Le Rire Paradoxal

venue plus haute au fond de ma douleur Que l'arbre séparé de la forêt sans air Et le cri du chagrin du doute s'est brisé Devant le jour de notre amour Gloire l'ombre et la honte ont cédé au soleil Le poids s'est allégé le fardeau s'est fait rire Gloire le souterrain est devenu sommet La misère s'est effacée La place d'habitude où je m'abêtissais Le couloir sans réveil l'impasse et la fatigue Se sont mis à briller d'un feu battant des mains L'éternité s'est dépliée O toi mon

un artifice provoquant premièrement le rire, à cause d’une exagération grotesque des traits des masques que portent les acteurs, le masque transforme l’être humain en une caricature, c’est une déformation de l’homme. En revenant à la Commedia dell’arte, Matamore masqué est un vantard qui se prend pour un héros, alors qu’il est véritablement un simple soldat qui vente d’exploits imaginaires. C’est un personnage exagérer, ce qui provoque immédiatement du rire, son masque accentue aussi fortement le

Sganarelle Sganarelle, en tant que valet, n'est protecteur de la foi que par peur de l'au-delà. Il vient en contrepoint apporter de l'humanité et du rire à une pièce qui sans lui aurait été bien noire. Sganarelle mêle souvent les dictons populaires, fait preuve d'un certain bon sens, mais reste assez maladroit. En revanche, l'éloge paradoxal (le célèbre éloge du Tabac, acte I, scène 1) est un procédé littéraire complexe. Il s'adresse à Gusman, le valet de Done Elvire de manière déconcertante :

aventures de Don Juan mais n’approuve pas tout ce qu’il fait ni toutes les décisions qu’il prend mais l’admire cependant en secret. Le couple Don Juan/ Sganarelle est inséparable et l’un ne peut pas vivre sans l’autre. De plus, leur relation est paradoxale : Sganarelle vit à travers Don Juan : il se définit à travers lui, l’imite et tente de lui ressembler. Il est fasciné par son maître et ne pourrait plus se passer de lui. Don Juan quant à lui a besoin de Sganarelle, car à force d’être tyrannique

Lecture du Rire d’Henri Bergson, chapitre III Lecture du Rire d’Henri Bergson, chapitre I.1, I.2 et chapitre III Notions du programme en jeu : la société, la liberté, la raison et le réel, la matière et l’esprit, la vérité, l’art, le langage, le vivant, le désir Chapitre I – Du comique en général. Le comique des formes et le comique des mouvements. I.a) §1 - Position du problème et enjeux . Qu’est-ce que le rire ? Un mouvement spontané et incontrôlé du corps manifestant une sorte de

défendre la foi » et D'Aubignac critique ce « mélange de sacré et de profane »13. Un libellé anonyme l'accuse de « plaisanter avec la religion », de « vanter le libertinage », de mettre « Dieu entre les mains d'un athée qui s'en rit et d'un valet qui fait rire les autres » et de « mettre en scène débauche et sacrilège par intérêt démagogique »14. Une défense se met en place, deux billets également anonymes parlent de vengeance contre Tartuffe, nient l'apologie du libertinage montrant que Dom Juan n'en présente

violente d'un état morbide, survenant en pleine santé apparente (crise d'appendicite, crise de goutte, crise d'épilepsie, crise de colique néphrétique, etc.). » « Grave pénurie de quelque chose : Crise du logement. » « Familier. Hilarité générale, fou rire : Quelle crise on s'est payée ! » D’après ces définitions, on s’aperçoit de la vaste notion de crise. Familièrement, je parlerai de « pétage de plomb » qui renvoie à une perte de contrôle de soi-même que ce soit au niveau émotionnel (forte émotion ;

d'exposition est semble superflue 1) Objet de l'éloge Didascalie d'ouverture: tabatière *Sg. au public: «vous» = «tu»: Gusman *vers 1 à 12 : 3 «tabac»+ pr.p. «il», «en» Eloge paradoxal: tabac= trivial, banal, ne mérite pas d'être évoqué = évocatoion élogieuse: *réf. Nobles: Aristote= anchronisme --> rire * alex. censuré vers3-4: pompeux, allure d'aphorisme *association vie et tabac/ bonheur --> Tonalité héroï-comique (ton de la tragi-comédie) 2)Les vertus du tabac La civilité

2.4. Les conceptions classiques du rire et de l’humour Nous nous proposons dans cette partie, de survoler quelques notions théoriques au cours des siècles (approximativement jusqu’aux années 60) de théories sur le rire. De nombreux auteurs ont déjà énormément travaillé dans sur ce sujet. Nous nous envisageons donc l’essentiel.Les théories de la supérioritéCe sont certainement les théories les plus anciennes puisque l’on en retrouve les premières traces dans l’Antiquité grecque

de tons, de registres et sa dimension ethnographique. Grande maîtrise de la narration. Dimension humaniste profonde dans son regard sur une humanité « une ». Un des textes fondateurs du mythe du "bon sauvage". Mais aussi récit autobiographique paradoxal : le "je" n'en est pas le sujet. (comparer avec l'entreprise de Montaigne). Présence de Dieu (voir fin) Le voyage y est à la fois concret et mental, par ses parallèles fréquents entre le Bresil et la France, il fait voyager son lecteur aussi