Le Silence Dans En Attendant Godot

pouvons nous intéresser à la pièce de Samuel Beckett (1906-1989) Oh ! Les beaux jours (1963). Dans le début du second acte, il y a un unique personnage sur scène, Winnie. Dans cet acte nous ne pouvons pas réellement parler de théâtre de la parole, les silences étant aussi longs que les répliques. En outre ses propos ne sont pas très cohérents. En effet elle semble parler à son mari Willie, mais elle nous dit « Oh tu dois être mort, oui, sans doute, comme les autres, tu as dû mourir, ou partir, en m'abandonnant

Résumé et extraits proposés o Jean Anouilh, Antigone – affrontement d’Antigone et Créon (extrait) o Eugène Ionesco, La Cantatrice Chauve – Scène 1 o Albert Camus, Les Justes – Acte deuxième (extrait) o Samuel Becket, En attendant Godot – Acte premier (début) et acte deuxième (fin) ▪ Consignes o 1ère lecture  « Lisez attentivement le résumé puis l’extrait. Pouvez-vous, grâce au résumé, repérer certaines caractéristiques que nous avons déjà vues et qui permettraient

: au lieu d’avoir un point de vue unique sur le conflit, on a plusieurs éclairages. Le spectateur, grâce à son esprit critique, peut alors se faire une plus juste vue du conflit. C’est l’un des intérêts de ce type de disputes. Ainsi, dans En attendant Godot, Pozzo semble considérer l’esclavage dans lequel il tient Lucky comme une source de fierté : il s’en vante (« Autrefois on avait des bouffons. Maintenant on a des knouks. Ceux qui peuvent se le permettre ») et en fait montre (« Maintenant regardez

représentation inhérente au texte mais sont des ressources à l'écrit aussi dans l'objectif de la représentation d'un conflit. Elles peuvent donner le ton, l'état d'esprit du personnage très précisément à cet instant (exemple chez Anouilh "après un silence, de sa petite voix", "doucement") ou même indiquer des mouvements physiques qui renforcent le réalisme du conflit (exemples dans l'extrait des Mains Sales) 3) Une prise de distance Par sa forme dialoguée le théâtre présente les idées sous une

l'influence de Brecht, de nombreux auteurs écrivaient des pièces documentaires, se fondant sur des événements historiques et posant la question des devoirs moraux et sociaux de l'individu. C'est le cas du Vicaire (1963) de Rolf Hochhuth, qui traite du silence coupable du Pape Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale. THEATRE DE L'ABSURDE Au XXème siècle, le plus populaire parmi les mouvements d'avant-garde fut le théâtre de l'absurde. Héritiers

fait des avances, pendant que son mari Orgon est caché sous la table. C’est pourquoi les didascalies peuvent prendre une importance considérable. Dans la pièce de Samuel Beckett Oh ! Les beaux jours (1963), les silences étant aussi longs que les répliques. On ne peut plus parler de théâtre de la parole. L’unique personnage, Winnie, est seule sur scène, enterrée jusqu'au cou dans un monticule de sable et encadrée par un revolver à droite, un sac et une ombrelle à

Jarry Mise en abyme : théâtre dans le théâtre, ex. : Hamlet, Illusion comique, Montserrat 2°) Les décors et les objets 6 Décors différents dans Dom Juan. Une statue, un tombeau. Les objets peuvent symboliser des fonctions : l’arbre dans ‘’En attendant Godot’’, le fauteuil dans ‘’Le Mariage de Figaro’’, un clystère, représentant les médecins, etc. II) Répartition de la parole 1°) Formes du dialogue La réplique : chaque intervention d’un personnage dans le dialogue en constitue une La répartie

comme Ionesco est très connu pour avoir poussé à l’extrême l’absurde en faisant passer des messages philosophiques dans des textes illogiques. Parmi les exemples les plus fameux, on peut bien sûr citer le monologue irrationnel de Lucky dans « En attendant Godot » qui s’interroge sur Dieu et la condition humaine ou encore « La Cantatrice Chauve », première pièce de l’auteur roumain. // Mais c’est à une autre œuvre phare d’Eugène Ionesco que nous allons nous intéresser. La Leçon, écrite en 1951 met

En attendant Godot. Après avoir noté que , « compulsif à l'extrême, le personnage beckettien est le siège de toutes sortes de va-et-vient », Jean-Pierre Sarrazac écrit : « Plus encore que le corps du personnage, le va-et-vient concerne en effet le langage, la parole tels qu'entre deux ou plusieurs pôles ils ne cessent de circuler et, pour tout dire, de tourner en rond. (…) L'écrivain irlando-français n'en a jamais fini d'explorer les circuits d'une communication dont le dialogue serait devenu

esclaves, Arlequin conclut une de ses répliques à Iphicrate de manière assez banale(" Adieu mon ami, je vais trouver mes camarades et tes maîtres"), mais imaginons que l'interprète d'arlequin marque une pause avant les derniers mots("mes camarades"silence,"mes maîtres"): la phrase a alors force de menace pour Iphicrate, dont on comprend alors le geste désespère .Ainsi, l'oralisation des répliques met en évidence la force des conflits qui trouve en elle toute leur signification. B/ le geste