Les Justes Les Juifs

le 16 juillet 1995. Le nouveau Président de la République, élu deux mois auparavant, tient ici une allocution absolument fondamentale. Il y reconnait la responsabilité directe de l’Etat français de Vichy et de ses agents quant à la déportation des Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale. Jacques Chirac est un homme politique depuis déjà plusieurs décennies, il a occupé plusieurs postes de compétence comme député, Maire de Paris, ministre de l’Agriculture ou de l’Intérieur, et Premier ministre de

par l'ensemble de ses successeurs à la tête de la Vème République et reconnaît la complicité de l'Etat français avec l'occupant allemand. Il qualifie le génocide de « faute collective » et proclame la dette imprescriptible de la France à l'égard des Juifs. Les présidences de J. Chirac (1995- 2006) ont permis d'engager un devoir de mémoire à l'égard des victimes du génocide. Dans le sillage de l'Etat, l'Eglise, la police, la SNCF ont, à leur tour, demandé pardon et fait acte de repentance. La mémoire

L’intention de l’auteur ( Analyse du sens indirect : Le contexte intratextuel 4. Bibliographie 1) La parabole du pharisien et du collecteur d’impôts Luc 18, 9-14 9 Il dit encore la parabole que voici à certains qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres : 10 "Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un était pharisien et l'autre collecteur d'impôts. 11 Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : "O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme

de chacun de violer ces lois ? Légalité ne veut pas dire justice, ni légitimité La légalité désigne le respect des lois instituées, c'est-à-dire des lois dites «positives», qui peuvent varier en fonction des époques. Par exemple, le statut des juifs, adopté par Vichy en 1941 (qui leur interdisait notamment l'accès à la fonction publique), a été immédiatement abrogé à la Libération. La légitimité, en revanche, est d'ordre moral : il était parfaitement légal de dénoncer son voisin juif sous l'Occupation

criminelle, puisqu’une même à l’anarchie et non l’autre. De plus, notre autonomie repose entièrement sur notre force intérieur. Il ne faut pas se soumettre à la majorité, mais bien à notre conscience. Pages 8-9 : Il existe deux sorte de lois, les lois justes et les lois injustes. Les lois injustes dégrade l’être humain et sont contraire au lois moral. Il faut donc désobéir à certaines lois puisqu’elles sont injustes. Pages 10-11 : Il s’agit ici du témoignage d’un survivant du Génocide Rwandais je crois

dernière qui s’imposerait. A cette thèse, Socrate oppose ses propres vues: la justice consiste à se comporter selon l’ordre et selon la loi. B. Les lois se révèlent donc nécessaires: Il faut donc contraindre les hommes à être plus justes en les faisant devenir justes. D'où le rôle préventif et répressif des lois qui ordonnent à l'homme, par une contrainte extérieure, de ne pas menacer les droits d'autrui. La loi civile impose ainsi à tous les hommes une conduite rendant possible "l'harmonie des

sont peu nombreux : 2 500 rescapés soit 6% des survivants alors que les juifs représentaient 47% des déportés (76 000 juifs déportés sur les 162 000 déportés français). De plus, les juifs cherchent à s’intégrer à la communauté nationale pour chasser les souvenirs de l’exclusion sous la France de Vichy. Enfin, il faut mettre de côté les responsabilités de l’administration française dans la déportation des juifs de France pour faciliter le retour de l’ordre. Ainsi, les collaborateurs

Définition 2) Le consensus résistancialiste 3) Les communistes et les gaullistes au cours du mythe B/ La lente Renaissance de la conscience juive de la libération à la fin des années 1960 1) Mémoire patriotique de la déportation 2) L'attitude des juifs rescapés 3) La renaissance de la conscience juive II. Mémoire et histoire après 1970 A/ Le retournement de la mémoire après 1970 1) Le facteur déclencheur (documents 2-3 page 25) 2) Le débat gagne l'opinion publique 3) Les grands

“Les succès obtenus par Adolf Hitler en politique extérieure sautaient  aux yeux et imposaient le silence à ceux qui se risquaient encore à  combattre le régime. Le parti dominait l’Etat. Ses succès étaient  indéniables, ses méthodes et son but étaient les seuls justes : telle  était ma profonde conviction.” p. 102   ● Allemagne en plein essor :  industrie et commerce florrissants   ● Rudolf Hoess transféré en 1938   à Sachsenhausen en tant qu’adjudant      MOTS­CLÉS  Gestapo : ​ acronyme tiré de l’allemand ​

Clignancourt. Le père tient un salon de coiffure assisté de ses deux fils aînés, Albert et Henri. Insouciants, les cadets Joseph et Maurice s’adonnent à leur passion, le jeu de billes. Mais bientôt, le port de l’étoile jaune devient obligatoire pour tous les Juifs. A l’école, Joseph et son frère subissent les violences physiques et verbales des autres élèves. Sans en connaître la signification, l’unique copain de Joseph lui propose d’échanger son étoile contre un sac de billes. Un climat d’insécurité régnant