Les Fausses Devotes

suis ravi de vous voir", "Un siège pour Monsieur Dimanche". "Madame, il est tard demeurez ici, on vous y logera le mieux qu'on pourra". (Acte III). Enfin le masque de l'hypocrisie: "faisant l'hypocrite...", "d'un ton hypocrite". Le masque du faux dévot: "vous tiendrai, ce que j'ai promis" (Scène 3 , Acte III). Tous ces masques comportementaux ont une fonction polémique. Le masque se joue des conventions sociales, du privilège de l'âge et de la beauté. L'utilisation des masques nous rappelle la

surnaturels. Après son entrevue avec son père il montre à Sganarelle et aux lecteurs le double jeu qu’il joue. Dans cette cène, Molière ouvre à travers un éloge de l’hypocrisie, un parallèle avec son autre pièce Tartuffe. Il règle ses comptes avec la fausse dévotion. PB : Quelle est l’originalité, chez Molière, de la conversion hypocrite de Dom Juan ? ou En quoi Dom Juan fait-il ici, écho au personnage de Tartuffe ? I. Une scène comique : coup de théâtre et retournements.

L'écoulement. C'est une chose horrible de sentir s'écouler tout ce qu’on possède. (fr. 636) L'homme qui cherche à construire une image de lui-même qui ne sera qu'une fausse apparence se laisse occuper par le souvenir du passé et le désir d'un avenir qui ne lui appartient pas; il est lui-même le jouet des fausses apparences que lui donnent les sens, l'imagination et l'opinion. Pour bien comprendre la portée du grand fragment sur l'imagination (fr. 41), il faut voir comment Pascal intègre

Carrols, professeure agrégée, lycée Cocteau à Miramas qui orientait la conversation dans ses répliques, perd la maîtrise du dialogue au profit de son frère qui accapare la parole dans une tirade dont le but est de montrer que la médecine est une fausse science, une imposture, qui ne fonctionne que grâce à la crédulité, voire à la complicité, des patients consentants. Dans un premier temps, B. s’inclut dans ces patients crédules à travers le pronom nous : « nous aimons à nous repaître », « elles

parti des véritables gens de bien, dont ils préviennent la bonne foi, et qui par la chaleur qu'ils ont pour leurs intérêts du Ciel, sont facile à recevoir les impressions qu'on veut leur donner. Voilà ce qui m'oblige à me défendre. C'est aux vrais dévots que je veux partout me justifier sur la conduite de ma comédie ; et je les conjure de tout mon coeur de ne point condamner les choses avant que de les voir ; de se défaire de toute prévention, et de ne point servir la passion de ceux, dont les grimaces

ils préviennent la Préface 2 Tartuffe ou l'Imposteur bonne foi, et qui, par la chaleur qu'ils ont pour les intérêts du ciel, sont faciles à recevoir les impressions qu'on veut leur donner. Voilà ce qui m'oblige à me défendre. C'est aux vrais dévots que je veux partout me justifier sur la conduite de ma comédie ; et je les conjure, de tout mon coeur, de ne point condamner les choses avant que de les voir, de se défaire de toute prévention, et de ne point servir la passion de ceux dont les grimaces

obstacle au bonheur, et même un danger pour la morale : elle risquerait de dénaturer l’être humain. L’idéal des ‘’Pensées philosophiques’’ est le libre épanouissement de l’être humain libéré de la crainte de Dieu : « Le beau projet que celui d’un dévot qui se tourmente comme un forcené pour ne rien désirer, ne rien aimer, ne rien sentir, et qui finirait par devenir un vrai monstre s’il réussissait ! » Promenade du sceptique (1747) , nouvelle, Plus prudent, Diderot usa du déguisement de la fable

parti des véritables gens de bien, dont ils préviennent la bonne foi, et qui par la chaleur qu'ils ont pour leurs intérêts du Ciel, sont facile à recevoir les impressions qu'on veut leur donner. Voilà ce qui m'oblige à me défendre. C'est aux vrais dévots que je veux partout me justifier sur la conduite de ma comédie ; et je les conjure de tout mon coeur de ne point condamner les choses avant que de les voir ; de se défaire de toute prévention, et de ne point servir la passion de ceux, dont les grimaces

psychologiques et des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, comme Tartuffe en vers, et Dom Juan écrit en prose. Mais il n'a pas toujours été soutenu, en 1664 Molière voit Tartuffe interdit, pièce violemment condamné par les dévôts. Sous leur pression, Molère suspend les représentations et est forcé de remplacer Tartuffe en écrivant Dom Juan dans l'urgence . L'auteur réecrit l'histoire du libertin en s'inspirant de deux pièces français de Dorimond (1658) et Villiers (1659)

L’affaire du chevalier de la Barre (1766) A Abbeville (petite cité de Picardie), le crucifix de bois posé sur le pont neuf est mutilé par des inconnus. L’enquête est menée par Duval, lieutenant de police d’Abbeville. N’hésitant pas à fournir de fausses accusations et de faux témoignages ! Sans preuves le chevalier de La Barre (son ennemi) est accusé. Après s’être enfuit le 28 février 1766, le Chevalier de La Barre est condamné à :