Le Rationalisme Appliqué Descartes

mimétique donnent son style à la chasse aux sorcières à la française. Le goût de la délation s'est propagé dans les rédactions : on y dresse des listes de suspects, on y inventorie les « ambigus » et les « équivoques » (les « pas clairs »), on s'y applique à surveiller de près tous les manquements au « correctivisme » idéologique. Un conformisme suspicieux s'est étendu sur une grande partie de la presse, qu'elle soit dite d'opinion ou se dise d'information. » P.A Taguieff, « Les écrans de la vigilance

cette notion là a été forgé dès la renaissance dans l'idée du rapport aux modèles antiques. Idée de modèle classique qui a une valeur didactique, un modèle a imité. C'est seulement avec l'encyclopédie qu'on commence à dire que ce mot pourrait être appliqué aux bons auteurs du 17 et du 18ème siècle. A ce moment là classique commence à être utilisé pour définir la littérature dramatique du 18ème siècle. Mais classique n'est pas complètement positive. Classique peut aussi vouloir dire « scolaire ». Le

qu’il n’y a pas d’objet réel existant dans le temps et l’espace qui leur échappe. Si les mathématiques (que Leibniz appelle pour cela « pures » par opposition à leurs « applications »), bien que ne portant pas sur le réel sensible, peuvent s’y appliquer, c’est dans la mesure où l’ensemble du réel est logiquement une partie du possible ; mais précisément, pour passer des mathématiques à leur application au réel, il faut que l’expérience apprenne quelle partie du possible étudié mathématiquement

devise de Kant : « Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières ». Comme nous l’avons déjà signalé au cours d’architecture et société, cet état d’esprit rationaliste provoquera en France (dans le sillage de Descartes, précurseur des Lumières) une attirance et une passion sans bornes pour la science. Vous vous rappellerez que l’Encyclopédie dirigée par Diderot et d’Alembert exprime parfaitement cette passion pour les sciences et les techniques. En participant

qu’il n’y a pas d’objet réel existant dans le temps et l’espace qui leur échappe. Si les mathématiques (que Leibniz appelle pour cela « pures » par opposition à leurs « applications »), bien que ne portant pas sur le réel sensible, peuvent s’y appliquer, c’est dans la mesure où l’ensemble du réel est logiquement une partie du possible ; mais précisément, pour passer des mathématiques à leur application au réel, il faut que l’expérience apprenne quelle partie du possible étudié mathématiquement trouve

aux philosophes d’accomplir cette double tâche sans déterminer les processus psychologique accompagnant cette recherche. 1) Le moment du savoir : Pour les uns, il y a en l’homme des vérités innées et qui sont liées à notre esprit ; il s’agit de Descartes qui a dit : « je pense donc je suis ». Pour les autres, seule la sensation est source de connaissances, il s’agit des empiristes. Or ce problème est essentiellement un problème psychologique. C’est par un ensemble de processus psychologique que

doit reposer sur l’assentiment de tous. Aristote distingue 3 rôles qui se complètent : -l’homme politique : savoir diriger la cité en s’adaptant aux situations particulières et au cas particuliers, il doit avoir bcp de sagesse pratique pour appliquer la loi raisonnablement. -nomothète : le législateur, il a la responsabilité de trouver les règles générales qui permettent de gouverner la cité, il doit chercher à définir les principes qui feront de la cité le lieu d’une vie heureuse et bonne.

premier groupe : philosophie comme réflexion critique : Socrate | Deuxième : philosophie comme art de vivre : Socrate ; stoïciens, épicuriens, sceptiques grecs | Troisième : philosophie comme métaphysique (savoir absolu) : philosophes du 17ème (Descartes, Leibniz, Spinoza) ; pré-socratiques | Nous cherchons ce qui peut bien être commun à ces types de discours ou plus généralement d'activité. Ce qui présuppose, bien entendu, qu'il y a des ou un point commun à ceux-ci, sans quoi, nous n'aurions aucune

constatée pour comme disait Georges Gusdorf faire passer la connaissance de l’ordre du muthos (mythe) explication par le recours aux ressources imaginatives à l’ordre du logos où s’affirme la prérogative de la raison sur celle du mythe. Descartes (1591 - 1650) R. Descartes, Méditations métaphysiques (1641), « Première médiation « , Flammarion, Paris, 1979, pp.67-69, In : Pratique de la philosophie de A à Z, Hatier, Paris, 1994. Le doute cartésien « Il y a déjà quelque temps que je me suis aperçu que

Elle favorise les chrétiens à favoriser leur salut de l’âme, elle s’oriente contre le péché. L’utilisation de jurisprudence suppose deux éléments : on a accès aux décisions judiciaires, elle sont publiées, diffusées ; quel principe de droit est appliqué, affirmé ? - Eléments matériel et intellectuel. Mais ces deux principes font défaut à l’époque. A défaut de ces deux éléments on ne peut pas avoir de jurisprudence au sens moderne, tel qu’on l’entend aujourd’hui. Les acteurs judiciaires ont contribué