Le Rire Paradoxal

et caractère outrancier ridiculisant les propos de l’énonciateur 2) Le caractère paradoxal et choquant des propositions présentation positive d’idée généralement considérées comme positive, et réciproquement 3) Le décalage entre le ton solennel et l’absurdité des propositions faites ou des situations évoquées ex. du médecin garde de la moralité et de la capture de l’idée « pieds et poings liés » T. Toutefois, le rire est ici grinçant, et cache une visée argumentative extrêmement critique, voire polémique

évènements. Puis brusquement, le film bascule dans la tragédie et le pathétique lorsque nos trois personnages se retrouvent déportés. Confronté au monde réel, Guido triomphe et surpasse les obstacles au fil de sa vie, par l’art de la comédie et du rire. Tout au long de la première partie, il se sert de son personnage de clown dans n’importe quelles situations, même les plus banales : par exemple dans la scène avec la langouste, il passe une sorte d’examen pour s’initier au travail de serveur face

émotions se teintent d’une dimension symbolique. Ainsi, les rires finals ne sont pas anodins. p87 : « On entend pour la première fois les bruits humains de la foule invisible : ce sont des éclats de rire, des murmures, des « chut », des toussotements ironiques » En effet, pour le dramaturge, le rire « est l’aboutissement du drame. On rit pour ne pas pleurer. » b/ des personnages tragiques ou comiques ? Dans Notes et contre-notes, Ionesco définit ainsi ses personnages : « Les personnages

annonce qu’il est là pour «diriger avec impartialité les débats d’une affaire qu’il veut considérer avec objectivité.»4 Le déroulement du procès nous montre finalement le contraire de ce que le président prétend faire. C’est cette contradiction paradoxale et cette dichotomie entre les propos et les faits du président qui font naître l’atmosphère humoristique du récit et c’est cette dualité qui crée la situation comique qui nous entraîne jusqu’aux sourires amers. 93 Synergies Turquie n° 2 - 2009

entre Sganarelle et Dom Juan) et traitant de la vertu et des devoirs de l’homme. Giovanni Dotoli, développe, quant à lui, l'idée que la pièce est en fait une comédie burlesque. Il y note en effet une discordance dans l'énonciation, des aspects paradoxaux, un esprit de dérision, un mélange de ton, de la démesure, une organisation du suspens avec coups de théâtre. Robert Horville abonde dans son sens en signalant les nombreuses ruptures de ton, et en montrant que les personnages semblent ne pas se

assimile le regard qui accède à l’intérieur, au regard qui accède à l’intérieur de soi. Et tout cela par un processus de découverte de soi et de sa propre existence. I) Le 1er mouvement du poème (§1). -L’observateur et sa situation : Caractère paradoxale de la situation : « fenêtres fermées », « du dehors », caractérisée par 5 adjectifs au superlatif « plus.. » →La description semble suggérer ici un tableau. Le poète met en avant le pouvoir suggestif de la fenêtre : « Ce qu’on peut vois au soleil

couteau à figure » l.8. Lorsqu’enfin il monte sur son cheval il ne le maitrise pas du tout : « arrêtez ma bête ! »l.21, puis il finit par tomber par terre. La scène se finit donc par la chute du Roi illustration d’un comique de geste qui provoque le rire chez le lecteur. Cette situation comique conduit la mère Ubu ainsi que le lecteur à se moquer de lui. Le père Ubu n’a pas l’étoffe d’un roi ; il en devient ridicule par le comique de caractère notamment par sa cupidité et sa bêtise. Ainsi la

Alternance des rimes féminines et masculines montrent aussi la lutte entre les sens (l’amour pour la femme: rimes féminines) et la raison (rimes masculines). e. ses sens se rebellent ce qui le déchire de douleur f. Pourtant la douleur du poète est paradoxale car, - nous le verrons dans la deuxième partie - elle stimule l'écriture et donc est essentielle à Maurice Scève. 2. La délivrance (liberación) à travers l’écriture // élévation de l’amour au néoplatonisme a. On découvre que le poète tente

par une tirade faisant un éloge paradoxal, celui du tabac, il n’en est pas moins que cette première scène peut se lire comme un scène d’exposition. En effet, cette scène commence par éveiller la curiosité du lecteur par un éloge paradoxal qui annonce une tonalité comique, elle reprend la traditionnelle discussion entre personnages qui se doivent de présenter la situation et Sganarelle fait le portrait de son maître, en cela il présente le héros. 1) Un éloge paradoxal La scène s’ouvre donc sur une

démystification joyeuse. Le premier degré est redonné. Bons vivants vs. ceux qui les menacent dans leur recherche du bonheur (vieillards, militaires, ecclésiastiques, chefs de famille). Enfance, oiseau-liberté mais aussi souci p.151, 226. Femme, rire, printemps, folie, soleil, rêve, jeunesse, rouge. Le thème de l'argent et de la guerre sont liés. Champ sémantique de la pourriture jusqu'à celle de la parole (dents abîmées) vs dents blanches des vivants (33,239,86). Monde comme amour et langage