Les Fausses Devotes

relief la nécessité d’un regard éclairé et perspicace qui sait discerner le vrai du faux. 2. a) Dans la deuxième tirade de Cléante, aux vers 351 à 407, faites ressortir les attitudes des faux dévots qui pourraient s’appliquer au portrait de Tartuffe qu’Orgon et Dorine ont brossé précédemment. Les expressions « dévots de place » (v. 361), « élans affectés » (v. 368), « brûlants et priants » (v. 371), « prêchant la retraite » (v. 372) s’appliquent aux attitudes adoptées par Tartuffe. b) Relevez aussi des

instruire le spectateur en jouant cette scène sous ses yeux ? 1. Elmire utilise la double énonciation, pour s'adresser en même temps à Tartuffe et à Orgon. Elle réussit à faire croire à Tartuffe qu'elle est sincère et l'amène donc à dévoiler sa fausse dévotion. Pour réussir cela, elle commence par l'inciter à parler du "Ciel" en opposant le désir coupable à la dévotion, aux vers 1479 et 1480, "vous voulez" et "le Ciel, dont toujours vous parlez". Ensuite elle lui fait comprendre que si elle se

madame, fut blâmé d'un commun sentiment. à quoi bon, disoient-ils, cette mine modeste, et ce sage dehors que dément tout le reste ? Elle est à bien prier exacte au dernier point ; mais elle bat ses gens, et ne les paye point. Dans tous les lieux dévots elle étale un grand zèle ; mais elle met du blanc et veut paroître belle. Elle fait des tableaux couvrir les nudités ; mais elle a de l'amour pour les réalités. Pour moi, contre chacun je pris votre défense, et leur assurai fort que c'étoit médisance

sont rusés et fourbes. Ils font un pèlerinage dans le but de manifester leur croyance qu’ils n’ont pas : « C’étaient deux vrais tartufs » v3. Le terme « tartuf » se réfère au personnage principal d’une comédie de Molière, Tartuffe, qui est un faux dévot hypocrite et roué. De plus, l’utilisation d’animaux personnifié, a qui ont prête la parole “ils disputèrent” et même des sentiments “et partant ennuyeux”. Aussi, l’histoire agit comme une gradation, après la présentation des personnages, l’histoire

complètes GARGANTUA de Rabelais LES ESSAIS de Montaigne HAMLET de Shakespeare L'ILLUSION COMIQUE de Corneille DOM JUAN de Molière GEORGE DANDIN de Molière LE MISANTHROPE de Molière MANON LESCAUT de l'abbé Prévost L'ÎLE DES ESCLAVES de Marivaux LES FAUSSES CONFIDENCES de Marivaux LE JEU DE L'AMOUR ET DU HASARD de Marivaux LES LETTRES PERSANES de Montesquieu ZADIG de Voltaire CANDIDE de Voltaire L'INGENU de Voltaire LA PRINCESSE DE BABYLONE de Voltaire LES CONFESSIONS de Rousseau LA NOUVELLE HÉLOISE de

déviant jusqu'au bout. - C'est aussi un homme de l'expérimentation, qui affronte chaque nouveau problème, et le résout sur le moment. - Il y a aussi chez Don Juan la tentation du Ciel et l’on peut penser que, dans la scène du pauvre, ou dans sa fausse rédemption, il essaye, il attend une réaction, et n'en recevant pas, il continue à le nier. Critique : - Don Juan, c'est la transgression des mœurs parce qu'il est séducteur (dimension parfois éclipsée par l'ampleur métaphysique du personnage)

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biens matériels que spirituels (ce terme au pluriel fait référence au langage biblique). C’est donc par des un jeu d’antiphrase que LF met en valeur les vices du clergé. Ainsi la moralité ne peut être prise au pied de la lettre et l’histoire du rat dévot montre bien l’inverse « d’un moine charitable ». Comme le fit Rabelais, LF met en valeur, dénonce la gourmandise des moines qui ne sont retiré du monde que pour assouvir leurs désirs. Deuxième référence intertextuelle Tartuffe où Molière dénonce

ne vise guère les humbles ou les exclus : indifférence, pitié ou mépris suffisent. Quant aux grands, qui inspirent le respect, mieux vaut se méfier ! La dérision prend alors le tour de comportements codifiés : le fou du roi nargue le souverain ; un dévot peut à l'occasion insulter un saint patron. Si l’on part de quelques définitions du rire (Baudelaire, Bergson, entre autres), et si l’on admet que le rire est la résultante, ou l’indice, d’une tension entre des contraires, des inconciliables, des

XIV, monarchie absolue, pas de libertés individuelles, ni de liberté d’expression et 1685 = révocation de l’Edit de Nantes. - Contraste entre les personnages. à Codes implicites C) Eléments du conte - Le merveilleux : histoire de St Dunstan = fausse légende inventée par Voltaire. - Situation initiale : promenade des Kerkabon. - Elément perturbateur : arrivée du bateau. - Provenance du Huron : de très loin, d’un pays inconnu. II. La présentation des personnages A) Le Huron - Portrait physique