Les Furies

des morts. Appelées d'abord Érinyes, elles reçurent le nom d'Euménides, c’est-à-dire « bienveillantes » ce qu’Eschyle a illustre au IVème siècle avant J.-C. dans sa pièce Les Euménides. Dans le monde romain, on les nomme le plus souvent Dirae (ou Furies). Quant à la Discorde à la chevelure vipérine entrelacée de bandelettes sanglantes, elle n’est pas sans évoquer l’image d’une gorgone, monstre qui sera brièvement cité plus loin dans notre extrait. Après cette énumération effrayante, le héros et la

la Terreur et à l'égalité, leur participation à la chute des Girondins et les autres manifestations spectaculaires des « enragées » allaient leur valoir une image de furies sanguinaires qui nourrirait longtemps les répulsions du pouvoir masculin. Ainsi, dans Les femmes célèbres de 1789 à 1815 (1840), Lairtullier distinguera les « furies de la guillotine » des « demeures célestes » (Madame Roland, proche des Girondins et guillotinée en 1793; Lucile Desmoulins, la femme de Camille, guillotinée en 1794;

-Calme, permettait navigation ou cabotage comme dans la Méditerrannée, au XII ème siècle. - mais répulsif aussi, servant de frontières naturelles à des Etats, ou quand les moyens techniques ne permettaient pas d’affronter les furies de l’océan-frontière jusqu’à la fin du XV ème… ¬ Dans l’espace, selon la nature de la côte, la perméabilité de la synapse, la nature de l’hinterland, de son niveau de développement, de son intégration à l’économie-monde, de sa population… Þ

peinture des vices et des vertus. Encore faut-il que les premiers se fassent haïr, les secondes aimer. Les Anciens n’ont pas toujours respecté cela : Oreste qui venge la mort de son père, assassiné par sa mère Clytemnestre, est poursuivi par des Furies, mais pas Clytemnestre pourtant elle aussi meurtrière. La fin doit en être morale : Le succès heureux de la vertu, en dépit des traverses et des périls, nous excite à l’embrasser, et le succès funeste du crime ou de l’injustice est capable de nous

La luxure, gardée par Minos Troisième cercle: La gourmandise, gardée par Cerbère Quatrième cercle: L’avarice et la prodigalité (libéralité), gardées par Plutus Cinquième cercle: La colère, gardée par Phlegyas et la paresse, gardée par les trois furies Sixième cercle : celui de l’hérésie Septième cercle : celui de la violence est divisé en trois girons. Le premier giron est celui des violents contre autrui, gardés par les Minotaures et les Centaures. Le deuxième giron est celui des suicidés, gardés

seulement pour poser des questions, elles excitent et taquinent le jardinier, elles provoquent (l.59) * Elles se complètent, elles ne font qu’un mais elles sont des éléments étranger à l’échange * Elles seront identifiées comme des Euménides (Furies) 3) Des éléments étranges dans l’échange * Les contradictions entre les différentes sources d’informations : (l5-10) ; (l.60-61) * Les 3 petites filles répondent à la place des autres (l.24-27). Elles perturbent l’échanges : (l.11) ;

les bois, funèbre et triomphant, Le vent va, le vent court dans l'écorce qu'il fend Mêlant son bruit lointain au bruit d'un olifant. Puis voici qu'il s'apaise, endormant ses furies Comme au temps où jouant dans les nuits attendrie; Son violon berçait nos roses rêveries Choses qui parfumiez les ramures fleuries! Comme lui, comme lui qui

posant la difficulté de savoir si ce terme serait toujours une antiphrase ou s'il serait la marque de son originalité, son innovation dans l'interprétation de ces trois déesses. On retrouve aussi les Erinyes chez les Romains à travers l'appellation de "Furies". L'histoire des mythes constate qu'Euripide est le premier à préciser que celles-ci sont au nombre de trois. Suite à ce détail, les Erinyes traversent le temps et les mythes toutes les trois; des récurrences apparaissent, telles que le nom que Virgile

n’est qu’apparente : Apollinaire se permet de varier l’ampleur de ses vers en fonction de son degré d’émotivité. Ainsi le rythme est ascendant (vers de plus en plus long du début juqu’au v5, qui inaugure une série d’alexandrins (diérèse à « adi/eu, furi/eux ») ; v 5,6, 9,10 permettant de glisser dans la vision à la fois tragique et épique, vision plus ample et majestueuse (mais les v 7 et 8 on respectivement 13 et 11 syllabes, la preuve que la fluidité naturelle de l’expression passe avant la contrainte) ;

palais de Pluton. Il est pourvu de nombreuses portes et d'innombrables hôtels. Tout autour du palais s'étendent de vastes espaces blafards et froids, et des champs d'asphodèles, fleurs que l'on présume étranges, pâles et fantomatiques. Les Erynnyes (ou Furies)sont placées par Virgile dans le monde souterrain où elles punissent les coupables. Les poètes grecs, quant à eux, pensaient qu'elles étaient surtout chargées de pourchasser les méchants sur la terre. Elles étaient inexorables mais justes. En général