Le Roseau Pensant

La vérité est-elle contraignante ou libératrice ? «L'homme est un roseau, le plus faible de la nature,mais c'est un roseau pensant.» Cette citation de Pascal nous permet de comprendre la place qu'occupe l'homme dans le monde : il en est à la fois un objet et un sujet. En tant qu'objet, il obéit à des lois physiques, et en temps que sujet du monde, il est en situation, il participe à l'élaboration du Monde. Si l'on ramène cette citation à la vérité, on peut dire que l'homme, qui est «l'être

Intérêt anthropologique (question qu’est-ce que l’homme ?) Les moyens et les fins (place de l’homme, morale, liberté) La spécificité de l’homme : la culture La condition fondamentale : « l’homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant » Pascal La notion de groupe permet une vie sociale « l’homme est un animal politique » Aristote, cela veut dire qu’il vit dans une communauté (polis = cité) et l’organise la hiérarchise de manière rationnelle.

l’Homme réside dans la connaissance qu’il a de sa faiblesse : « Toutes ces misères-là mêmes prouvent sa grandeur. Ce sont misères de grand seigneur, misère d’un roi dépossédé. » C’est le fameux passage du roseau pensant : « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. » Dans la seconde partie, qui n’est vraiment qu’une ébauche, l’auteur explique la vraie « grandeur de l’Homme avec Dieu ». Si l’incroyance est désormais ruinée, il s’agit désormais de retrouver le

statut animal. Dès lors après Kant qui définit l'homme comme un être « conscient » nous pourrions tenter cette définition : L'homme est l'être qui s'étonne d'exister, un être pensant / conscient. Ou alors suivant les mots de Blaise Pascal : «  l'Homme est un roseau, le plus faible de la nature mais c'est un roseau pensant. »

beaucoup plus de violence. Un de ses texte, Les Pensées (1669) a marqué l’histoire de la littérature et de la pensée. Il suscite la réflexion sur la religion, en réaction au rationalisme naissant. L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser, une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais quand l’uni-vers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue puisqu’il sait qu’il

question entraine le doute et la souffrance. Mais c’est justement cette souffrance, celle où l’Homme découvre sa misère, qui fait également sa grandeur. Dans Pensées, Pascal utilise la métaphore du roseau pour qualifier la position de l’Homme, qui est le roseau le plus « faible de la Nature », mais qui est pensant. Cette conscience permet même aux plus misérables d’être grands par leur sensibilité, leurs sentiments. Le Cogito ergo sum (« je pense, donc je suis ») de Descartes suit cette même position, car

déteste le désordre mais par la pensée de derrière (par l’acceptation et la croyance de la lumière supérieure qui est dieu) Séance 6 : Grandeur de l’Homme Pascal est un philosophe, un apologète, un anthropologue et poète. L’homme ce « roseau pensant » Pensée 104 – 186 L’homme, un animal doué de raison L’homme est distinct de l’animal du végétal : (l’animal agit par instinct, par automatisme et mécanisme, Descartes). (P.98) alors que l’homme possède la raison, l’âme immatérielle

insiste sur le pouvoir que nous avons de dire « je », autrement dit d'être un sujet conscient de lui qui à ce titre peut prétendre à la connaissance mais aussi à la moralité.3] Citations importantes- « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais il est un roseau pensant » de Blaise Pascal, Les Pensées, 1658-1662.- « Je pense donc je suis » de René Descartes, Discours de la Méthode, 1637.- « Toute conscience est conscience de quelque chose » de Husserl. (On parle là d'intentionnalité

vie devient plus dure. En effet, l’inconscience permet de ralentir la pensée puisqu’on ne sait pas a quoi penser. L’homme a toujours, et a toujours eu la possibilité de penser. Pascal a écrit que « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible des roseaux, mais c'est un roseau pensant. » (Pensées) Personne ne peut nous interdire de penser. Ce n’est pas un objet mais une façon de s’améliorer. Pour un grand nombre de philosophes, l’homme est capable de faire et réaliser beaucoup a l’aide de la pensée

Le philosophe Pascal refuse pour sa part l’idée de conscience et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l’Homme mais aussi sa fragilité. « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connait misérable. Un arbre ne se connait pas misérable. Pensée fait grandeur de l’Homme » ou encore « L’Homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature mais c’est un roseau pensant ». On peut interpréter ces métaphores d’une certaine manière : l’homme serait pourvu de la