Le Rire Paradoxal

fillette ! En grandissant, l'enfant affirme sa différence sexuelle : au conditionnement de la petite enfance succède le désir d'identification avec le parent du même sexe dont il fait son modèle. Le jouet est un moyen pour l'enfant de vivre "pour de rire" à la façon des adultes. Les enfants reproduisent donc ce qu'ils croient être la fonction du papa ou celle de la maman. Ainsi, la petite fille cuisine, lange son poupon, fait belle sa poupée-mannequin, joue à l'infirmière… Le garçon conduit motos et

argumente le plus et qui semble mener le jeu et remporter cette joute oratoire. Des éléments semblent indiquer que le premier interlocuteur soit Diderot. On pourrait ainsi se demander : Comment se définit un grand comédien ? Quelle est cette dimension paradoxale ? Le théâtre est-il représentatif de la société ? Nous tacherons de répondre à ses questions à travers une lecture thématique qui dans un premier temps traitera de la question de la sensibilité, dans un second temps, les éléments qui font un grand

l’unité de lieu est respectée. De plus, la représentation de la pièce jouée par Clindor et sa troupe reste en dessous de vingt quatre heures et l’action est Alcandre, essayant de convaincre Pridamant des bienfaits du métier de comédien. Ce respect paradoxal des règles de l’unité sommé avec la multiplicité des genres et des niveaux d’intrigues rend la pièce unique en son genre et bouscule les pièces dites plus classiques et leur construction plus naturelle. Ainsi, l’œuvre de Corneille peut être considérée

gladiateurs. Aujourd'hui encore, ces divertissements, pièces de théâtre et matchs, sont très prisés. Ainsi, Ionesco, auteur dramatique contemporain, sans doute soucieux d'attirer à nouveau le public dans les salles, établit une analogie qui peut paraître paradoxale entre une pièce de théâtre et un match. En quoi ces deux phénomènes se ressemblent-ils ? La comparaison, un peu provocatrice, n'a-t-elle pas des limites, définies par les spécificités du genre théâtral ? Au fond, pièce et match n'ont-ils pas des

cause « de ceci, de cela, de ce qu'il pleut... ». Ceux-ci accélèrent le rythme du vers, et donnent l'impression d'une plainte infinie. L'homme est ici perçu comme un individu blâmant Dieu continuellement et en toute circonstance. Il paraît donc paradoxal, puisqu'il blâme un Dieu qu'il craint cependant : il fait la charité afin de s'assurer une place au Paradis. Encore une fois, l'orgueil de l'Homme est dénoncé puisque ce-dernier cherche son confort présent et futur plutôt qu'un épanouissement religieux

1 Contexte : Objet d’étude : Le théâtre Registre : Comique Type de sujet : Commentaire littéraire Texte étudié : Dom Juan, Acte I, scène 1 Auteur : Molière (1622, 1673) Le plan du commentaire : I. Une scène d’exposition 1) Un éloge paradoxal 2) Une scène pour exposer la situation 3) Le portrait de Dom Juan II. L’inscription de la pièce dans une idéologie 1) Libertinage et matérialisme 2) L’imitation inavouée du valet 3) La critique implicite de la religion Le commentaire rédigé

fait qu'Angiolina se force, et que c'est pour elle un effort à fournir que de paraître quelque peu émotionnée par ce qu'elle est en train de dire. Mais c'est un échec car l'envie de rire prime, « effort brisé soudain par une grande envie de rire ». Cette situation n'est pas vraiment censée provoquer en elle un fou rire, mais non seulement elle ne parvient pas à ressentir le moindre sentiment de compassion mais en plus elle n'arrive pas à garder son sérieux alors que la situation l'y obligeait. Puis

lesquels se débattent les personnages pour nous en dégoûter. On dit que la tragédie est toute-puissante. Elle propulse la littérature à son apogée, car le héros atteint des sommets de lucidité qui ne pourront être égalés. Toutefois la catharsis reste paradoxale car c'est une notion négative; à travers la terreur et la pitié qui en sont ses procédés, mais qui est reliée à la notion de plaisir. C'est ainsi pour cela que Platon condamne la théâtre dans la République (il est si pervers que l'on prend plaisir

tous les mêmes mœurs, celles de l’érotisme et de la chair. Le climat seul fait loi, ramenant l’homme à un aspect primitif où tous se comprennent sans recours à l’usage conventionnel du langage. C’est le cas par exemple pour l’Allemande éclatant d’un rire invoquant le marivaudage, le badinage. La caméra fait par la suite un gros plan sur un Italien regardant la poitrine d’une femme alors que celle-ci lui parle d‘archéologie. Le cinéaste nous livre ici un regard satirique sur le cliché du macho Italien:

(statue animée), de la bienséance (mort sur scène) : « un feu invisible me brûle » + dénouement immorale. d) Un dénouement immoral C’est Sga, un bouffon valet qui tire la morale de la pièce. Sa réplique « Mes gages, mes gages » suscite le rire du public alors qu’une punition divine vient d’avoir lieu. Victimes de DJ certes vengées mais non dédommagées. Le personnage de Dj persiste dans ses défis, il ne se repend pas, reste noble et héroïque devant la mort : « où va-t-on ». Il attire la sympathie