Le Rossignol De Baudelaire

cohérence de ce corpus, c'est la comparaison faite par chaque auteur avec un animal afin de faire ressortir l'exclusion qu'ils ressentent face à la société et leurs différences. En effet, dans Le corbeau de E. A. Poe écrit en 1845, L'albatros de Baudelaire, écrit en 1861, Les Chants de Maldoror, de Lautréamont, écrit en 1869, et Le crapaud de Corbière, écrit en 1873, le thème de « poète maudit » est récurrent. A l'aide de cette comparaison, quelle image de sa place dans la société chaque poète

démarche aisée. Certains évoqueront la forme, d’autres les sources d’inspiration. Mais les auteurs de la Pléïade au XVI è n’apporteront évidemment pas les mêmes réponses que es Surréalistes au XXè siècle. A qui se fier don ? Ronsard, La Fontaine, Hugo, Baudelaire ou Eluard ? Faut-il se référer à l’esthétique selon Boileau, selon Breton ? Ainsi, il peut déjà être pertinent de s’interroger sur les sources d’inspiration des poètes. Si une certaine unanimité peut se faire autour de la beauté, certains auteurs

LE CRAPAUD pdfEXPLICATION LINEAIRE Le Crapaud Intro: « Le beau est toujours bizarre » est une citation prononcée par Charles Baudelaire à l’occasion de l’Exposition universelle des beaux-arts en 1855. Ce poète maudit fait la critique de l’esthétique dans ces oeuvres tout comme Tristan Corbière, né en 1845 et mort en 1875. Il est un auteur particulièrement excentrique et il est en porte-à-faux avec les mouvements littéraires de son époque donc du 19e siècle; le romantisme et Parnasse qui est

portrait humain, un sentiment, ou bien une peine. Il est vrai que sur plusieurs points les animaux sont les reflets parfaits de l'Homme. Par exemple, dans son poème « Le Chat » écrit en 1854 et introduit dans le recueil « Les Fleurs du Mal », Baudelaire fait une métaphore avec la présence d'un chat qui, en le caressant, le sentant, le regardant a pour effet de lui évoquer le corps et l'esprit de sa femme de manière érotique. Ou encore, dans « L'hirondelle au printemps cherche les vieilles tours »

Crapaud de Corbière où il y a une allégorie du poète en crapaud ; nous voyons que le poète veut nous convaincre que le crapaud n’est pas un animal répugnant par la comparaison de son coassement qui n’est pas très agréable à écouter à un chant de rossignol. Ensuite dans une seconde sous partie nous allons montrer que la poésie sert à mettre en valeur les expressions de ses sentiments. Nous voyons que dans le texte de Robert Desnos. Robert Desnos éprouve un sentiment de haine envers la guerre. Nous

les angoissent, surtout au dix-neuvième siècle, les poètes se prennent à rêver. En s’appuyant sur des faits réels, ces rêveurs décrivent une irréalité imaginaire. Par exemple, cela transparaît dans le poème « Parfum exotique » écrit par Charles Baudelaire, lorsque le sens olfactif déclenche le sens visuel « Quand les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne, je respire l’odeur de ton sein chaleureux » (Vers 1 et 2). De la même façon, Paul Verlaine nous initie aux rêves, mais sans passer par

siècle  dans  lesquels les poètes font l’éloge d’un animal ou d’un objet repoussant. Ainsi Victor Hugo se  fait‐il  le  défenseur  de  l’araignée  et  de  l’ortie  dans  « J’aime  l’araignée »  extrait  de  Les  Contemplations publiées en 1856. Baudelaire décrit une charogne repoussante dans « Une  charogne »  tiré  du  recueil   Les  Fleurs  du  Mal   publié  en  1857.  Lautréamont  loue  la  force  destructrice  du  pou  dans  Les  Chants  de  Maldoror,  recueil  paru  en  1869.  Enfin,  Tristan 

fidèle" ou encore "Rossignol" Le poète est souvent un être malheureux, mais l'amour n'est pas la seule cause de son désarroi. Il s'agit parfois d'un mal plus abstrait, le poète recherche un idéal. Naît alors un état d'insatisfaction générale de l'âme, une sensation de vide, car il est impossible pour le poète de trouver son idéal. Au 19ème siècle, de nombreux poètes ressentent un manque essentiel, un besoin d'idéal qu'ils ne peuvent exprimer qu'à travers la poésie. Baudelaire évoque ainsi dans

polysémie , son étymologie , ses sonorités => le mot en poésie est plus "riche", plus "épais", plus "profond" que dans le langage courant. Cf. le "Rossignol" symbolique de Corbière (son chant renvoie à la "belle" poésie, par opposition à celui du crapaud) => Importance du recours aux images , du langage métaphorique

Lucas Entrainement Corpus Gardoni Note : Dans ce corpus nous analyserons quatre textes, Le Pélican de Musset (1835), L’albatros de Baudelaire (1857), Le crapaud de Corbière (1873) et Le Lombric de Roubaud (1990). Nous verrons sur quelles propriétés sont fondées les comparaisons animales en commençant par les propriétés d’écriture puis terminer sur celles du poète. Tout d’abord chaque poème est écrit de façon différente. Prenons celui de Musset qui est écrit en alexandrins et, est composé