Les Fables Les Allégories

Explication de texte : Les Fables, livre I, 1, « La Cigale et la fourmi ». Cette fable est héritée d’Esope, reprise par M. de France puis J-A de Baïf. C’est un acte capital que d’avoir mis cette fable dans le livre I en première position, avec l’occurrence unique et première des fourmis et des cigales, ainsi que l’absence de morale apparente. Elle s’inscrit dans une série de fables très courtes, à peine plus étendues que le canevas d’Esope, allant jusqu’à la suppression du sens moral du récit

serrées de Pierre-Emmanuel, ce dernier appelle implicitement à la Résistance en utilisant les ressources de la parole poétique. Le vers « Il y a la haine et c’est assez pour espérer » montre qu’il reste dans l’espoir à travers « la haine » qui est une allégorie des résistants. Le titre, de plus, pourrait faire référence à leur colère face à la situation d’occupation allemande en France. Cadou, dans son poème engagé Les fusillés de Chateaubriant évoque le moment qui précède l’exécution des soldats, lesquels

| | | |Production : dévoilement progressif | | | |Exercices : métonymie, allégorie et périphrase | |5 |-Le Monde (doc 9) |Outil de la langue : l’antithèse | | |

Lecture analytique : « La jeune veuve » de Jean de La Fontaine : Introduction : La Fontaine, fabuliste du 17ème siècle, s’est inspiré des fabulistes de l’Antiquité Phèdre et Esope mais aussi de certains récits orientaux. Le but des fables est de fournir des éléments de réflexion. Le récepteur des visées didactiques est le dauphin du roi, c’est donc à un enfant appelé à gouverner plus tard que La Fontaine entend, grâce au monde animal, fournir une vision sur la morale, la justice. Cette dimension

libératrice de la mort, en tant que « but de la vie ». Par la suite nous verrons le poème Dom Juan Aux Enfers de Charles Baudelaire qui dans cet œuvre nous fait percevoir la mort comme une punition Puis, par la fable, La Mort et le Bûcheron tirée des Fables de Jean de la Fontaine, dans laquelle il est montré que l'Homme préfère souffrir que mourir, même si la mort pourrait être une libération. Nous allons ensuite continuer cette anthologie par le côté froid et cruel qu'amène la mort, avec le poème Nos

de la seconde moitié du XVIIème siècle. C’est l’art de l’équilibre, de l’harmonie et de la raison. Auteurs baroques : - Bossuet (1627-1704) : Oraisons funèbres - Molière (1622-1673) : Le Misanthrope - La Fontaine (1621-1699) : les Fables - La Rochefoucauld (1613-1680) : Maximes - Boileau (1636-1711) : l’Art poétique - Racine (1639-1699) : Phèdre, Andromaque - La Bruyère ( 1647-1696) : Les Caractères - Mme de Sévigné ( 1629-1696) : Lettres Artistes humanistes :

d’orgueil, d’intérêt et d’artifice; vous méprisez ce que vous révériez, et le préjugé cède au jugement. Vous avez cru par préjugé les fables dont on a bercé votre enfance; on vous a dit que les Titans firent la guerre aux dieux, et que Vénus fut amoureuse d’Adonis; vous prenez à douze ans ces fables pour des vérités; vous les regardez à vingt ans comme des allégories ingénieuses. Examinons en peu de mots les différentes sortes de préjugés, afin de mettre de l’ordre dans nos affaires. Nous serons peut-être

nous intéresse. En 1853 est publié un recueil de poésie écrit par Gérard de Nerval appelé Odelettes. « Dans les bois » est un poème extrait de ce recueil composé de poésies symbolistes. Dans ce poème, l'oiseau est une allégorie de la vie, de la jeunesse. Il exprime par les quatre saisons l'évolution et surtout le silence que peut évoquer la mort arrivant par ces saisons froides que sont l'hiver et l'automne. Dans les bois Au printemps l’oiseau naît et chante :

satire. Ligne 22 : On voit bien la position de l’auteur : il critique les bourgeois qui sont responsables du clivage social. Car si ils donnent au pauvre, ils perdraient de la richesse. Séparant de monde : grande route (pauvre) / château (riche) = allégorie. En fait, le riche est fasciné par le pauvre et son jouet : adverbe « avidement », « rare » et adjectif « inconnu ». Le lecteur n’identifie que tard ce qu’est ce jouet « Un rat vivant » ligne 27 et 28. Pour souligner la pauvreté du 2ème enfant

reviendrait à dire que les fables ne sont bonnes qu'à amuser des enfants: ce serait une erreur. L'apologue raconte une histoire fictive, distrayante, mettant en scène objets, ou animaux, ou humains dans des situations souvent cocasses,mais il est également porteur d'un enseignement moral,( comme pour le grec Esope) ou , parfois, politique, ou religieux. Il s'agit d'utiliser une fiction comme une allégorie, pour faire mieux "passer le message". Comme dans les fables, l'apologue peut avoir une