Le Tribunal des flagrants délires

risquerait d'en être blessée. Ils commettent malheureusement de ce fait une grossière erreur d'interprétation. Il suffit en effet de se référer à la version originale de cette phrase prononcée par Pierre Desproges lors d'un réquisitoire du "Tribunal des flagrants délires" pour constater que ses motivations étaient fort différentes : Alors le rire, parlons-en et parlons-en aujourd'hui, alors que notre invité est Jean-Marie Le Pen. Car la présence de Monsieur Le Pen en ces lieux voués le plus souvent

humoriste controversé, affirmait que « l’on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde ». Délicat exercice que la pratique de l’humour lequel peut aisément conduire des planches d’une scène de théâtre à la cour d’un tribunal (et pour le coup, non pas le tribunal des flagrants délires). En l’espèce, un autre humoriste controversé, avait vu son spectacle annulé par un arrêté préfectoral. Le préfet s’était appuyé sur une circulaire du ministère de l’Intérieur et avait motivé sa décision par la

Plantu. L’interdiction du rire et notamment du rire subversif marque la dictature d’un pays. b. Peut-on rire de tout ?. Desproges disait : « On peut rire de tout mais pas avec tout le monde », ses propos avaient été tenus lors du tribunal des flagrants délires qui avait pour invité Jean-Marie le Pen. Il ajoutait : » Mieux vaut rire d’Auschwitz avec un juif, que de jouer au scrabble avec Klaus Barbie ». - La prise en compte des interlocuteurs est importante. Il est différent de rire des juifs

littéraires. Du journal, Desproges passe à la télévision avec Le petit Rapporteur et La minute nécessaire de monsieur Cyclopède. Puis, le plus impitoyable des clowns se met à la radio : en 1980 il devient procureur de la république dans Le tribunal des flagrants délires, pour lequel il écrit des réquisitoires parodiques contre plusieurs personnalités ( politiques, sportives, télévisuelles... ). Puis, Desproges publie plusieurs livres d'humour intitulés Manuel de savoir-vivre à l'usage des rustres et des

mystère. Son rapport avec l’Homme est le sujet de nombreux ouvrages. La question « Peut-on rire de tout ? » est une des interrogations les plus régulières. Pierre Desproges apporta la réponse la plus célèbre lors de l’émission radiophonique Les Flagrants Délires : On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. Or si aujourd’hui on se pose la question « Peut-on rire de tout ? », il ne faut pas oublier que la société intellectuelle a parfois remis en question la moralité même du rire. Le rire et

dans le Label France n°56, en 2004, s’interroge sur les frontières du rire et la manière dont les comiques d’aujourd’hui se doivent de manipuler l’humour. Ensuite, Pierre Desproges, dans Réquisitoire contre J.M Le Pen, paru dans Le Tribunal des Flagrants Délires en 1982, s’interroge sur l’importance de la capacité à rire de tout ainsi que celle de rire avec tout le monde. Enfin, les dessins de Tignous et de Gros, paru en 2010, l’un sur le thème des gens du voyage, l’autre sur la retraite, nous

tout, mais on devrat rire surtout des choses graves, des choses difficiles, pour qu’on puisse les vaincre, les surmonter et les oublier à la fin. Pierre Desproges, un humoriste français, en parle dans une émission de radio satirique « Tribunal des flagrants délires ». Il présente la nécessité de rire, prenant en considération tout la misere de l’homme. Sa thèse est exactement celle-ci : on doit rire de tout. C’est un phenomene d’aujourd’hui (en temps du relâchement des mœurs sociales) que les

maître de l’opposition est incontestablement Pierre Desproges, grâce à son humour noir, son anticonformisme et son sens de l’absurde il s’oppose aux têtes les plus dures de la société actuelle tel Jean-Marie Le Pen dans l’émission « Le tribunal des flagrants délires ».Le rire est une arme efficace pour renverser un argument imparable. On retrouve également le rôle de Charlie Chaplin dans Le dictateur qui grâce à son humour s’oppose à un régime totalitaire tout entier encore en place pour montrer avec

Pierre Desproges, grand humoriste des années quatre-vingt, qui affirmait avec audace que l'on pouvait effectivement rire de tout mais pas avec tout le monde. Cette fameuse tirade est extraite d'une émission radiophonique de 1982, « Le tribunal des flagrants délires . Dans un procès factice, l'invité qui est à ce moment là Jean-Marie Le Pen, tient en fait le rôle de l'accusé, et il se retrouve face au procureur de la République incarné par Desproges qui lui fait part de son réquisitoire, qui restera

semble la bonne. Même s'il l'assumera ensuite, Pierre Desproges n'a pas écrit cette phrase dans le texte dont elle serait issue. Revenons au 29 septembre 1982 (il y a donc 33 ans, 5 mois etc.). Pierre Desproges est alors le procureur du Tribunal des flagrants délires sur France Inter, émission dont l'invité du jour est Jean-Marie Le Pen, homme politique d'extrême droite qui commence, à cette époque, à acquérir une certaine notoriété médiatique – et qui, 33 ans etc. plus tard, est toujours vivant alors