Le Sublime Et Le Grotesque

et hypothèses de travail Une dramaturgie à contre-courant dans la mesure où elle tourne le dos au naturalisme et au symbolisme. Influence certes massive du drame romantique, mais relation complexe avec la comédie héroïque. Dans son étude des Grotesques (1844), Théophile Gautier commente une gravure de l’édition des Oeuvres de Cyrano de Bergerac (Sercy, Paris, 1681) Ce nez invraisemblable se prélasse dans une figure de trois-quarts dont il couvre entièrement le petit côté ; il forme sur le milieu

définition du "drame romantique" 1- Pour Victor Hugo, l'esthétique du sublime et du grotesque signifie que le drame romantique pour toucher les spectateurs ne doit pas séparer ces deux notions., comme la vie est diverse le drame doit être divers . Victor Hugo et les Romantiques veulent que les genres se mélangent sur la scène comme dans la vie réelle, le drame doit mêler la tragédie (le sublime) et la comédie (le grotesque) car séparer les genres se serait comme étudier tel ou tel aspect de l'homme

uns dans les autres. De plus, pour dépeindre la réalité, il faut bien aborder la diversité des caractères, des sentiments, des situations et autres éléments présent dans la nature. C’est ce que fera, d’ailleurs Hugo, lorsqu’il alliera « le grotesque au sublime ». Le drame romantique ne se plie pas non plus, comme le drame bourgeois, au moralisme et le personnage principal de ces pièces, loin d’être un cliché du XVIIe ou encore du XVIIIe siècle est généralement un marginal, -représentant sans

Age. 2. Le renouvellement des formes et des genres Les romantiques, Hugo en tête, bouleversent la conception classique des genres dramatiques. La distinction du comique et du tragique n’est plus pertinente car dans la nature coexistent le grotesque et le sublime. Dans la préface de Cromwell, Hugo prône donc le mélange des genres et l’abandon des trois unités du théâtre classique au nom de la vraisemblance. La poésie est elle aussi renouvelée. L’alexandrin classique est malmené, la phrase débordant

de la combinaison toute naturelle e deux types : le sublime et le grotesque, qui se croisent dans la vie et dans la création (…) la poésie vraie est dans l’harmonie des contraires » V. HUGO On a une indication sur Hernani, il veut faire un drame et veut approcher le réel (par définition le théâtre est l’artifice). Il y a une combinaison du sublime et du grotesque, deux pôles antagonistes (sublime est à la mode chez les romantiques). L’état sublime de telle matière est l’état où elle devient gazeuse

peuple. Monde du travail, combat contre la réalité sociale du 19e car le 18e parait bien mieux. Pensée d’un Christianisme qui serait une unité. Les « pointus » de tous les ultras. Le sentiment fondamental est le grotesque, le genre la comédie. Le choc des contraires entre le Grotesque/sublime ; terrible/bouffon ; tragédie/comédie= Drame (genre) Mais pourquoi ? Car correspond à la notion même du christianisme. Toute la critique est faite au nom du réalisme : c’est une innovation. C’est une idée totalement

humaines, intimement liées. Dans cette phrase, le rire semble être une métaphore du grotesque, qui est l’intrication du rire dans la mort. Comme nous le définie VH dans la Préface de Cromwell, le grotesque « est partout.[…] D’une part, il crée le difforme et l’horrible ; de l’autre, le comique et le bouffon ». Le drame romantique est donc le mélange des genres, comme dans la vie, où on mêle le sublime au grotesque (exemple dans Hernani, lorsque le roi Don Carlos se cache dans l’armoire pour espionner

 Fantasio (1834), Lorenzaccio (1834) et On ne badine pas avec l'amour (1834), bouleversent toutes ces prescriptions. La dramaturgie romantique multiplie les personnages et les lieux, mêle le vers et la prose, le style haut et le style bas, le sublime et le grotesque, le beau et l'horrible. La Préface de Cromwell, qui contient un exposé de la poétique hugolienne, est une véritable défense et une illustration du drame romantique; elle sert de manifeste à la littérature romantique. Tragédie :  La tragédie présente

Elle sentira que tout dans la création n'est pas humainement beau, que le laid y existe à côté du beau, le difforme près du gracieux, le grotesque au revers du sublime, le mal avec le bien, l'ombre avec la lumière. [...]. Elle se mettra à faire comme la nature, à mêler dans ses créations, sans pourtant les confondre, l'ombre à la lumière, le grotesque au sublime, en d'autres termes, le corps à l'âme, la bête à l'esprit ; car le point de départ de la religion est toujours le point de départ de la

Camille et Perdican sont devenus. Ce sont des personnages qui sont des doubles, tout simplement parce qu’ils renvoient à ceux qu’ils représentent, c’est-à-dire Camille et Perdican. 
 Blazius et Bridaine Ce sont deux personnages grotesques. Mais ce grotesque, au-delà du comique, présente aussi un blâme à travers deux personnages aussi cupides et stupides l’un que l’autre. Ils finissent par représenter la bêtise bourgeoise, de personnages avides et gloutons, et qui veulent paraître plus cultivés