Les Habitants De Paris Montesquieu

présenté comme réalisé : les bonnes lois sont appliquées et tout le monde est donc censé être heureux. Mais cette réalisation n'est pas, comme dans l'utopie, présentée par les yeux du Sage ou des gouvernants. Elle est vécue au quotidien par des habitants du lieu, qui subissent ces lois, dont on s'aperçoit alors, à leur souffrance, qu'elles ne sont pas aussi bonnes que le discours officiel le prétend. Ce renversement du point de vue passe par la révolte d'un héros, qui retrouve lucidité et conscience

climat est difficile => mauvaises récoltes * Maladies endémiques type rougeoles et tuberculose * La peste noire venue d’Orient pénètre en France à partir de 1350 et provoque une mortalité considérable : l’Europe perd la moitié de ses habitants. Au début du 16ème sc la population européenne n’a toujours pas retrouvé le niveau qu’elle avait en 1300. * XVIIème siècle : * Le degré de vulnérabilité de l’agriculture est identique à celui du 14ème sc (or se produit le petit âge glacière)

lendemain. Dans le droit il y a 3 phases. -1ere phase: du XIIe au XIIIe siècle jusqu'au XVIIIe siècle: pendant le XIIe et XIIIe siècle, l'Europe se réveille, on redécouvre le droit romain (fac de droit en partant du plus anciens: Rome, Montpellier, Paris, Oxford). Donc au XIIe et XIIIe siècle on reprenait le model romain et on enseignait que du droit romain dans les facultés sauf en Suède ou on y enseignait aussi le droit suédois. Puis, Louis XIV a introduit un cours de droit français dans les facultés

française marque la fin soudaine et violente de la centralisation menée par la monarchie absolue et de l’aristocratie. Mais elle fait apparaître et renforce la centralisation administrative préexistante et la concentration des pouvoirs dans Paris => Omnipotence de Paris.· Dans un premier temps, un but financier et non administratif et politique => Elle est une invention de l’Ancien Régime et non de la Révolution. · L’Ancien Régime et la Révolution :

économique 11 communautaire », par jean – Marc Fontan, janvier 1993, p12 11 12 Diane-Gabrielle Tremblay, Jean-Marc Fontan, « le développement local », télé-université-1994, page 130. Maurice Blanc, « la transaction sociale », Ed. L’Harmattan, Paris, 1992 15 4.1. Le développement local : prise de risques et innovation José Arocena13 reprend la définition du développement local sous un angle philosophique lié à la capacité d’innovation et de prise de risques: • • • Mobiliser une population

régime, sous la monarchie absolue dans le 17ème siècle, le Monarque a mis au pas les féodaux en centralisant le pouvoir. Il existe une multiplicité de région et c’est l’œuvre de la révolution d’harmoniser tout cela, le pouvoir est donc réorganisé à Paris. Avec la 1ere république, on est toujours dans la révolution. En 1792, la 1ere république proclamée, il y a un débat entre Jacobin et Girondin. Les Jacobins sont des centralisateur, les Girondins sont partisan d’un Etat Fédéral. Le débat dur jusqu’en

échanges ( touche les commerce, les marchés, l'artisanat,...). C'est l'ordre féodal qui favorise cette renaissance économique, il y a moins de guerres locales, et les commerces se fixent dans ces anciennes villes qui vont très vite se repeupler. Les habitants de ces lieux vont aspirer à s'émanciper de la tutelle de l'ancien seigneur, on voudrait pouvoir fonder un pouvoir autonome. Ce mouvement d'émancipation que l'on constate partout, est par essence révolutionnaire. Il prendra soit des formes violentes

philosophe et musicien genevois de langue française. La vie de Jean-Jacques Rousseau est une vie d'indépendance et même d'instabilité. Il quitte d'abord Genève à seize ans pour la Savoie où il se forme en autodidacte chez Mme de Warrens avant de gagner Paris en 1742 pensant faire carrière dans la musique. Il mène alors une existence difficile, cherchant divers protecteurs et vivant avec Thérèse Levasseur qui lui donnera cinq enfants, abandonnés à l'Assistance Publique. Dans le même temps il rencontre Diderot

n'appartenait traditionnellement qu'à un seul titulaire, le Roi. Mais dans un second temps, ce sont les penseurs politiques français (dont Montesquieu) et américains qui, au 18ème siècle, ont théorisés et popularisés avec succès ce principe qu'on peut énoncer ainsi : « Une même autorité ne doit pas cumuler entre ses mains tous les pouvoirs au sein de l'Etat ». Montesquieu, dans un livre intitulé « De l'Esprit des Lois » (1750) va, en s'inspirant de la Constitution d'Angleterre, exposer dans sa forme

Française. Les institutions locales sont aux nombres de deux: -La Municipalité qui gère les intérêts collectifs des habitants en s’appuyant sur des chartres municipales accordés par le seigneur voisin. Elles vont parfois être favorisé par le Roi, mais quand elles vont s’opposer au Roi, il va les punir. -La Féodalité. Elle va assurer l’autorité d’un seigneur sur les habitants dans un secteur géographique donné plus ou moins important. A côté des institutions, il y a l’Eglise, considérée alors