Le Regard froid

pourtant je suis là dans une pièce réfléchissant. Elle est de taille moyenne, plutôt sombre, propre et rangée mais qui semble remplie seulement de vide. Je regarde autour de moi ; des meubles, des objets certains me sont précieux et d’autres moins. Je suis dans ma chambre un soir de vacances et pourtant je n’ai rien à faire, rien a par regarder autour de moi. Il y a quelques minutes je me trouvais devant un bon film le temps passait vite et je me sentais bien, c’est drôle comme le temps peut se ralentir

REECRITURE C'était un matin de mars. J'attendais le bac dans le froid. J'avais l'habitude de me sentir observée, car j'étais la seule personne blanche à le prendre. Si cette particularité me paraissait insignifiante, elle avait l'air incroyable pour d'autres. Je ne pretai guère attention aux regards des gens, qui eux-mêmes s'habituèrent rapidement à ma présence. Je frottai mes mains pour les réchauffer, lorsque je vis une limousine noire et brillante s'arrêter sur le bord de la route. Un homme

« il charmait à la facon du serpent qui fascine l’oiseau » (l29- 30). La tempete enfin calmée, il parti, laissant derrière lui une Edwige ravagée et en pleure. Ainsi, elle d'accouche d’« enfant est tout blanc et tout vermeil [...] mais a le regard noir de l’étranger » (l57-58) . Le comte tient sa promesse et fait de magnifiques cadeaux à l’église en l'honneur de l’enfant baptisé Oluf. Comme le veut la tradition, un astrologue calcul le thème astral de l'enfant. Mais après plusieurs vérifications

moi comme une douce mélodie, et tes pensées n'entraînent plus loin que tu ne serais imaginer. Ton bonheur emplit mon coeur, et tes sourires me rendent heureux. Quand tu perds ta joie de vivre, et que je vois ta flamme s'obscurcir à la lueur de mes regards, je perds alors tous mes mots. Je vais donc tout tenter pour te faire retrouver l'habit qui te va si bien. T'habiller de ton plus beau sourire est mon seul but. Te voir heureuse est, pour moi, la seule chose qui vaut la peine d'être vécue. T'avoir

blanches et les jardins de palmiers. Ce qui est certain, c'est qu'il venait de très loin, de l'autre côté des montagnes, de l'autre côté de la mer. Rien qu'à le voir, on savait qu'il n'était pas d'ici, et qu'il avait vu beaucoup de pays. Il avait ce regard noir et brillant, cette peau couleur de cuivre, et cette démarche légère, silencieuse, un peu de travers, comme les chiens. Il avait surtout une élégance et une assurance que les enfants n'ont pas d'ordinaire à cet âge, et il aimait poser des questions

répétition. Elle est en fauteuil roulant dotée d'un corset siège, elle y est maintenue par des lanières dorsales et ventrales. La particularité de V. est que ses membres sont en perpétuel mouvement. Elle ne peut communiquer verbalement, mais utilise le regard, le sourire et le rire pour s'exprimer. De même, elle peut manifester un visage fermé lorsqu'elle n'est pas contente. De ce fait les actes de la vie quotidienne sont des moments demandant beaucoup d'attention de la part de l'équipe, d'où l'importance

EL TEXTE « Le Mendiant »Instabilités politiques et mutations sociales marques le 19eme siècle, après les espoirs déçus de la Révolution française. Dans un premier temps, les écrivains romantiques expriment donc un désenchantement. Se développe alors ce que Musset appel « le mal du siècle » dont le héro romantique Victor Hugo se fait le chef de file. Ecrivain et homme politique considéré comme le plus important des écrivains romantiques de la langue française, il s'adonne à tous les genres. En 1868

lit au centre avec à sa gauche une table de chevet, à sa droite un petit bureau en bois. Dans le lit, marc, ainsi qu'une autre personne à peine visible sous les draps. Marc, habillé d'un pyjama, se lève et s'étire. Long bâillement, long silence. Il regarde dans le vide et semble légèrement alcoolisé. Il s'assoit sur le bord du lit, se retourne vers la forme sous les draps. Il se penche et cherche du bout de ses mains ses pantoufles puis les enfile. Il attrape un verre de vin disposé sur la table de

cinquantaine. De belles rides, des mains avec un contour noir autour des ongles. Il me rappelle le personnage principal du film russe « L’été froid de 53 ». On se sent en sécurité à ses côtés. Dix minutes m’ont suffi pour comprendre tout cela. Il est maigre et sombre. Une cigarette en permanence entre les doigts. Un trou sur sa flanelle près de l’aisselle. Un regard moqueur et en même temps humilié. Des yeux respirant la bonté et de l’ironie, un peu bachkirs ou kazakhs, bien qu’il soit français. Il enlève

anéanti par l’explosion... Le suisse ouvre la porte... Et c’est lui, ce bon suisse prévenant, aux yeux bleus, au regard franc, aux nombreuses décorations militaires, c’est lui qui ouvre de ses propres mains la porte terrible... — Ah ! fit tout à coup le ministre à haute voix ; lentement il enleva les mains de son visage. En regardant dans l’ombre, bien loin devant lui, d’un regard fixe et attentif, il tendit la main pour tourner le bouton de la lampe. Puis, il se leva et, pieds nus, fit le tour