Les Bonnes Le Tragique

Gavroche est tragique : sa mort est inéluctable. Mais on note la présence incongrue du champ lexical du jeu, du spectacle : c’est la combinaison de ces deux registres antithétiques qui fait l’originalité de ce texte. Cette alliance de registres opposés est aussi une des caractéristiques du romantisme : les auteurs romantiques ont voulu s’affranchir des règles classiques et notamment de celle de l’unité de ton. Ils vont notamment écrire des pièces de théâtre combinant les registres tragique et comique

de la pièce de Racine et de Néron, sur Néron face à son environnement et sur lui-même. 1. L’histoire de la pièce Le personnage de Néron s'inscrit dans un cadre précis. Racine à choisi dans ce texte d’aborder deux grands thèmes du tragique : la politique et l’amour impossible. Il le retranscrit grâce à son personnage issu de l’histoire antique de l’empereur Néron. On va pouvoir le comprendre en le confrontant au théâtre racinien et à la création du texte, en étudiant le personnage

Manon Lescaut ( pp 141 – 151 (prologue) ; pp171 – 173 ; pp 193-194 ; pp 199-201 ; pp 300-302 ; pp 325-327) Premier élément est la tonalité tragique car l’intrigue nous renseigne sur cette passion amoureuse qui conduit à homme de bonne famille à sa perte et à une courtisane à sa mort. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’on qualifie ce texte de tragique ! On observe un vocabulaire qui est emprunté à la tragédie plus particulièrement à celui de Racine, on trouve dans son récit des tournures stylistiques

personnages dans leur vie privée, domestique, personnelle, en proie à des péripéties déplorables, mais généralement avec une issue heureuse et morale (pas moralisatrice, ces deux mots sont différents). La pièce de Diderot Le Fils naturel en est un bon exemple. D’autre part, au 19ème siècle, le genre nouveau du drame romantique s’inscrit en totale opposition avec la tragédie classique qui régnait encore sur le théâtre (au 18ème siècle, Voltaire en a écrit plusieurs, aujourd’hui oubliées) : refus des

Les grandes explorations du dernier tiers du 18e siècle : les mythes du continent austral, du bon sauvage et du passage du Nord-Ouest. 1763 : fin de la guerre de sept ans entre la France et la Grande-Bretagne au profit des Anglais. Les rivalités maritimes de ces deux grandes puissances ont bloqué les explorations. Le XVIIIe siècle, siècle des lumières, siècle les philosophes soit « comblés le blanc des cartes ». 1744 : l'amiral Anson avait traversé le Pacifique et prend conscience de l'importance

sa mélancolie, de son ennui, mais bien souvent il n'arrivera pas au bout de son objectif fixé et se sacrifiera vainement pour la société. Lorenzaccio est une pièce qui dépend donc du registre tragique mais aussi du registre comique. Le chef-d’œuvre de Musset n'est pas seulement une pièce triste, et tragique, l'auteur a glissé quelques passages comiques. On va retrouver les quatre formes de comiques, comme le comique de caractère ou de personnage, le comique de mots, le comique de geste, et le comique

Jean-Luc Lagarce, JFMExplication linéaire 1• Louis face à sa mort (première partie, scène 10, de « Parfois… » à « Pourquoi la mort me rendrait-elle bon ? ») Introduction [Présentation de l’auteur et de l’œuvre] Jean-Luc Lagarce est un auteur emblématique du théâtre contemporain, mort prématurément du sida en 1998 à l’âge de 38 ans. Peu reconnu de son vivant, il devient au XXIe siècle l’un des auteurs les plus joués en France. Ses pièces ressassent de

produit les sensations, la mémoire, la tristesse ou la joie, la raison ou le vertige, rappelle avec horreur ce qu’on voudrait oublier, et fait d’un animal pensant ou un objet d’admiration, ou un sujet de pitié et de larmes ? C’était là ce que disait le bon Gordon ; et cette réflexion si naturelle, que rarement font les hommes, ne dérobait rien à son attendrissement ; car il n’était pas de ces malheureux philosophes qui s’efforcent d’être insensibles. Il était touché du sort de cette jeune fille, comme

perpétuelle discorde. Nous nous interrogerons ici sur la fonction de cette histoire dans la pièce. Nous verrons tout d’abord en quoi cette histoire est une fable comique, ensuite en quoi cette histoire est néanmoins marquée par une certaine dimension tragique et enfin en quoi c’est une critique de la religion. L’histoire du tailleur, raconté par Nagg à Nell, a tout d’abord une dimension comique. En effet, de prime abord, elle peut amener le lecteur ou le spectateur à rire : Nagg prend son rôle de conteur

la manière dont la guerre détruit tout sur son passage, et cela dès l’exergue tragique du texte de Shakespeare et le premier vers : « tout est ruine et deuil ». Il fait ensuite allusion aux « murs noircis » au v.7. L’opposition qu’il crée entre l’évocation paradisiaque de l’île, et le constat au présent de ce qu’elle est devenue, est très suggestif. Aragon se livre à une accumulation de mots scandés par l’expression « Bon pour » qui décline les affres vécues par les recrues (« le vent », « la nuit »