Les Fausses Devotes

ce qui provoque le rire. Il critique donc la société, plus exactement, Molière se moque des parvenus dans cette œuvre. Une critique de la société qui est représenté sur les « planches ». Comme dans Tartuffe de Molière où celui-ci critique les faux dévots. Certaines scènes de Tartuffe sont tellement efficaces en terme comique que maintenant les mots « tartuffe » et « harpagon » sont utilisés de nos jours de matière métonymique pour désigner un hypocrite et un avare. Dans L’école des femmes (comédie

Des boeufs, étendus au milieu du gazon, regardaient tranquillement ces quatre personnes passer. Dans la troisième pâture, quelques-uns se levèrent, puis se mirent en rond devant elles »). . Cet encerclement peut-être hostile est une fausse alerte, et donc une fausse piste pour le lecteur qui se fait peur tout seul ! Car cette rencontre avec le troupeau s'achève par des câlineries. Affinité bien inattendue ici : Félicité murmure « une sorte de complainte » et « flatte » le bœuf « sur l'échine ». Bref

siècle. De son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, ce n’est qu’en 1644 qu’il va prendre le surnom « Molière ». En 1665, Molière écrit la pièce de théâtre Dom Juan, pour répondre à l’interdiction de son Tartuffe (1654) dans lequel il critique les « faux dévots », les religieux hypocrites. Ainsi, pour regagner la confiance du Roi, il reprend une pièce à succès de Tirso de Molina, jouée par des comédiens italiens et afin de gagner du temps utilise la prose et non les vers. Il espère que la mort du personnage

ACTE V. Dom Juan l’hypocrite. Dom Juan annonce à son père sa conversion; le vieillard, attendri, s’en réjouit. Sganarelle est tout heureux aussi, mais Dom Juan le détrompe vite et lui expose les multiples avantages de l’hypocrisie et de Ici fausse dévotion (scène 11). Dom Carlos vient demander satisfaction à Dom Juan, en le sommant de rester fidèle à Elvire, son épouse légitime; mais Dom Juan allègue sa conversion, déclare le mariage contraire à la sainte vie qu’il veut mener désormais, assure

avec elle : « Moi, renoncer au monde avant que de vieillir, / Et dans votre désert aller m’ensevelir ! » (V,4, v.1769-1770). Comment donc rire de sa déchéance finale, lorsque les petits marquis et la prude Arisoné (cette hypocrite jalouse, cette fausse dévote) se promettent de la perdre de réputation (V,4), exactement comme la marquise de Merteuil le sera, elle aussi, par la publication de ses lettres à la fin des Liaisons dangereuses ? Impossible. On a tous quelque chose en nous de Célimène, et la

ainsi que les usages policés du compliment ont donc non seulement marqué la forme et le lexique du poème, mais ont souvent entravé la force de son expression en la confinant dans les limites des clichés à la mode. Molière a notamment tympanisé la fausse préciosité qui a pu trouver dans ses ridicules Trissotin les serviteurs d’un exercice de salon convenu et obséquieux. Les procédés pour atténuer les contraintes La question qui se pose alors immédiatement au poète est de savoir comment se faire

qui le filment à l’improviste alors qu’il s’auto flagelle par punition. Suite à ce film une multitude vient voir le Sauvage qui pour en finir décide de se pendre à l’escalier de son phare. 3) Fausses conceptions du bonheur dénoncées par Aldous Huxley L’auteur dénonce plusieurs thèmes amenant une fausse conception du bonheur. 3.1) Le bonheur universel Le bonheur universel maintient les rouages en fonctionnement bien régulier. 3.2) La stabilité est la clé du bonheur Tout changement est

chuter la tension de la scène précédente grâce au comique de caractère. De plus dans l’acte III, scène 4, Molière utilise également un autre comique de caractère. En effet, Célimène, amante d’Alceste, est déçu à l’annonce de la venue d’Arsinoé, fausse dévote qui essaye de charmer Alceste à l’insu de Célimène : « Oui, oui, franche grimace ; Dans l’âme, elle est du monde, et ses soins tentent tout, Pour accrocher quelqu’un sans en venir à bout. » v.854/856 Mais lorsqu’Arsinoé rentre dans le salon de

corrupteur est contre-révolution naire. La faiblesse, les vices, lespréjugés, sont le chemin de la royauté. Entraînés trop souventpeut-être par le poids de nos anciennes habitudes, autant que par la pente insen sible de la faiblesse humaine,vers les idées fausses etvers les sentiments pusillanimes, nous avons bien moinsà nous défendre des excès d'énergie que des excès defaiblesse. Le plus grand écueil peut-être que nous ayons à éviter n'est pas laferveur duzèle, maisplutôt la lassitude du bien et lapeur de

écrivains, en général, jouent un rôle politique dans les régimes qui se succèdent. Ils veulent que leurs écrits remplissent une mission sociale : Flaubert lutte contre la bêtise de la petite-bourgeoisie ; dans Le Rouge et le Noir, Stendhal dévoilent les fausses promesses de la Déclaration des Droits de l’Homme ; Hugo prend le parti du progrès démocratique, jusqu’à Sand qui se penche sur la vie paysanne. C’est Zola pourtant qui approchera le mieux la condition réelle du peuple et de ce nouveau prolétariat