Le Sublime Et Le Grotesque

explication rationnelle du mélange des genres : l'homme, en vivant cette dualité, ne peut en effet se contenter du sublime: il veut aussi du grotesque. C'est par exemple le sublime de la cathédrale Notre-Dame de Paris abritant le grotesque du personnage de Quasimodo. Dès lors, pour Hugo, la séparation des genres comiques et tragique ne se justifie pas : le drame doit mêler le grotesque et le sublime car "tout ce qui est dans la nature est dans l'art." De même, les unités de temps et de lieu n'ont pas de raison

classicisme)., expression du mal du siècle. - Personnages légendaires et marginaux : (contraire de l’universalité classique). On s’éloigne des héros stéréotypés du classicisme pour se rapprocher de tout ce qui peut exister. ⇒ On commence à représenter le grotesque (contraire de l’idéalisation classique). - Libération formelle : le classique est très codifié. Le romantisme reproche au classicisme d’être hypocrite. Il y a une volonté de se rapprocher de la vérité. Donc on va écrire de la manière parlée (prose)

grandes lignes dans sa préface de Cromwell. Dans le drame romantique, le souci de modernité et de réalisme prévaut ; on délaisse parfois le vers pour la prose et l'on privilégie le pittoresque et l'émotion : on mêle, selon le mot d'Hugo, « le sublime et le grotesque ». Le drame romantique mêle trois aspects essentiels : le drame historique, le drame humain et le drame social. L’opposition aux règles classiques, le héros romantique Refus de la règle des trois unités : les romantiques veulent se libérer

cette problématique, nous allons dans un premier temps étudier ces personnages qui sont entre le sublime et le grotesque, et dans un second temps, analyser l’idéal romantique de certains républicains. Tout d’abord, il s’agit donc d’analyser le caractère romantique qui se dégage de l’ensemble des personnages de Lorenzaccio, qui sont dans un rapport de mélange entre le sublime et le grotesque. En effet, le personnage principal, celui de Lorenzaccio en est l’exemple même, car il alterne

cathartique du rire provoqué. Nous nous interrogerons ensuite sur le sérieux de ce comique qui, par la censure dont il est victime, témoigne de la portée satirique du rire grave. Nous parviendrons alors à définir, après le mariage improbable du « sublime » et du « grotesque » pour reprendre les termes de Victor Hugo, un comique inséparable du tragique qui provoque un rire grinçant. Proposition de plan : I Le comique dans la comédie : un rire cathartique (delectare) 1 le miroir inversé

cathartique du rire provoqué. Nous nous interrogerons ensuite sur le sérieux de ce comique qui, par la censure dont il est victime, témoigne de la portée satirique du rire grave. Nous parviendrons alors à définir, après le mariage improbable du « sublime » et du « grotesque » pour reprendre les termes de Victor Hugo, un comique inséparable du tragique qui provoque un rire grinçant.   Proposition de plan :   I Le comique dans la comédie : un rire cathartique (delectare) 1 le miroir inversé La comédie issue de

mélange les registres et les genres : puisque le sublime était jusqu'alors le registre employé dans la tragédie, et le grotesque dans la comédie, en réunissant ces deux registres dans le drame romantique, on a aussi un mélange de genres : L'acte I « Don Salluste » est l'acte du mélodrame ; l'acte III «  Ruy Blas » et l'acte V sont les actes de la tragédie tandis que l'acte IV «  Don César » tend vers la comédie. Le mélange du sublime et du grotesque vient de l'idée que le corps est la part humaine

plusieurs pièces, durant les bacchanales et sur le même type de scène que les tragédies, de la même manière le chœur chante des parties lyriques, puis apparaisse 1, 2 puis 3 acteurs sur scène. Dans la hiérarchie antique, la pensée relève du sublime (abstraction, théorie) alors que le corps est bas (animal). Ainsi, la tragédie permet au langage de montrer l’infini de la pensée, alors que la comédie est jouée avec le corps, en découle une hiérarchie de ces deux sous genres du poème dramatique

Un mélange des genres : les romantiques ne veulent pas qu’il n’y est que du tragique dans une tragédie et que du comique dans une comédie. Ils veulent que les genres soient mélangés sur cène comme dans la vie réelle, que le sublime soit mélangé au grotesque. Rejet du drame bourgeois : fidèle aux décors aux costumes pour imiter la réalité et donner cette impression de vie, et rejet également du moralisme et du théâtre manichéen : le dénouement est toujours moral. Le

Influencé par Shakespeare dont le théâtre mêle comique et tragique, Victor Hugo invente un personnage à la fois grotesque et sublime. Ainsi, Quasimodo dans Notre-Dame de Paris et Triboulet dans Le roi s’amuse apparaissent comme des créatures à la fois difforme et hybride, dans l’héritage de Caliban dans La tempête. Pour autant peut on qualifier ces personnages de monstrueux ? Ces textes nous présentent des personnages difformes, dans Notre-Dame de Paris Quasimodo est décrit comme