Lectio divina

de lecture collective. Terme "collation" (cf. "compilation", à la base) : donné au recueil des écrits de Jean Cassien, lu quotidiennement le soir lors du dîner léger des moines. Lecture apparaît comme une sorte d'oraison : on ne sépare pas la lectio divina de la prière. On s'abandonne à la lecture, moyen de s'adresser à Dieu. B. Une culture aux ambitions limitées Là encore, on est dans la culture monastique. Césaire d'A, reçu une formation de lettré très complète, s'est finalement détourné

Ils n’ont pas « voix au chapitre » : ils ne sont pas réunis avec les autres moines dans la salle capitulaire. Le temps du moine de choeur est ordonné selon trois activités : la prière communautaire ou office divin et la prière personnelle : la lectio divina, lecture de la Bible ; et le travail manuel, revalorisé même s’il est surtout assuré par les convers. Les moines de choeur se retrouvent à l’église neuf fois par jour pour les offices et la messe : laudes à l’aurore, prime au lever du soleil,

du Nouveau Testament ?, p. 322. 34 D. MARGUERAT, « Les Actes des apôtres », in D. MARGUERAT (dir.), Introduction au Nouveau Testament, p. 108-109. 35 J. DUPONT, Nouvelles études sur les Actes des apôtres. Nouveau ministères à Jérusalem, (Lectio Divina 118), Paris, Cerf, 1984, p. 152. 11 (Ac 5). Nous voici donc en présence d’une communauté juive multi-ethnique36, composée de Juifs de Jérusalem et d’autres contrées et pays. Selon F. Vouga, il y avait dans cette communauté à Jérusalem deux

enseignée au couvent de Disibodenberg était bien sûr la même que dans les autres monastères bénédictins. Pour la rappeler de manière simple et schématique, la Règle faisait appliquer strictement : la prière, le travail manuel (dont le jardin), et la «Lectio Divina» (la lecture de la Bible, puis s'ajoutera à cela le travail de la copie dans les scriptoria). En cela, les moines pouvaient donc recevoir un enseignement intellectuel et artistique. Cela étant, la pratique de la médecine n'était pas considérée

celles-ci apparaissent en effet comme de gigantesques bandes dessinées aux couleurs crues (bien plus tard, au XVIIIe siècle, beaucoup seront enduites à la chaux). L'Église, qui a besoin de prêtres capables de lire le latin et de commenter la Bible (lectio divina), développe les écoles dans les monastères et les diocèses. Elle y accueille les enfants les plus doués, tel le futur abbé Suger, fils de paysan appelé à devenir le conseiller des rois capétiens, au XIIe siècle. Les souverains, qui ont eux-mêmes

traitant de la métaphysique et de la révélation des réalités surnaturelles, secrètes et mystérieuses. Ces sens ont été transmis à la tradition chrétienne, par Origène et Jean Cassien, sous la forme des quatre sens de l'Écriture, employés dans la Lectio Divina, lecture des textes divins, spirituels, ou des Saintes Ecritures. En sciences humaines Une tradition est, en sociologie, une coutume ou une habitude qui est mémorisée et transmise de génération en génération, à l'origine sans besoin d'un système

surtout, à côté de tant d’autres. Avec le risque du compartimentage des diverses pastorales. Cercles bibliques, week-ends bibliques, cours de Bible populaires, avec professeur ou par correspondance, groupes de partage, sessions d’initiation à la lectio divina, etc.: tout cela fait partie des nombreux sentiers d’approfondissement très prometteurs, tous plus ou moins parallèles, qu’on offre aujourd’hui au supermarché des spiritualités. Ainsi, beaucoup de gens s’entraînent, en groupes, à fonctionner par

L’ORAISON……………………………………… A – Les dangers des paroles …………………………………………….. B – Notion de silence………………………………………………………… III - LA LECTIO DIVINA …………………………………………………….. A - Notion………………………………………………………………………… B - La conduite de la lectio divina…………………………………….. CHAPITRE II - PETIT OFFICE DU SAINT-ESPRIT………………………. I- OFFICE DU MATIN (LAUDES)…………………………………………

que sont les cathédrales. 1.1.1. L'univers théologique des écoles cathédrales. Jusqu'alors, on enseignait dans les écoles monastiques (ou écoles intérieures) les arts libéraux, Trivium et Quadrivium, qui préparaient le futur moine à la "lectio divina" et à la "meditatio" de la "sacra pagina", et cela dans le cadre de la liturgie. Le jeune religieux recevait ainsi une culture désintéressée, de tendance "contemplative". "Au contraire, les écoles de clercs, situées dans les villes, auprès des

Lemaire, La Naissance du monothéisme : Point de vue d'un historien, Bayard, 2003 * Jean-Pierre Lémonon, sous la direction de Philippe Abadie, Le Judaïsme à l'aube de l'ère chrétienne, XVIIIe Congrès de l'ACFEB, Paris, Éditions du Cerf, « Lectio Divina, 186 », 2001 * C.S. Lewis, Les Fondements du christianisme, (ISBN 2-85031-311-4) * S.-C. Mimouni (dir.), Actes du Colloque de Jérusalem, 6-10 juillet 1998 - Le Judéo-christianisme dans tous ses états, Paris, Éditions du Cerf, 2001