Les Courants En Sociolinguistique

être considéré comme une ambition démesurée et prétentieuse. Le mot culture se prête à tellement de définitions qu’il devient illusoire de le corseter dans une approche par inventaire voire muséographique quelque soit la richesse des objets, des courants et des idées qu’on puisse y mettre . De plus, la démesure et la fierté avec laquelle le Maroc et le marocain appréhende leur patrimoine culturel ce qui n’a rien à voir avec un quelconque sentiment nationaliste exacerbé- complique toute idée de bilan

comportement, etc.) et à celui de leurs déterminismes (sociologiques ou biopsychologiques) » (p. 35). Il ajoute : « la notion de compétence fait figure de caverne d’Ali Baba conceptuelle dans laquelle il est possible de rencontrer juxtaposés tous les courants théoriques de la psychologie, quand bien même ceuxci sont en fait opposés » (p. 15). Un examen de la littérature montre que la notion de compétence relève d’une histoire complexe, empruntée à la fois à la linguistique (cf. compétence chomskyenne

rhétorique connaît les ruptures de construction (anacoluthes) et les ruptures de subordination (asyndètes); mais pour la première fois avec Flaubert, la rupture n'est plus exceptionnelle, sporadique, brillante, sertie dans la matière vile d'un énoncé courant : il n'y a plus de langue en deçà de ces figures (ce qui veut dire, en un autre sens : il n'y a plus que la langue); une asyndète généralisée saisit toute l'énonciation, en sorte que ce discours très lisible est en sous main l'un des plus fous

de la politique, et du coût de communication interlangue dans des organisations internationales (telles que les Nations Unies) comme contribuant à l'établissement d'une lingua franca (plus précisément anglais lingua franca, ou ALF). En termes sociolinguistiques modernes[3], une lingua franca sera donc une langue qui, avant tout, vise la communication pratique et systématique dans des situations plurilinguistiques diverses. On pourrait dire qu'il y a un siècle de cela, le français tenait ce rôle

donc peut-être FAX, puisque ce lexème apparaît dans le Petit Robert (avec le verbe correspondant FAXER, d’ailleurs). Il est à noter cependant qu’ils rejetteront le nom E-MAIL [J’ai reçu plus de trente e-mails hier !], qui est d’un emploi tout aussi courant, s’ils consultent le Petit Robert dans sa version 1996. Par contre, il l’accepteront peut-être s’ils ont une version plus récente de ce dictionnaire, qui introduit le vocable en question, avec mention de la terminologie officielle recommandée pour

intégrer la problématique des langues de spécialité à la problématique plus générale de la variation linguistique, sinon à vraiment préciser (dans le détail) les rapports entre langues de spécialité et autres variétés de langue (ou : lectes). En sociolinguistique, la variabilité des langues naturelles est surtout étudiée sous l’éclairage des dimensions (extralinguistiques) concernées. Seront alors privilégiées les distinctions entre variation dans le temps (dont sont issues les variétés diachroniques

apprenants jeunes ». (O’Neil, 1993 : 178) S’il y a donc une période pendant laquelle nous pouvons travailler la fonction poétique du langage, c’est bien celle de l’enfance. Les concepteurs de manuels didactiques destinés à un public d’enfants sont bien au courant de cet adage ; c’est pourquoi un grand nombre de comptines, de rondes et de chansons pour enfants figurent parmi leurs propositions de travail : « Les comptines sont très utiles pour l’acquisition du rythme. »7 (loc. cit.) Souvent, la conception des

« bricolage » et mêlent diverses pratiques ce qui se révèle peu structurant pour l’enfant. 2 Théorie de Bernstein  B. Bernstein fait part dans son ouvrage Langage et classe sociale, Edition de minuit, 1975, d’une différence de code sociolinguistique. Il différencie ainsi 2 types de langage : le code restreint et le code élaboré. Ces codes se différencient à 3 niveaux : au niveau linguistique, par la prévisibilité de la structure syntaxique, au niveau psychologique, par la facilité de verbalisation

s'intéresse à des choses atypiques. Il a étudié les normes sociales dans différents groupes. Il utilise la biographie pour comprendre comment émerge les centres d'intérêts des individus. Il ne s'inscrit dans aucun courants particuliers. Il fait peu de référence à des théories, à des courants de pensées. Il rejette le dogmatisme. Il veut qu'on prenne de la méfiance par rapport au savoir. VII – Goffman Goffman a réalisé des études sur les îles Shetlands, de 1949 à 1951. Goffman considère que les échanges

grilles d’analyse, nous avons commencé dans le premier chapitre par délimiter les champs disciplinaires dans lesquels, et grâce auxquels, nous avons pu construire notre problématique et choisir des outils d’analyse. Nous y présentons les différents courants de recherches qui ont pris les interactions verbales pour objet d’étude et notamment les travaux qui se sont intéressés aux rencontres entre des locuteurs présentant une forte inégalité dans la maîtrise de la langue de communication. Nous interrogeons