Les Fileuses

Dans la mythologie romaine, les Parques sont des divinités féminines, souvent représentées au nombre de trois, qui contrôlent la vie et la destinée humaine. Bien que leurs représentations varient, elles sont souvent personnifiées sous les traits de fileuse, qui déroulent entre leurs mains le fil de la vie des hommes, et.... le coupent également, afin de provoquer leur mort. Le fil est donc un symbole de l'écoulement de la vie, depuis la mythologie – des traces de ces origines subsistent encore aujourd'hui

« l'Yraigne » ; après avoir rappelé son dernier vers « J'espère après long travail une fin » et la gravure qui l’accompagne et qui représente « une jeune parque fileuse », elle écrit : « Le Sablier compte-fils » peut se lire à la lumière de ce bel emblème. Le titre reprend la légende que Man Ray a lui-même inscrite dans le dessin de sa parque fileuse : détentrice et comptable du temps, elle est reliée au sablier par un jeu de fils entourant sa taille. Si le poème reprend la formule en titre, il

chevaliers  avec leurs lances » (v. 21) : le nombre trois étant un nombre récurrent dans les histoires folkloriques (« Boucle d’or et les trois ours » ; « Les Trois Souhaits » de Charles Perrault ; « Les trois enfants gâtés de la fortune » et « Les trois fileuses », « Les trois plumes » des Frères Grimm). De surcroît, c’est un narrateur externe qui raconte l’histoire et les paroles des personnages sont rapportées au style direct, même si la ponctuation est manquante : « Va-t-en Lore en folie » (v. 23). Le

l'éther glisser le moindre vol; C'est le pied de l'oiseau sur le rameau qui penche, Ou la chute d'un fruit détaché de la branche Qui tombe du poids sur le sol. Aux premières lueurs de l'aurore frileuse, On voit flotter ces fils dont la vierge fileuse D'arbre en arbre au verger a tissé le réseau : Blanche toison de l'air que la brume encor mouille, Qui traîne sur nos pas, comme de la quenouille Un fil traîne après le fuseau. Aux précaires tiédeurs de la trompeuse automne, Dans l'oblique rayon

le texte des faits ou des personnalités mythologiques. Tout d’abord La vieille qui file fait référence aux Parques, qui sont les divinités maîtresses de la destinée humaine, de la naissance à la mort. Elles sont généralement représentées comme des fileuses mesurant la vie des personnes et tranchant le destin. Mais ce ne sont pas les seuls dans la mythologie à avoir cette capacité. En effet, c’est aussi le cas des trois moires Clotho, Lachésis et Atropos. Dans la mythologie, les noms des enfants sont

Texte 2 « Le fleuve de l’oubli », Platon, La République , X, 620e-621a Le passage des âmes Les Moires (Hésiode), 3 divinités du Destin, qui « donnent d'avoir le bien et le mal » : · Clôthô « la Fileuse » tisse le fil de la vie· Lachésis  « la Réparatrice » le déroule· Atropos « l’Inflexible » le coupe> associées aux cycles cosmiques, aux grandes déesses de la nature, de la végétation et de la fertilité. Les Moires :

Dentellière La Laitière  Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682) Garçon et chien Le Jeune Mendiant La Vierge du Rosaire  Juan de Diego Velazquez(1599-1660) Les Ménines Vénus à son miroir Les fileuses  Peter Paul Rubens (1577-1640) La descente de croix Diane et ses nymphes surprises par des satyre Orphée...  Michel Ange (1475-1564) précurseur du baroque La Création d'Adam de la Chapelle

fils, Pélée (père d’Achille.) et Télamon (père d’Ajax.). Juge des Enfers à sa mort, il garde les clefs de ce lieu selon certaines traditions.   Résidaient aussi aux Enfers trois vieilles femmes, appelées les Moires[2]. La première, Clotho ‘la fileuse’, fabriquait le fil de la vie (le passé.) ; la deuxième, Lachésis ‘la réparatrice’, le déroulait (le présent.) ; la troisième, Atropos ‘l’implacable’, le coupait (le futur.).         Orphée, comme nous l’avons dit plus haut, fut un des rares humains

aussi susceptible d’une approche symbolique : elle fait écho aux 3 divinités mythologiques , moines chez les grecs , parques chez l’existence = clotho fabriquait le fil de la vie , lachesis le déroulait et atropos le tranchait . Ainsi , l’image de la fileuse enrichit le motif de la vieillesse . Elle rappelle symboliquement que le moment est proche ou le fil sera tranché P 3 la jeune femme et le poète Ronsard , parlant à la 1ere pers prend le parti de s’adresser directement à la dédicataire

projet ethnographique. Il est très en vue des cours européennes : Napoléon II et la Reine Victoria sont friands de ses œuvres. « La fileuse de Bou Saada » de Barrias pour la tombe du peintre Gustave Guillaumet au cimetière Montmartre en 1890 est une reprise orientaliste de sa « jeune fille de Mégare » modelée à Rome en 1867/68 et présentée en marbre en 1870. La fileuse, assise sur un tabouret aux motifs orientaux décrit une élégante courbe en élevant son fuseau au dessus de sa tête. Le « Tarcicius »