Les Fausses Devotes

chercher son bonheur se livre au Divertissement (VIII); les philosophes prétendent faussement accéder à ce bonheur (IX): on retrouve ici la critique qui fondait l’entreprise des Maximes (où le frontispice représente l’ange de la vérité qui démasque la fausse sérénité du sage païen par excellence, à savoir Sénèque, le maître du stoïcisme). L’inachèvement rend aussi légitime un choix partiel (voir Susini, 44-46) comme l’est celui de programme de cette année. Conclusion sur ce point : Les pages choisies

Lumières’. ‘Hugo s’est beaucoup inspiré de Malraux’, etc. - Les platitudes : ‘La Fontaine écrivait vraiment bien’. ‘Ce texte est un livre’, ‘Ce roman est écrit par un écrivain’, etc. - La familiarité : ‘Ce personnage est franchement débile’. - La fausse science : ‘l’art narratif des romanciers français de la première moitié du XIXe siècle a été très marqué par l’exemple du roman picaresque espagnol’ ; ‘Madame de Lafayette connaissait très bien Molière, à qui elle lisait des contes inédits, dans un

Celui-ci répliqua en 1663 par deux pièces ayant valeur de manifestes (la Critique de « l'École des femmes » et l'Impromptu de Versailles) dans lesquelles il se mit en scène avec ses comédiens pour tourner en dérision ses détracteurs (petits marquis, fausses prudes et comédiens de l'Hôtel de Bourgogne). Les détracteurs ne cessèrent pas leurs attaques pour autant, mais Molière jouissait de la protection du roi et recevait régulièrement de lui des commandes pour les fêtes de la cour, en particulier les

d’abord un contexte, un contexte politique qui peut faire penser à ce qu’on vit aujourd’hui : les rapports du pouvoir et du discours religieux. On a eu pendant quelques années ce qu’on appelait le retour du religieux, et maintenant on a le retour des dévots. Le pouvoir se remet à prendre appui sur ça – c'est complètement nouveau ! Il y a des conséquences politiques, mais ce n’est pas Tartuffe qui peut nous permettre de les aborder. Si on veut regarder ça de façon plus politique, il faudrait plutôt aller

divertir, comme toute pièce de théâtre, mais au-delà de cela, de corriger les hommes. Comme Tatuffe, une comédie de Molière écrit en 1664, censurée quelque temps plus tard du faite que l'auteur critique l'hypocrisie religieuse et les ravages de la fausse dévotion, plus spécifiquement, la Compagnie du Saint Sacrement. Néanmoins, la pièce est dotée de plusieurs éléments comique tes que les procédés notamment, les comiques situation qui se manifeste plus spécialement lorsqu'un personnage se trouve dans

également l'accent sur les trajectoires possibles des étudiants en HEC en fonction de leur capital social et scolaire théorisés par Pierre Bourdieu. De ce fait, l'étude fait ressortir 4 types d'étudiants : les égarés, les héritiers, les reconvertis et les dévots que nous détaillerons par la suite. Cette introduction découle sur plusieurs questions. Pourquoi observe-t-on un relâchement intellectuel dès l'entrée des étudiants en HEC? Dans quelles mesures l'origine sociale des étudiants est à l'origine des différentes

Diderot, au début de 1758). 1757 - Parution du tome VII, comprenant l’article « Genève » de d’Alembert, qui semble lui avoir été très largement soufflé par son ami Voltaire, et qui suscite de vives protestations des pasteurs genevois, comme du parti dévôt français. En janvier, l’attentat manqué de Damiens contre Louis XV est imputé à l’influence des idées nouvelles, que l’Encyclopédie est accusée de propager. 1758 - Helvétius, ami de Diderot et mécène des encyclopédistes, provoque un nouveau scandale

« libertinus » (esclave affranchi), il est défini ainsi dans le Dictionnaire de l’Académie : « qui aime trop sa liberté et l’indépendance, qui se dispense aisément de ses devoirs ». Ce sont les détracteurs de ce courant de pensée libertin – notamment le parti dévot – qui a favorisé le glissement de libertinage d’esprit vers le libertinage de mœurs. Dom Juan revendique la liberté d’esprit et la raison plutôt que les croyances (« Ce que je crois ? Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre

Molière d'en donner des représentations publiques, à la demande de l'archevêque de Paris, son ancien précepteur. L'Église et les dévots accusaient Molière d'impiété et lui reprochaient de donner une mauvaise image de la dévotion et des croyants. En effet en écrivant cette pièce, Molière s’attaque par le biais de son personnage Tartuffe à un bastion très influent : les dévots. Parmi eux se trouvent des hommes religieux sincères mais aussi des hommes qui affectent une pratique religieuse tout en profitant

Une scène de comédie entre maître et valet 1) Dom Juan l'hypocrite Héros éponyme mais peu de paroles, une seule tirade A eu le tps de chercher un échapatoire *revendique hônneté *discours très argumenté: structuré Joue les dévôts: *chp.lex. Sainteté : défie Dieu, blsphème, sacrilège *discours grotesque pr le public, ironie sous-jacente Eloquence du libertin Dernière réplique: opposit° préceptes vertueux : aucuns scrupules --> Crédible ni pr Sg. ni pr spectateur