Le Pouvoir Souverain

Cette citation d’Ulpien souligne la suprématie du pouvoir monarchique . En effet jusqu’au XVI ° S on constate une évolution du pouvoir monarchique et donc des institutions . Le roi a acquis un pouvoir absolu qui est marqué par le pouvoir de donner et de casser la loi. Ainsi dans ce contexte de renaissance marqué par les idées humanistes et les guerres de religion , des théoriciens tel que Jean BODIN vont théoriser cette évolution du pouvoir monarchique qui aboutira à l’absolutisme. Cette homme

théorie générale de l’État : « La souveraineté, c’est le caractère suprême d’un pouvoir suprême, en ce que pouvoir n’en admette aucun autre au-dessus de lui-même, en concurrence avec lui. Quand on dit que l’État est souverain, il faut donc entendre par là que, dans la sphère où son autorité est appelée à s’exercer, il détient une puissance qui ne relève d’aucun autre pouvoir et qui ne peut être égalée par aucun autre pouvoir. Ainsi entendue, la souveraineté de l’État est habituellement présentée comme

comment être libre. Sauf peut-être si elle a un caractère singulier cette volonté, et encore. Volonté souveraine, ou la volonté du souverain. Le souverain c’est celui qui détient un pouvoir dont il n’a pas à rendre compte. C’est-à-dire celui qui détient le pouvoir de faire les lois. Mode d’action du souverain, c’est la loi. Souverain, c’est pas le monarque. L’enjeu des débats politiques, c’est le souverain. Ou bien, pour conserver ma liberté, il faut que ce soit moi-même qui m’oblige. Oui mais, si c’est

« Les pouvoirs du roi en 1791 et 1814 » Avant la DDHC du 26 Août 1791, le roi est un monarque absolu, choisit par Dieux, sacré et inviolable, qui concentre entre ses mains tout les pouvoirs. La DDHC annonce de nouveaux principes ; apparaît alors l’idée d’un pouvoir contractuel, d’un accord de volonté entre le chef de l’Etat et les citoyens. D’abord dans cette déclaration, puis dans la constitution de 1791, sont développés les principes de royauté, de souveraineté nationale mise en œuvre par la

société inter étatique. Glissement entre monarchies € et États modernes : tout État suppose un pouvoir central exerçant la plénitude des fonctions étatiques à l'égard de la population sur un territoire qui en constitue l'assise. Jean Bodin (1530-1596) (« Les 6 livres de la République » 1576, « l'État = droit, gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun avec puissance souveraine ») conceptualise la notion de l'État qui a une ambition : trouver un support juridique à l'action

La définition théorique Au sens (1), la démocratie est le régime politique où le peuple est souverain. En démocratie, le souverain n’est pas un homme seul. Ce n’est pas non plus Dieu. Le souverain est le peuple, l’ensemble des citoyens. C’est au peuple qu’appartient le pouvoir politique. C’est de lui que vient la légitimité. La démocratie ne suppose pas que tous les résidents d’un territoire soient citoyens. Au Ve siècle, la démocratie athénienne excluait les étrangers et les femmes des citoyens

dans un contexte de guerre des religions en France. 1585 : La Ligue. Mouvement politique. Un Moine assassinera Henri III en 1589. En théorie, la religion est un prétexte. La Monarchie est contestée dans la légitimité. Le Roi doit avoir plus de pouvoirs, et empêche la naissance d'autres religions. Contestation partant à l'origine des catholiques. Edit de Nantes : compilation des édits de pacification. 1570-1580. Critique contre la Monarchie par les Catholiques. Bodin défend la figure du Roi. Bodin

doctrine que le peuple français doit trancher lui-même dans ce qui est essentiel à son destin ». Il prévoit que le peuple puisse trancher, c'est-à-dire déterminer la politique de la nation. Le peuple a un pouvoir, il est le souverain. En effet, par le référendum, il jouit de la souveraineté, du pouvoir suprême. En ce sens, la France est une démocratie qui est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Le peuple est ici caractérisé par une entité abstraite, composée de citoyens indifférenciés

Commentaire de l’article 3 de la Constitution suisse de 1999 «  les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limité par la Constitution fédérale et exercent tous les droits qui ne sont pas délégués à la Confédération » Introduction «  Au nom de Dieu tout-Puissant, le peuple et les cantons suisses.. » : le Préambule de la Constitution suisse site en premier lieu les cantons suisses et le peuple, sans eux il n’y aurait pas eu de Confédération. Les cantons ne sont pas une

assemblée nationale représente l'ensemble de la nation qu'elle peut décider de rédiger l'ensemble de constitution. On considère que le pouvoir ultime réside dans la nation puisqu'elle a le pouvoir de rédiger une C. Désormais la souveraineté appartient à la nation et non plus au roi. Régime Suffrage Qui vote ? Constitution de 1791 → 1ère constitution * Nation souveraine (Sieyes) Suffrage restreint : la faculté de voter n'est pas un droit, elle est réservée aux plus riches. *Suffrage censitaire