Le Romancier S Inspire De La Réalité Pour Créer Ses Personnages

« le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours »]           Dans l'intimité d'un face-à-face avec un roman, le lecteur souscrit à un projet : celui d'être amené à s'émouvoir, à verser une larme, à rire seul, à s'apitoyer, à s'indigner, à s'enthousiasmer ou à s'endormir.  Bref, s'il y a des tas de choses que l'on ne choisit pas dans la vie, son voisin de palier, le temps qu'il fait, une chose est sûre, dans  le roman, tout est programmé à l'avance. Etrange, rude constat : le romancier décide

Médecine expérimentale (1865), et suivant sa méthode pas à pas, Zola considère que « le romancier est fait d’un observateur et d’un expérimentateur ». L’observateur choisit son sujet (l’alcoolisme, par exemple) et émet une hypothèse (l’alcoolisme est héréditaire ou est dû à l’influence de l’environnement). La méthode expérimentale repose sur le fait que le romancier « intervient d’une façon directe pour placer son personnage dans des conditions » qui révéleront le mécanisme de sa passion et vérifieront l’hypothèse

ainsi que quelques critiques de pièces d’art. Mais étant déçu par ses contemporains, il parlera beaucoup des faiblesses humaines et de la société de son temps qu’il juge médiocre dans ses récits. Pour ce faire, il mettra en scène des personnages fictifs mais inspirés de faits réels pour décrire sa société et dire ce qu’il en pense. Notre anthologie s’ouvrira sur la nouvelle « Vanina Vanini » parue pour la première fois en 1829 dans la Revue de Paris. Cette œuvre réaliste avec des touches romantiques

Petit » « Le dernier jour d’un condamné » et « Claude Gueux » sont des œuvres engagées politiques. Dans « Les Misérables » épopée sociale dans laquelle se mêle un fondement politique et une composition poétique, les thèmes se répètent et les personnages sont comme des allégories morales, opposant les forces du Bien à celles du Mal du psychisme humain. « Les contemplations » se divise en deux partie : « autrefois » et « aujourd’hui » entre les deux ->mort de Léopoldine (1843). Ce poème s’étend

Flaubert, dont les descriptions expriment les rêveries de ses personnages, ou Paul Bourget, qui commence par l'analyse psychologique pour expliquer les comportement? Sont réalistes, les romanciers qui étudient objectivement les lois de la société; mais ceux qui voient le monde à travers une conscience unique pratiquent ce qu'on nomme le «réalisme subjectif» ou «réalisme de point de vue». En combattant les «notions périmées» (personnage, convention du récit, … ), les auteurs du «nouveau roman» ont

sur le roman peuvent, à plus d’un titre, être également appliquées aux contes et nouvelles qu’il a écrits. Ainsi, Maupassant fait-il remarquer : « Le but du romancier n’est point de nous raconter une histoire, de nous amuser ou de nous attendrir, mais de nous forcer à penser, à comprendre le sens profond et caché des événements. » Le romancier (comme le nouvelliste) apparaît donc comme une sorte de médium pour le lecteur, un guide qui l’encourage à aller au-delà du sens premier de l’histoire qui est

Balzac 1. Un genre conventionnel Sociologie du roman : Le roman n'avait aucune règle, ni convention, d'où une certaine liberté. Il pouvait alors exprimer ce que les genres "nobles" laissaient de côté : évocation des moeurs du temps, personnages proches de la réalité quotidienne. De plus, il atteignait un puplic plus populaire, que la poésie et le théâtre be pouvaient conquérir. L'empire moderne du roman nait avec La Nouvelle Héloïse, qui donne, par le truchement de ses héros, des leçons d'amour

de Gertrude, une aveugle recueillie par un pasteur. Ce dernier ne souhaite lui faire découvrir que les joies de la vie, sans ses peines et inconvénients. Ainsi, lorsque l'innocente Gertrude découvre la réalité et qu'elle tente de se suicider, le lecteur est au bord des larmes. De plus, le romancier quand il écrit cherche à nous montrer son talent. Il a pour but de nous faire apprécier les figures de style qu'il maîtrise. Un roman est appréciable et apprécié quand le style de l'auteur est beau et fluide

roman. Les thèmes abordés concernent principalement l'influence du milieu sur les individus, la vie urbaine ou provinciale et les misères et ascensions sociales. Autant le romantisme était centré sur le regret d'un passé idéalisé ou sur le désir de créer un futur idéal, autant le réalisme s'ancre dans le présent, dans la description du réel, et refuse l'imagination et le romanesque. La littérature devient témoin des changements. Les écrivains réalistes observent et décrivent le monde dans lequel ils

restreint, celui des seigneurs et de leur cour. L'un des auteurs les plus célèbres de cette période, Chrétien de Troyes, a ainsi su, à travers ses romans (Le Conte du Graal, Le Chevalier à la charrette, Yvain ou Le Chevalier au lion, etc.) : * créer un genre narratif, enchaînant des épisodes suivis mais aussi entrelaçant différentes « histoires » ; * célébrer les exploits d'hommes valeureux et exceptionnels dans un temps légendaire ; * mettre en relief les éléments culturels et religieux