Les Fausses Devotes

mort. II- Place dans l'oeuvre de Molière 1. Créée le 15.02.1665 au théâtre du Palais Royal, exemplier 4. Très grand succès, Molière joue Sganarelle. Mais le parti Dévot( croyant) est contre la pièce et reproche que la morale soit dite par un valet. Peut de temps après la querelle de Tartuffe, considéré comme un faux dévot car motifs peu chrétiens. Pièce est censurée dès le lendemain, scène du mendiant supprimée. Rejouée 2 mois après puis ne sera plus jouée du vivant de Molière ni publiée

l'autre tente de se porter secours sans grande réussite ; est d'autant plus forte qu'elle s’oppose à l'absence de description de la mère. En effet la mère de Chateaubriand est simplement évoquée comme « ma dévote mère » (l.19) : description presque ironique, avec une connotation péjorative : le dévot ne réussissant pas toujours à user de son propre entendement. Il en est de même pour les « autres sœurs » (l.29) à qui il fait seulement allusion. La relation entre Chateaubriand et sa plus jeune sœur est

parti de véritables gens de bien, dont ils préviennent la bonne foi, et qui, par la chaleur qu'ils ont pour les intérêts du ciel, sont faciles à recevoir les impressions qu'on veut leur donner. Voilà ce qui m'oblige à me défendre. C'est aux vrais dévots que je veux partout me justifier sur la conduite de ma comédie; et je les conjure, de tout mon cœur, de ne point condamner les choses avant que de les voir, de se défaire de toute prévention, et de ne point servir la passion de ceux dont les grimaces

cette époque. Mais plus encore il dénonce l’hypocrisie religieuse dont faisaient preuve les dévots comme dans Le Tartuffe. Dans cette pièce Tartuffe est un faux dévot qui manipulera Orgon, pour obtenir de lui son argent, ses biens ainsi que sa femme, Elmire. Cet homme fait preuve d’une hypocrisie à nulle autre pareille en cachant qui il est vraiment ainsi que ses intentions, pour laisser apparaître sa fausse dévotion en montrant qu’il se mortifie, qui se flagelle ou encore qu’il fait l’aumône aux

le comte de Gercourt. Mais le Vicomte refuse tout d'abord de séduire Cécile de Volanges, lui préférant la Présidente de Tourvel dont il tombe peu à peu amoureux. Puis, apprenant que Madame de Volanges (mère de Cécile) le dessert auprès de "sa belle Dévote", il se décide à venger la Marquise par pur intérêt personnel. Sa relation avec la Marquise de Merteuil est assez ambiguë ; ils ont anciennement été amant et entretiennent une correspondance suivie. Il tente depuis longtemps de devenir à nouveau l'amant

vite. Notre défunt était en carrosse porté, Bien et dûment empaqueté, Et vêtu d'une robe, hélas ! qu'on nomme bière, Robe d'hiver, robe d'été, Que les morts ne dépouillent guère. Le Pasteur était à côté, Et récitait à l'ordinaire Maintes dévotes oraisons, Et des psaumes et des leçons, Et des versets et des répons : Monsieur le Mort, laissez-nous faire, On vous en donnera de toutes les façons ; Il ne s'agit que du salaire. Messire Jean Chouart couvait des yeux son mort, Comme si l'on

" (Voltaire / 1694-1778 / Dictionnaire philosophique) "Je pense avec vous que le fanatisme est un monstre mille fois plus dangereux que l'athéisme philosophique. Spinoza n'a pas commis une seule mauvaise action : Chastel et Ravaillac, tous deux dévots, assassinèrent Henri IV." (Voltaire / 1694-1778 / Dictionnaire philosophique) "Non, si vous voulez rendre la religion chrétienne aimable, ne parlez jamais de martyrs ; nous en avons fait cent fois plus que les païens." (François-Marie Arouet

l’hilarité que peut provoquer le texte, et sait déceler les sujets graves énoncés par l'oeuvre. En effet, il suffit de remarque le style de Molière pour s’en apercevoir. Cet écrivain traite dans ses comédies de thèmes très sérieux, comme la fausse dévotion. En outre, la comédie, puisqu’elle dénonce des faits graves et qu’elle reste la plus proche possible de la réalité, peut paraître plus efficace pour dénoncer des faits graves. Par exemple, l’avarice et l’obsession de l’argent dénoncées dans

« J'ai commencé à déployer mes talents sur le grand théâtre de la vie ». Merteuil feint envers Cécile de faux embrassements, de faux sentiments. Baudelaire qualifie la Merteuil de « tartuffe femelle ». → Les libertins chez Laclos font penser aux dévots chez Moliere. Ils emploient tout deux une vocabulaire religieux : « Mission », « prêchons la foie », « ferveur », « dinité ». Le libertin est le maître du jeu. Il peut tout jouer ; c'est l'acteur, l'auteur et le metteur en scène. III)Le triomphe

Une image non moins terrible des courtisans : - la rivalité : « Un flatteur l’alla dire » - la servilité et l’hypocrisie : v. le retournement final des courtisans - le cerf et l’utilisation de la supercherie religieuse = image du faux dévot o Le cerf utilise l’hypocrisie religieuse : ▪ il commence par le thème classique des oraisons funèbres : « Le temps des pleurs est passé » // bonheur du passage dans l’au-delà. Il le radicalise avec le passé composé « est