Le Procès Eichmann

Eichmann Si le cas d’Eichmann continue de soulever de vigoureuses controverses, ce n’est assurément pas en raison de doutes sur sa culpabilité. Eichmann doit être rangé parmi les criminels les plus éminents de l’Histoire, cela est de l’ordre de l’évidence. Les témoignages oraux, écrits, filmés, qui furent produits sur le système concentrationnaire nazi depuis les années d’après-guerre jusqu’à nos jours ont largement rendu compte des atrocités nazies, et la participation active d’Eichmann à ce carnage

Hannah Arendt définit Eichmann comme un être banal, en ce sens elle introduit une notion novatrice du Mal : « la banalité du mal ». A : Eichmann, qui avait joué un rôle non négligeable dans la déportation des juifs, durant la seconde guerre mondiale, apparaît aux yeux d’Hannah Arendt d’une banalité si affligeante qu’elle le décrit comme un homme commun, moyen En Avril 1961 Hannah Arendt est envoyée comme journaliste reporter à Jérusalem .Son rôle est de couvrir le procès d’un responsable nazi

PORTRAIT D’EICHMANN – ECJS Le 11 avril 1961, débutait à Jérusalem le procès Eichmann. 15 ans après Nuremberg, grâce à l'arrestation et l'enlèvement par les agents du Mossad israélien du criminel nazi Adolf Eichmann, s'ouvre donc un nouveau chapitre de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale. Adolf Eichmann né à Solingen le 19 mars 1906, était un haut fonctionnaire allemand sous le Troisième Reich, un officier SS « Obersturmbannführer » (comparable à lieutenant-colonel dans l'armée) et membre

par quels moyens cette mémoire individuelle se convertie-t-elle en mémoire collective ? Dans un premier temps nous allons étudier la situation des survivants juifs après la Shoah, ensuite l’avènement du témoin dans le procès Eichmann. Et enfin sa comparaison avec d'autres procès. Le document « L’avènement du témoin »,écrit par A. Wieviorka en 2001, tiré du livre « La mémoire de la Shoah », est un texte représentant le regard d'une historienne sur le traitement des victimes du génocide et celui

Karine Tremblay Léa Tremblay Chloé Tremblay-Houde L’être humain 340102MQ-000180 « Le procès d’Adolf Eichmann » Travail présenté à Mme. Julie Gauthier-Dion Cégep de Jonquière Remis le jeudi 19 avril 2O12 On cherche à savoir si Adolf Eichmann est responsable ou non de l’exécution de centaine de milliers de juifs suite aux ordres qui lui ont été commandées. Il a été affecté à l’organisation de la déportation des juifs afin de les exterminer physiquement. L’accusé

importante. Annette veut comprendre les différentes figures du témoin, et leur modification dans le temps. Elle analyse tout d’abord les témoignages de ceux qui n’ont pas survécus. Elle passe ensuite aux témoignages émergeants à la suite du procès Eichmann, avant de terminer par l’analyse de la notion « l’ère du témoin » d’aujourd’hui. I- Témoigner d’un monde englouti Annette utilise les écrits d’Emmanuel Ringelblum pour pouvoir affirmer que les écrits se faisaient dans l’urgence pour témoigner

Hannah Arendt – Eichmann à Jérusalem Le livre étudié est Eichmann à Jérusalem, c’est un livre philosophique de Hannah Arendt, ce livre a été en 1963. Ce livre a donné lieu à de nombreux débats depuis sa publication et encore aujourd’hui. J’ai choisi ce livre car il permet d’exploité le point de vue de Hannah Arendt qui est juive lors du procès du d’un des

  Concrètement, c’est pour deux raisons assez différentes que je m’intéresse aux activités de l’esprit. Tout a commencé quand j’ai assisté au procès Eichmann à Jérusalem. Dans mon rapport, je parle de la « banalité du mal ». Cette expression ne recouvre ni thèse, ni doctrine, bien que j’aie confusément senti qu’elle prenait à rebours la pensée traditionnelle - littéraire, théologique, philosophique - sur le phénomène du mal. Le mal, on l’apprend aux enfants, relève du démon il s’incarne en Satan

Fiche de lecture Eichmann à Jérusalem, Hannah Arendt Née en 1906 aux alentours de Hanovre, en Allemagne, Hannah Arendt étudiait la philosophie et la théologie à Marburg, ainsi que plus tard à Freiburg et Heidelberg. Travaillant dans la recherche sur le romantisme allemand, elle était elle-même directement touchée par la politique antisémite des nazis. Après une courte incarcération en 1933, elle fut contrainte à l’émigration aux États-Unis. Même si elle adopta la nationalité de son pays d'accueil

autorité supérieure ? Hannah Arendt évoque cette question dans La Vie de l’esprit avec le procès Eichmann. Adolf Eichmann était un haut fonctionnaire nazi chargé de la déportation des Juifs d’Europe. Lors de son procès qui l’accusait notamment de « crime contre l’humanité », il a plaidé sa non-responsabilité en prétextant qu’il ne faisait que son devoir de soldat. Hannah Arendt s’aperçoit que durant son procès il est apparu incapable de juger ses propres actes, de penser ses conséquences. Nous pouvons