Le Roi Et La Res Publica

l'organisation politique était fondée sur une idée abstraite : la res publica. C'est l'équivalant de l'Etat. Les romains étaient donc organisés en une politique dont le gouvernement devait servir l'intérêt général et non l'intéret public. Chez les peuples germaniques en revanche il en va différemment. Ces peuples ont une autre conception du pouvoir. A l'origine, le pouvoir du chef repose, pour eux, sur ses liens personnels avec ses sujets. C'est la res privata. La royauté mérovingienne s'inspire t-elle des

trois types d’explication. L’auteur attribue d’abord ce déclin des ingenia au relâchement des mores et à l’influence corruptrice du luxe, en reprenant ainsi un thème diatribique traditionnel (Contr., 1, praef., 7) : in deterius deinde cotidie data res est, siue luxu temporum‚ nihil enim tam mortiferum ingeniis quam luxuria est… “chaque jour nous a entraîné vers la décadence, soit par suite du luxe de notre époque (car rien n’est si funeste à l’éloquence que le luxe)…” La deuxième hypothèse explicative

césar…). Dans ce conflit les juristes et les hommes politiques ont trouvé une 3ème voie. C’est la doctrine de l’Etat qui a comme point de départ la notion de : Res publica (chose politique). De la notion du pouvoir de tous, c’est de cette notion que se dégagera la conception politique dont le fondement est séparé de l’exercice. La res publica est permanente même si ce qui la gère et l’exerce change. De même, ce pouvoir politique subsiste tel quel au travers de forme juridique. Il peut y avoir des organisations

greffe la conception germanique du pouvoir. Le roi est avant tout un guerrier ( cf. le pavois, les reges crinitii ). Tous les guerriers doivent lui prêter le leudesanium et devenir ses leudes. En contre-partie, ils se placent sous sa mainbour ( protection ). En outre, le pouvoir est dans le patrimoine du roi. Il peut donc en disposer, et à sa mort il est partagé entre ses héritiers ( cf. les différentes divisions du regnum francorum ). Le roi fonde son pouvoir sur deux notions, le mundium

aux catholiques et aux réformés calvinistes, et qui tente de ramener la paix. Ce parti réclame un pouvoir royal fort qu’il considère comme la garantie de la paix. Il a écrit les « six livres de la République ». Il entend par République, la « Res Publica », la « chose publique ». Selon lui, la République c’est le Bien Public Il propose une définition moderne de l’État : « La République est un droit gouvernement avec une puissance souveraine, absolue et perpétuelle » L’État est donc la puissance

: ils font certes tomber le roi mais ne savent pas diriger ; ils trouvent un mot pour définir la chose, res en latin - La chose, la cité, ne doit appartenir à personne en particulier (notamment roi)  distinction entre : - le privé susceptible d’appropriation (ex : maison, terre, famille, esclaves), res privata - et la chose publique (ex : les structure du gais), res publica - La cité en tant que corps politique est publique. - Troisième catégorie de bien, res sacra : ni privée, ni publique

politique des germains et celle de la population gallo-romaine. La civilisation franque est la résultante des contacts entre gallo-romains et germains. La civilisation franque est basée sur 3 éléments : le fondement romain : la république (res publica en latin, qui signifie aussi l’Etat) un apport barbare (la Gefolgschaft = la suite du chef) : le chef (l’homme le plus valeureux au combat) a une garde et des collaborateurs. Le lien entre eux est dû au charisme du chef et non dû à la puissance

toutes premieres fouilles avant Pompei. Il profite de cette decouverte en pillant , arrachant les marbres, remontant des colonnes et trois statues antiques. De 1738 a 1745 des fouilles mieux organisees reprennent avec Charles de Bourbon, nouveau roi de Deux-Siciles. Il confie la responsabilite a Rocque Joaquin de Alcubierre, un ingenieur arpenteur espagnol. Le theatre est identifie par une inscription, on decouvre des gradins, le secteur de la Basilique est sonde. La statue de Nonius Balbus

institutions et à imposer sa volonté. (B)L’instauration du principat par Auguste : une ressemblance républicaine En premier lieu dès le début de son règne Auguste va s’efforcer de garder les apparences républicaines, il ne sera pas un roi, mais se fera nommer princeps par le sénat, autrement dit « le premier » qui deviendra par la suite « l’empereur », un titre impérial par excellence. En effet ce dernier va garder les institutions instituées par la république

avec, à sa tête, le doge(proprement : « le duc »). Plusieurs cités italiennes dont Gênes connaissent des régimes politiques que les modernes nomment républiques mais qui sont des aristocraties. La définition humaniste d’un État libre, d’un État sans roi, se trouve chez Bartolus de Saxoferrato (De regimine civitatis, vers 1350), Coluccio Salutati (De tyranno, Florence, 1400) et Leonardo Bruni (Laudatio fiorentinae urbis, 1403-04). Ils utilisent alors le terme latin de civitas(« citoyenneté, ensemble