Le Plaisir Est Il Nécessaire Au Bonheur

Le désir s'apparente à un besoin d'obtenir ce que l'on n'a pas, ce qui nous manque ; c'est la recherche du bonheur par la satisfaction. Néanmoins, le désir a une relation ambiguë à l'objet : il veut à la fois être satisfait et ne pas l'être. C'est pourquoi le désir passe d'un objet à un autre, il est illimité. Ainsi, si les désirs de tous les objets réels ont été satisfaits, que se passe-t-il pour ce désir illimité ? Peut-il se satisfaire de la réalité ? Quelles difficultés le désir rencontre-t-il

avait deux principes fondamentaux qu'il exposait dans cette école: «le bonheur et le plaisir». Cet enseignement aurait pour but d'atteindre l'ataraxie (la tranquilité dans l'âme), c'est-à-dire un bonheur contant. C'est une doctrine matérialiste et atomiste, mais d'après Épicure cela devrait être enseigné par les bienfaits de la nature, qui est elle même représentée par le jardin de cette école. En ce qui concerne le plaisir, il le juge par cette citation: " ni les beuveries et les festins continuels

que ce dont on manque. Quand on a trouvé des objets ou des buts considérés comme une source de satisfaction, on va tendre vers eux. Le désir est tantôt considéré positivement puisque l'on considère l'objet désiré comme source de plaisir ou de contentement, voire de bonheur et tantôt considéré négativement comme une source de souffrance, une forme d'insatisfaction. D'un point de vue psychologique, le désir est une tendance devenue consciente d'elle-même, qui s'accompagne de la représentation du but

I)Le désir est source de souffrance II) Le désir présente également des éléments bénéfiques à l'Homme III) A la fois source de souffrance et de plaisir, comment se comporter face au désir ? I) Les désirs sont des pulsions qui tendent vers la possession, mais qui n’ont pas d’objet fixe. Ces désirs sont infinis et très variés. C’est pourquoi notre inconscient en refoule la plupart, ce qui fait que nous n’en connaissons pas l’existence : en effet ces pulsions sont souvent opposées, leur

croient voir la colère des dieux, et inversement dans leur chance, ils croient percevoir leur faveur. Les Hommes pensent donc que les Dieux sont les personnes capables de satisfaire leur désire, de leur apporter bonheur et joie. Ainsi, les Dieux sont le modèle ultime de l'homme, un modèle de bonheur et d'indépendance qu’ils souhaiteraient pouvoir atteindre. Epicure ne rejette pas ses croyances mais il prodigue à Ménécée, son disciple, quelques conseils à propos d’elles qui lui permettront d’accéder

animé par son désir même. Ainsi, placer exclusivement le désir sous le signe du manque, et donc de la douleur, c'est oublier qu'il est aussi promesse d'une satisfaction heureuse autant que plaisante, si tant est qu'un désir comblé est source de plaisir véritable en sorte que la question effectivement se pose : peut-on désirer sans souffrir ? En d'autres termes, le désir comme promesse d'une satisfaction qui nous pousse en avant n'est-il pas en lui-même plaisant, n'est-il pas aussi ce qui nous

les stoïciens pour atteindre ce bonheur il faut justement éviter le plaisir car selon ces penseurs ce plaisir est égal à la souffrance. Se qui est important de comprendre c’est le fait que selon cette philosophie tout nous viens de Zeus. Elle exhorte également a la pratique d’exercices de méditation conduisant à vivre en accord avec la nature et la raison pour atteindre la sagesse et le bonheur envisagés comme ataraxie, but ultime de l’existence de l’homme. Ce bonheur qui se traduit par une absence

122 ) 1°) Epicure relie ici par le principe de causalité l’acte de philosopher et le bonheur: pour être heureux il faut pulvériser (réduire en poudre, atomisme) les opinions vaines qui, comme des fantômes nous font souffrir. Ce préambule promet beaucoup: rien de moins que la possibilité d’être heureux dans ce monde, offerte à tous ceux qui souffrent moralement et physiquement: c’est la promesse d’un bonheur terrestre donné dans l’existence, ici et maintenant! Pour ainsi dire on attend Epicure «

activité intellectuelle) propre à l’homme car celle-ci nous différencie de l’animal qui lui vit uniquement par instinct, serait opposé au concept de bonheur c'est-à-dire de plaisir durable. Il s’agit ici de savoir s’il est nécessaire de s’empêcher de penser pour parvenir à être heureux. Il peut paraître évident que penser en toute circonstance peut nuire au bonheur en empêchant son accomplissement par le simple exercice de la pensée. Cependant, il semble difficile, voire impossible de vivre sans penser car

Le bonheur n’est-il qu’une illusion ? Le bonheur est une notion qui soulève de nombreux problèmes. En effet, ce terme n’a pas de définition précise, chacun ayant un point de vue sur ce qu’est le bonheur. Pour certains, le bonheur ne serait qu’une illusion, c'est-à-dire que celui-ci ne serait pas réellement présent et que cette apparence jouerait avec notre esprit afin de nous faire croire que l’on est heureux. Pour d’autres, le bonheur n’est pas seulement une illusion, mais bien