Le Resistancialisme

la construction de la mémoire nationale. → http://www.ujfp.org/spip.php?article3092 -Le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon le 19/12/1964. Cérémonie présentée par André Malraux le 19 décembre ; son discours marque le sommet du résistancialisme. Jean Moulin fait figure de martyr. Il a unifié la résistance sous l'ordre du général de Gaulle. Mort sous la torture il n'a jamais rien révéler. Le général de Gaulle décède en 1970. -Plus d'une vingtaine de musées sont construit entre 1960

(donner l’exemple). - En 1947(51,53), loi de l’amnistie pour réduire les emprisonnements, mais le procès d’Oradour-sur-Glane pose la question des « malgré-nous » (qualifie les Français qui ont été obligés de collaborer avec les SS). B) Le résistancialisme Question : Quel sentiment De Gaulle souhaite-t-il apporter à travers son discours ? Du fait de la présence du général De Gaulle à la tête de l’Etat de 1944-46 et 1958-59 c’est la mémoire Gaulliste qui domine au lendemain de la guerre. Elle

18 Juin 1960 au mont Valérien, on inaugure le mémorial des morts de 1000 personnes, ainsi que du groupe Manouchian. Des stations de métro ou des rues sont rebaptisé en l’honneur de nos héros, pour ne pas qu’ils tombent dans l’oubli. Le terme résistancialisme est créé par Henry Rousso en 1990, dans son livre Le syndrome de Vichy. Malgré cela existe des mémoires plurielles : La mémoire Gaulliste, qui vénère de Gaulle et qui insiste sur la dimension militaire de la Résistance. La mémoire communiste

trop de chichi, tu sais ça a été vite fait, (rire) puisque nous n’avions pas le droit à la lumière ni rien. C’était l’extinction des feux à telle heure ! * III/ Les Landes en 1944 : une libération vécue et racontée : a)La naissance du « resistancialisme » : Gaullistes et communistes C : Oh ça devait être marrant finalement ! (rire) Moi le seul évènement heureux que j’ai vécue durant la guerre était celui de la libération ! Le vacarme qu’il y a eu dans la rue quand Les allemands sont partis 

du policier français gardant le camp de Pithiviers). Les Historiens identifient même un « mythe Gaullien » d'une France où toute la société aurait résisté afin de se donner bonne conscience et même justifier l'injustifiable. On parle alors de résistancialisme, la mémoire officielle et collective devient absolument sélective. Lors des procès de la Libération, les dirigeants de Vichy sont condamnés pour haute trahison ; la déportation des juifs n’est évoquée que dans le cadre global de la collaboration

Chirac) reconnaît, le 16 juillet 1995, 53 ans après la rafle du Vel’d’Hiv, la responsabilité de l’Etat Français (de Vichy) dans la déportation des juifs de France. Ce discours illustre bien l’évolution de la mémoire officielle qui passe du mythe de résistancialisme forgé par de Gaulle en juin 1945 à Paris, et qui avait d’abord pour but de persuader les alliés du rôle actif des armées françaises et ainsi assurer à la France une place dans le camps des vainqueurs, à l’oubli volontaire (dans les années qui

d’Europe : shoah par balles, camion à gaz, chambre à gaz... DOCUMENT 7 : Extraits du documentaire de Marcel Ophüls, « Le chagrin et la pitié », 1971. Questions 1 / En quoi le voyage du maréchal Pétain à Clermont-Ferrand en 1942 remet en cause le résistancialisme ? ! Le maréchal est acclamé par la foule, on voit la collaboration avec le salut nazi. Ce passage contribue à détruire le mythe d’une France héroique. 2 / En quoi le documentaire d’Olphüls remet en cause la thèse du bouclier ? ! le régime de

Libération. * CNR crée en 1943 | * Son martyr reconnu comme l’un des nombreux héros de la Résistance. * Malraux fait de la nation l’héritière unanime et unie de la résistance et de tous les Français, martyrs de la Résistance. C’est le résistancialisme. Il assimile la diversité des résistances à un seul homme. Jean Moulin c’est la Résistance et la France. * Malraux le fait passer au stade de un héros national. * Il souligne son rôle dans l’unification des différents mouvements de résistance

évolué en fonction du contexte national et international, mais aussi du long et lourd travail de mémoire des historiens, des cinéastes, des journalistes, des juges et des groupes particuliers (enfants de disparus, les Justes, etc.). Au temps du résistancialisme gaulliste et communiste a succédé, au tournant des années  19601970, la lente émergence de la mémoire de Vichy et de la Collaboration, ainsi que celle du génocide. Le devoir de mémoire s'impose comme l'un des fondements de notre démocratie.

l’autorité. En 1969, juste après le départ de De Gaulle, est lancé « Le chagrin et la pitié ». Ce documentaire montre la Collaboration, l’antisémitisme, c’est-à-dire une mémoire que la Résistance avait voulu faire oublier. Sa remplace le résistancialisme par la dénonciation d’une France lâche. C’est la première fois qu’il y a une dénonciation. Ceci marque une rupture car on passe de l’image de l’hommage de De Gaulle, de la Résistance, à une dénonciation de l’autorité par rapport à la déportation