Lectio divina

juive connaissait différentes façons d'interpréter les textes sacrés, puisqu'elle distinguait quatre sens de l'Écriture. Ultérieurement, la tradition chrétienne, avec Origène et Jean Cassien, reprit ces méthodes d'interprétation pour la lecture (lectio divina) des Saintes Écritures chrétiennes. L'interprétation non littérale de la Création commençait déjà avec Augustin d'Hippone[2]. Aux XIIe et XIIIe siècles, la réconciliation effectuée par l'école scolastique entre la tradition chrétienne et la

le bien même. C’est pourquoi le péché est le mal absolu, plus exactement le péché actuel et mortel, car il est formellement 23. Simon LEGASSE, L’Épître de Paul aux Romains, « Lectio divina. Commentaires, 10 », Paris, Cerf, 2002, p. 113. Sur la colère de Dieu, voir Hans-Cristoph HAHN, art. « Anger », The New International Dictionary of New Testament Theology, vol. 1, Edited by C. Brown, Exeter, The Paternoster Press, 1975, p. 105-117

acception de personne (cf. Ac 10, 34 ; Rm 2, 11 ; Ga 2, 6 ; Ep 6, 9). En assimilant vous-mêmes les Saintes Écritures et les enseignements du Magistère, vous parviendrez à offrir une catéchèse solide, à animer des groupes de prière et à proposer la lectio divina aux communautés dont vous avez le soin. Votre action deviendra alors cohérente, persévérante et source d’inspiration. En évoquant avec reconnaissance le souvenir glorieux de vos devanciers, je vous salue et je vous encourage à œuvrer aujourd’hui

Volume IV, Imprimérie de l’U.S.C, Bâle, 1960.  DE WOOT P., Pour une doctrine de l’entreprise, Seuil, Paris, 1968.  FRAGNIERE J. P., Comment réussir un mémoire, Bordas, Paris, 1986.  KAHLEFELD H., Paraboles et leçons dans l’Evangile, Tome II, Lectio Divina 56, Cerf, Paris, 1970.  MONTVALON R., Trois encycliques sociales, Mater et Magistra, Pacem in terris, Populorum Progressio, Seuil, Paris, 1967.  MUYEMBE M. B., Eglise, évangélisation et promotion humaine, Le discours social des évêques africains

découverte, des intellectuels vont créer des écoles de droit romain. Naissent ainsi à Bologne des lieux dans lesquels on va commencer par lire les compilations de justinien. On les lit à plusieurs afin de les comprendre. Pour cela ils utilisent la « lectio divina. » ils vont donc faire de l’exégèse. Les premiers maîtres sont irvergus qui enseigne jusqu’en 1125 à quatre élèves dont burgarius ; dans la deuxième moitié du 12° siècle, le nombre de spécialiste va augmenter et vont aller dispense leurs enseignements

répons ou les tropaires qui la suivent), et, à certaines Heures, les lectures des Pères et maîtres spirituels, révèlent plus profondément le sens du Mystère célébré, aident à l’intelligence des psaumes et préparent à l’oraison silencieuse. La lectio divina, où la Parole de Dieu est lue et méditée pour devenir prière, est ainsi enracinée dans la célébration liturgique. 1178 La Liturgie des Heures, qui est comme un prolongement de la célébration eucharistique, n’exclut pas mais appelle de manière

constant dialogue personnel avec Dieu, et par la louange et l'intercession communautaire.16. La prière en commun s'est enrichie ces dernières années de diverses formes d'expression et de participation. Pour de nombreuses communautés, le partage de la Lectio divina et celui des réflexions sur la Parole de Dieu, la communication des expériences personnelles dans la vie de foi et celle des soucis apostoliques ont été particulièrement fructueux. Les différences d'âge, de formation, de caractère, invitent à la

l’écrit et de la lecture. Cette vocation a été induite, pour les abbayes, par la règle de saint Benoît de Nursie (480-555), diffusée par Benoît d’Aniane, qui préconise pour les moines, en plus de la pratique de la prière et du travail manuel, la lectio divina fondée sur l’étude des textes bibliques et des commentaires patristiques ; cela a suscité, chez les Bénédictins, la tradition d’exégèse et d’érudition, favorisant l’élaboration et la diffusion d’une histoire providentielle. La « Renaissance carolingienne

pareille, car la plus haute fonction d’un moine bénédictin consiste à glorifier Dieu par la prière. La règle de saint Benoît(3), élaborée par le fondateur de l’ordre vers 535 au Mont-Cassin, lui commande en plus de s’adonner au travail et à la lectio divina. Cette lecture des choses divines durait environ quatre heures ; six heures étaient consacrées au travail manuel, tandis que la liturgie s’étendait sur plus de trois heures. Mais cette sage répartition, cet heureux équilibre prôné par le fondateur

mobilisation est nécessaire pour approfondir les convictions de foi, susciter la conversion du cœur et fortifier la volonté de suivre le Christ. La prière chrétienne s’applique de préférence à méditer " les mystères du Christ ", comme dans la " lectio divina " ou le Rosaire. Cette forme de réflexion priante est de grande valeur, mais la prière chrétienne doit tendre plus loin : à la connaissance d’amour du Seigneur Jésus, à l’union avec Lui. III. L’oraison 2709 Qu’est-ce que l’oraison ? Ste. Thérèse