Le Visage Lévinas

avant tout une évidence. Exemple du Visage d’Emmanuel Levinas Le concept de visage proposé par Levinas peut offrir du sens à une existence, et cela participer à l’opération de transformation qu’est la philosophie. Levinas a transformé une partie de son existence en ce « Visage », il a créé ce Visage à partir de ce qu’il sentait et vivait. Il y a mis à la fois la distance vécue avec les visages yeux-nez-bouche qu’on croise sans voir

d'interpénétration de la liberté individuelle et du déterminisme psychologique et les marges de manœuvre qui peuvent exister entre elles. Pour les penseurs de la modernité, la liberté du point de vue éthique a pu s'étendre à l'Autre et à son visage (Levinas) au fondement de la redécouverte de la condition humaine. Cette liberté, conditionnée à l'impératif catégorique en société (Kant) peut également s'exprimer dans le domaine du politique et de la vie de la cité qui contractualisent la notion de

au génocide des juifs étaient de parfait amateur d’art. Pour que notre argument soit solide il faudrait prendre soin de répondre à ce contre-exemple en montrant avec un philosophe comme Lévinas (Français, XXème s.) que la Beauté est aussi celle qui se dégage de la nudité et de la fragilité de n’importe quel visage humain et qui nous convoque à notre responsabilité vis-à-vis de lui. • A propos du [2]- Si chacun cherche son intérêt, il enrichira les autres pour s’enrichir encore plus. Cet argument

interdits? Y a-til des « normes » à suivre? Contraintes et limites = le rôle des normes • ∀ être humain ∃ des contraintes : temps et espace • L’existence d’autrui est une « limite » à notre action dans le monde (cf. « tu ne tueras point » ; Levinas et le visage…) • L’action humaine = une conduite soumise à des règles (ou normes) • Mais qu’est-ce qu’une normes ? Qu’est-ce qu’une norme? • Normes = juridiques, éthiques (ou morales), naturelles, sociales • Normes (lois) naturelles = niveau descriptif

(Front de libération nationale) qui à l'aube de l'indépendance algérienne lançait comme slogan aux Européens et Pieds-Noirs « la valise ou le cercueil », comprenons le départ forcé ou la mort). Dans ce genre de système, difficile à Lévinas d'établir autrui « à visage humain » : l'altérité, l'identification à l'autre s'opère par « castes » : colonisalistes et colonisés se construisent dans chacun de leur groupe respectif. Le postulat du rapport dominant/dominé présent chez La Boétie dans lequel on

 INTRO : « "Après vous" : cette formule de politesse devrait être la plus belledéfinition de notre civilisation.  » LEVINAS L’éthique n’est pas un code de bonne conduite morale, c’est le sens même de l’humain. le surgissement de l’humain. Quelqu’un qui cède la place à l’autre, qui dit « après vous ». L’humain commence avec ce bouleversement de l’ordre naturel des choses. L’être humain est un être social. De ce fait, il doit faire en sorte de garder, avec cette société, des liens étroits. Etre

83 Le rapport à l’avenir ....................................................... 83 L’avenir, l’événement et l’autre ...................................... 84 L’autre et l’éternel retour de l’identique ........................ 86 Texte 17 : E. LÉVINAS (1906-1995) ............................... 87 Pour mieux comprendre le texte ......................... 89 Texte 18 : F. NIETZSCHE (1844-1900) ......................... 90 Pour mieux comprendre le texte ......................... 92 Texte 19 : R. M

frontières avec d’autres domaines artistiques ou non-artistiques. Un double détaché du monde ? Le dernier chapitre s’intéresse aux apports de la photographie numérique et de la cybernétique confrontés à la question du portrait et, en corollaire, à celle du visage, ou de la « visagéité ». Il s’ouvre à un horizon de spéculations, d’incertitudes et d’inquiétudes dont témoignent de nombreuses pratiques interrogeant notre rapport à l’image numérique. Image qui n’est plus une empreinte située dans un rapport de

obligé de prendre soin d’autrui. On retrouve cette idée chez Lévinas : dans Ethique et Infini (entretiens radiophoniques, Gallimard), il pose, lui aussi, la spontanéité, c’est-à-dire l’antériorité à toute réflexion, de ma responsabilité envers autrui, de mon respect de lui, responsabilité engagée, respect incité par la reconnaissance spontanée de son humanité, lisible en particulier dans l’expression, dans « l’apparition » du visage et, plus particulièrement, du regard de l’autre, humanité d’autrui

frontières avec d’autres domaines artistiques ou non-artistiques. Un double détaché du monde ? Le dernier chapitre s’intéresse aux apports de la photographie numérique et de la cybernétique confrontés à la question du portrait et, en corollaire, à celle du visage, ou de la « visagéité ». Il s’ouvre à un horizon de spéculations, d’incertitudes et d’inquiétudes dont témoignent de nombreuses pratiques interrogeant notre rapport à l’image numérique. Image qui n’est plus une empreinte située dans un rapport de