Le Procès Eichmann

génocidaire de ses actes. Ces dernières sont donc clairement responsables du processus de banalisation du mal. Il s’agit aujourd’hui d’exécuter sa tâche sans se poser la question des conséquences. Et c’est clairement ce que nous avons pu constater avec le procès d’Eichmann. Chacun doit assurer son poste, son travail : « Le geste appris ne change pas, seule sa conséquence n’est plus la même »[9] 2) Raison instrumentale contre raison authentique Nous avons alors une raison instrumentale via

et de retransmettre au pays occupant. De plus, de nombreux procès sont alors mis en exécution afin de punir les fautifs. Des milliers de fonctionnaires sont alors rétrogradés ou révoques et au total plus de 870 000 personnes perdent leur emploi, 500 sont envoyés en prison et 800 sont condamnés à mort pour leur adhérence ou leur collaboration avec la politique du parti nazi. Remise des questionnaires dans une école primaire Le procès de Nuremberg est la manifestation la plus emblématique de la

encore Hannah Arendt, celle-ci s'inspirera de la philosophie de son maître Heidegger. Hannah Arendt visait à faire de la philosophie une science exacte. Concepts essentiels de sa pensée Ses œuvres principales sont : Les origines du totalitarisme, Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal, La condition de l'homme et La crise de la culture. A travers ces œuvres Hannah Arendt exprime ses principaux concepts. En 1951, elle publie aux Etats Unis un ouvrage en trois tomes : Les origines du totalitarisme

découlent et réponds sommairement aux questions que peuvent se demander les lecteurs en lisant ces lignes. Pour expliquer ce phénomène d’obéissance, l’auteur illustre ses propos par les écrits d’Hannah Arendt à propos d’Eichmann lors de son procès. Milgram insiste sur la banalité des statuts des sujets et sur le fait que beaucoup de ceux qui lisent l’expérience disent « je ne serais pas allé jusque là » alors qu’en réel, leurs actions seraient différentes sous pression. Il souligne aussi le

Comment les grandes puissances victorieuses sont-elles parvenues à dénazifier l’Allemagne ? Pourquoi la sortie du totalitarisme soviétique est-elle si laborieuse ? I. La dénazification de l’Allemagne (1945-1949). A. Extirper le nazisme. B. Le procès de Nuremberg II. La fin du système soviétique. A. La déstalinisation et ses limites. B. Gorbatchev et la disparition de l’URSS 1) La perestroïka et la glasnost. 2) La faillite du système. 3) La fin du système.

Le processus de sortie du totalitarisme est dans ce cas progressif, et il n’aboutit à la chute définitive du régime que dans la dernière décennie du XXe siècle. Comment l’Union soviétique disparaît-elle ? I. La dénazification de l’Allemagne et le procès de Nuremberg Au lendemain du conflit, l’Allemagne est exsangue –docs.1 : « Des Berlinois ramassent du bois… » et 2 : « Le désespoir des populations » p.186. À l’issue des conférences de Yalta (4-11 février 1945) et de Postdam (17 juillet-2 août 1945)

aux victimes passives du génocide -mémoire minoritaire: 75 000 Juifs sont déportés, seuls 2 500 sont rescapés (effectif faible par rapport aux 40 000 déportés de retour des camps Impact du contexte international -le procès Eichmann = un tournant En 1961, Adolf Eichmann, organisateur de la « solution finale » jugé à Jérusalem Parole donnée aux témoins, survivants. Mémoire juive sur le devant de la scène. Transmission du souvenir. -la guerre des Six Jours (1967) fait craindre la destruction

La loi peut-elle être juste ? Eichmann est un haut fonctionnaire nazi qui a participé à l'extermination des Juifs et des minorités européenes lors de la Seconde guerre mondiale. Pour échapper à son procès, une fois la guerre finie, il s'enfuit en Amérique du Sud mais est capturé quelques années plus tard par un commando israëlien qui l'amena en Israël pour l'y juger de ses actes. Eichmann se défendit en disant qu'il s'était contenté d'obéir à la loi du régime nazi. La loi est un terme générique

rationnel de préserver l’humanité dans sa globalité. Le mal consiste en la liberté mal employée, il est de la responsabilité de l’homme. De son côté, la catégorie de « banalité du mal » renvoie à l’hypothèse émise par Arendt dans son ouvrage sur le procès d’Eichmann à Jérusalem (de 1960 à 1962), fonctionnaire allemand qui revendiquait de ne pas être jugé par les Juifs pour crime contre l’humanité, au nom de son innocence relative : il s’occupait de la régulation des chemins de fer sur le territoire

de confession juive exilée aux États-Unis dans les années 30 écrit: « Les origines du totalitarisme » qui va lui donner une réputation internationale assiste au procès d'Adolphe Eichmann à Jérusalem: jugé à Jérusalem Arendt en fait une chronique : « Eichmann à Jérusalem », le sous-titre de celui ci « De la banalité du mal » Second ouvrage :“qu’est-ce que la politique?”:  La politique comme relation: “la politique prend naissance