mais cela ne signifie pas qu’il ne faille pas la prendre au sérieux. Nombre d’autres comiques ont revendiqué haut et fort le simple droit d’amuser par tous les moyens le public. Néanmoins, le rire provoquée par la comédie est souvent un rire « aux dépens de » ; un personnage, une situation suscitent la moquerie du spectateur, mettant ainsi en évidence un défaut, un ridicule. Cette capacité à faire rire que détient

pour les enfants ? Tout d'abord, ils s'intéressent au pouvoir que peut avoir le rire en cours, du point de vue du professeur mais aussi de celui de l'élève ; ensuite, ils se demandent si l'humour est-il aussi important que l'on imagine pour éduquer ; et pour finir, ils observent les points négatifs engendrés par un humour trop imposant, en prenant comme exemple un élève qui passe un examen. De nos jours, le rire détient un pouvoir important. En s'installant dans les écoles, il est présent pour

Introduction « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer », lance Figaro à son maître dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Il entend par là que prendre les événements de manière détachée, en plaisantant, permet, avec le recul qu’implique l’humour, de mieux les supporter. Le valet conseille donc, comme d’autres avant lui (Rabelais, Molière ou encore La Fontaine) et après lui (Ionesco ou l’humoriste Raymond Devos) de ne pas parler de « choses graves » sur le mode sérieux

fonction de faire rire mais dans le but de corriger les mœurs, de dénoncer et de corriger les mœurs, de dénoncer les vices des hommes ou encore de faire une satire morale et politique. Tous les personnages de Dom Juan sont symboliques. Ils représentent la classe sociale à laquelle ils appartiennent. Ils symbolisent bien au-delà du rire, une idéologie morale ou religieuse propre au XVIIème siècle. En fait, Dom Juan n’est pas une pièce dont le comique est innocent; Molière fait rire pour critiquer

intégrante du plaisir de l’œuvre. De plus, l’effet comique ressenti lors des jeux de scènes gestuels sera plus fort lors d’une représentation qu’à la lecture du passage. Ainsi, lorsque Sganarelle donne des coups de bâton à Martine dans l’exposition du médecin malgré lui de Molière, il est beaucoup plus aisé de rire en étant spectateur de la scène qu’en étant lecteur. Ensuite, lorsque nous assistons à une représentation théâtrale, les décors et les costumes ajoutent le plaisir de l’œil au plaisir du texte

la tragédie, la comédie cherche à divertir, à faire rire (→ comique) par la légèreté de l’intrigue ou la peinture des personnages qui y est faite. Quelques pièces comiques de Molière (1622-1673) : * Les Précieuses ridicules (1664) * Le Misanthrope (1666) * L’Avare (1668) * Le Bourgeois Gentilhomme (1670) * Les Femmes savantes (1672) * Le Malade imaginaire (1673) La comédie a pour but de « corriger les mœurs par le rire » (castigat ridendo mores, dit l’adage latin). Pour Molière

comprenais pas quels liens cette scène avait avec le reste du spectacle. Et ce, autant dans la forme que dans le fond. Cette scène m'échappait complètement et je trouvais ça jouissif. Je trouvais cette scène très satirique et elle m'a fait beaucoup rire, puis réfléchir. Elle mettait pour moi le doigt sur la grossièreté de certaines émissions de télévision. Je riais beaucoup et je m'étonnais de voir ce personnage de Kiki Reuten aller toujours plus loin dans ses exagérations, jusqu'à sauter dans le