Lecture S Instruire Ou Se Divertir

projections sont en 3D voir en 4D. Nous savons qu'ils sont très répandus dans le monde mais est-ce que la télévision et le cinéma sont-ils des instruments de culture ? Pouvons-nous nous contenté les regarder pour nous instruire ou devons-nous seulement les regarder pour nous divertir ? La télévision propose des centaines de chaînes qui sont toutes différente mais servent-elles à nous distraire ou à enrichir notre intellect ? Non seulement ce médium est accessible à presque tous, et de plus grâce

pratique dans le salon de Mme de Rambouillet ses dons de badinage et de galanterie, puis Antoine Gombaud, chevalier de Méré, le père Bouhours, l’abbé Cotin ou encore Madeleine de Scudéry ont transcrit dans des ouvrages-manuels ce souci de plaire, instruire et divertir tout à la fois en rejetant « tout ce qui tient de l’étude car cela est presque toujours mal reçu »6. On retrouve volontiers toutes ces notions esthétiques dans les lettres de Mme de Sévigné, qui a le souci de rappeler fièrement ses origines

respectueux des femmes) ainsi, ces caractéristiques sont tout à fait semblables à celles d'un homme. Beaucoup de personnages répondent à ces normes, c'est le cas par exemple du personnage Julien de Stendhal et pour celui d'Albert Camus, Meurcault. Après lecture de l’extrait du romann « Le Rouge et le Noir » et celui de « l'Etranger », plusieurs indications ont pu nous faire remarquer des traits de caractère et des réactions de la part des personnages ici aussi semblables à celles d'une personne. En effet

dire ni écrire n'importe quoi ; il faut se conformer à un idéal moral. Il ne faut pas choquer le lecteur et le public. Tout ce qui est vrai ne peut pas être. - une certaine vision de la réalité : les classiques, obéissant à Aristote, veulent instruire et plaire à leur lecteur, par la vérité en étudiant le comportement des hommes, même si celle-ci est idéalisée pour plaire. Ils ont inventés l'idéal de « l’honnête homme » (qui doit plaire par son physique et son discours). - l’éloge du Roi :

Emile Faguet, L’art de lire * Avant-propos. Il y a un art de lire, à quoi sert cet art ? Dans quel but lit-on ? Trois possibilités : pour nous instruire, pour juger les ouvrages ou pour en jouir. Pour nous instruire : il faut alors lire lentement, se relire en notant tout ce qu’on apprend. Aucun plaisir. Pour juger des ouvrages : c'est-à-dire en critique. Il faut lire lentement, prendre des notes, faire des fiches d’où l’on tire des idées générales et des idées particulières qu’il faut

comportement 2) Impliquer le lecteur a) Le lecteur s'identifie aux personnages b) La fiction implique un recul de la culture du lecteur c) Le lecteur participe à la construction du sens du texte Depuis des siècles, les écrivains cherchent à instruire leurs lecteurs par le biais de leurs œuvres. Cette volonté didactique s'affirme particulièrement au siècle des Lumières, époque à laquelle la diffusion du savoir apparaît comme primordiale, la publication de L'Encyclopédie en étant peut-être l'exemple

Germinal de Zola, œuvre militante traitant du sort des mineurs de fond dans le nord de la France, et le succès planétaire des aventures du jeune sorcier Harry Potter de J. K. Rowling ? C’est avant tout le lecteur, et le plaisir qu’il trouve dans la lecture d’une œuvre littéraire[1]. Sur ce sujet, Franz Kafka avait un avis bien tranché. Dans une lettre à Oskar Pollack datée du 27 janvier 1904, l’écrivain affirme qu’ « on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que

bref sous forme allégorique qui contient une moral. L'efficacité de l'apologue tient au fait qu'il implique un double niveau de lecture, qui correspond à sa double fonction : divertir et instruire. A un premier niveau de lecture, l'apologue propose une histoire généralement simple, ordinaire avec des personnages représentatifs d'une société. Un second niveau de lecture doit amener le lecteur à interroger son sens, à en dégager la valeur symbolique et les enseignements qui peuvent en être déduits

il par excellence le lieu du conflit et de quel conflit ? A/ Le conflit social Le théâtre est par excellence le lieu du conflit, et du conflit social. C’est le cas notamment de la comédie qui a une dimension didactique et dont l’objectif est de divertir le lecteur pour l’éduquer (castigat ridendo mores). La comédie dénonce une société fortement hiérarchisée, les privilèges, l’arbitraire de la naissance. Le théatre présente le conflit entre des individus qui sont les porte-paroles d’une classe sociale

voir plus loin : « Ne vous est-il jamais arrivé, lisant un livre, de vous arrêter sans cesse dans votre lecture, non par désintérêt, mais au contraire par afflux d’idées, d’associations ? En un mot, ne vous est-il pas arrivé de lire en levant la tête ? », interroge Roland Barthes. Du philosophe Sénèque jusqu’au neuropsychiatre Boris Cyrulnik, nombreux sont les penseurs à avoir conçu la lecture comme un tremplin vers la vie spirituelle. Méditation, rêverie, voyage mental... Les bons livres nous