Le Snobisme

(acte V, scène 4). Peut-être Molière a-t-il voulu, à travers elles, stigmatiser l'espèce d'arrogance et de dogmatisme dont font preuve à l'époque dans les salons certains tenants de la philosophie cartésienne ? Toujours est-il qu'il raille le snobisme - effet de l'amour-propre - dont procède leur pseudo science : « J'aime ses tourbillons », s'écrie Armande, « Moi, ses mondes tombants », répond Philaminte, ajoutant qu'« avec du grec on ne peut gâter rien » (acte III, scène 2 et 3). Il stigmatise


Le
prix
est
alors
un
élément
de
 différenciation
par
rapport
à
la
concurrence,
c’est
un
indicateur
de
qualité
voir
d’image
de
prestige,
 une
garantie
d’originalité,
d’exclusivité,
de
rareté,
de
produit
réservé
à
une
élite.
 L’entreprise
veut
tirer
parti
de
l’effet
Veblen
ou
du
snobisme
:
plus
le
prix
d’un
bien
est
élevé,
plus
ce
 bien
devient
un
symbole
statutaire
d’appartenance
à
un
groupe
social,
plus
il
est
demandé
par
une
 catégorie
de
consommateurs.
 
 iii. Les
méthodologies
de
fixation
d’un
prix
de
vente
en
fonction
des
prix


obtenus à court terme et à long terme. Pour se faire il envisage l’hypothèse que les modes de consommation entre les divers agents ne sont pas indépendants. Il suppose l’existence d’une interdépendance fondée sur un effet de démonstration. (ou de “snobisme”). De telle sorte qu’un groupe d’agent (G1) aura une propension à consommer plus forte qu’un autre groupe (G2) parce qu’il chercher à imiter son comportement qu’il juge meilleur. Supposons que l’économie ne se compose que de deux groupes, G1 (les

vont donc chercher à augmenter leur propension marginale à consommer pour imiter les individus les plus riches « signes extérieures de richesse ». La mise en cause de la rationalité du consommateur au sens des néoclassiques : Auteurs Effet Effet de snobisme Caractéristiques Désir de consommer lorsque le prix d’un bien augmente Décision de consommer en fonction du groupe auquel on pense appartenir Persistance des habitudes de consommation Particularité Absence de calcul économique Consommation en fonction

de mode, de réseau. Importance de la synchronisation Leibenstein: affirme la dimension économique des effets sociologique de la circulation de l’information. => Effet de mode : On achète le produit pour appartenir à un groupe social / Effet de snobisme : on achète un produit pour se différencier des autres / Consommation ostentatoire. Leibowitz / Margolis : Définissent de différentes manières les réseaux : Réseaux littéraux : équipement connectant les consommateurs / Réseaux visuels : tout ce

d’argent lui permettant de maintenir son utilité. Ce passage est dû à deux phénomènes : ▪ l’effet de substitution : (le pouvoir d’achat reste inchangé) → c’est le pur effet de substitution, c’est ce qui va me permettre de compenser. ▪ Effets de snobisme : lorsque le prix de certains biens augmente, le consommateur en consomme plus. Ce qu’on j’affirme, c’est que l’effet de substitution est toujours positif. Il va toujours dans le même sens. Lorsque le prix du bien varie, la quantité de ce bien varie

pour les populations les plus aisées ; • le pouvoir d'achat faible de la majorité des consommateurs ; • les préjugés psychologiques du consommateur ivoirien qui se méfie de ce qui se fait sur place, et qui préfère ce qui vient de l'étranger (snobisme). C'est l'exemple de la bière MAMBA qui a connu du succès en Côte d'Ivoire parce qu'elle a été d'abord lancée au Texas, USA ; • étroitesse du marché intérieur (faible demande). Comme on le voit, la commercialisation d'un produit nouveau ou

admettre que les conspirateurs, par exemple, viennent comploter dans la salle même où se trouve le trône du tyran à abattre? | |De nos jours, nous aurions donc tendance à donner raison à Molière, qui ne voyait dans ces règles que pédanterie et snobisme de la | |part des intellectuels de l'époque. La seule règle, déclare-t-il dans sa Critique de l'Ecole des femmes, c'est de plaire. | |Toutefois, l'objectivité oblige à reconnaître que, chez certains auteurs, Racine le premier, l'application

en plus versatile et exigeant. Sociologiquement les choix du consommateur dpendent dun nombre trs important de variables que les entreprises doivent dtudier grce des tudes de march approfondies -- le service aprs-vente, la renomme, les effets de snobisme et de dmonstration sociale, les effets de mode, les gots, etc... De plus, la concurrence sur certains marchs nexiste pas toujours Les partenariats interentreprises limitent la concurrence et les mouvements dabsorption et de concentration ont pour

sensible aux différentes variations de prix. Ce cas concerne les produits tels que la cigarette, l'alcool, etc. · L'élasticité - prix de la demande est positive Le consommateur augmente sa consommation lorsque le prix augmente ; par effet de snobisme la plupart du temps. On parle alors de consommation ostentatoire. C'est le cas des produits anomaux ou produits d'achat exceptionnel, de prestige (montres Cartier, voitures Maybach, sacs Louis Vuitton,...). 2. La thèse de l'apprentissage L'apprentissage