Les Liens Féodaux Vassaliques

publique qui sont des prérogatives régaliennes (prérogative de l'état). Qui se passe t-il s'il y a désobéissance du roi? La sanction la plus grave c'est le for bannissement, il est expulsé du royaume et n'importe qui peut le mettre a mort. 2) Les liens personnels. La royauté merovingienne est essentiellement militaire. Elle est donc fondée sur la victoire. Un roi est choisi par son peuple pour les guider sur les champs de bataille. Et en cas de défaite il peut être renversé. La légitimité du chef

et l'approche juridique va changer. TITRE I : L'ETAT RELAYE : LA SEIGNEURIE ET LE REGIME SEIGNEURAL : INTRODUCTION : Le mot « féodalité » vient de Montesquieu qui l'a fait pénétrer dans la langue du droit, en imposant l'idée que les lois féodales caractérisent un moment de l'histoire de l'humanité. Les historiens modernes tendent à réserver ce mot à un régime propre à la période médiévale. Ce régime présente deux caractères : d'un point de vue social : la féodalité se scinde schématiquement

Poitier et duc d’Aquitaine. Le duc Guillaume V d’Aquitaine se plain de son vassal Hugue IV de Lusignan. De ce fait, il entreprend cette lettre afin de savoir ce qui peut en exiger. La réponse de Fulbert de Chartre est donc révélatrice des relation vassalique que connaît le duc d’Aquitaine et son vassal Hugue IV de Lusignan. En effet, le seigneur et le vassal ne sont plus les seuls dans cette relation. Autrefois le vassal avait un ensemble d’obligations envers son suzerain, désormais il possède plusieurs

La place du roi dans la pyramide féodale La féodalité se résume à trois caractéristiques. Un développement très poussé des liens de dépendances d’homme à homme. Cela met en valeur un groupe dominant, un groupe de guerriers spécialisés. Une division du droit de la propriété, avec une mise en place de la hiérarchie des droits sur la terre. Ainsi qu’une division du pouvoir public. Dans chaque pays émerge une hiérarchie d’instances autonomes qui exercent dans leur propre intérêt des pouvoirs normalement

MUNDIUM du roi c’est attenter à la paix que le roi doit assurer et c’est s’exposer au paiement d’une amende fixée en fonction de la gravité de l’infraction. La deuxième notion dure assez longtemps puisque c’est encore une réalité dans le système féodal, c’est la notion de BANNUM (pouvoir de ban). C’est le pouvoir du roi d’ordonner, d’interdire et de contraindre. Il permet au roi de convoquer une assemblée, de lever l’impôt, de rendre sa justice, etc. Non assortis de limite, Il s’exerce avant tout

abstraite, le poids de la tradition germanique est trop lourd. La conception du pouvoir Ce roi conquérant qui accède au pouvoir par sa seule force va se comporter vis-à-vis de son peuple comme un patron, il va entretenir avec ses hommes des liens personnels très forts. Et il se comporte comme le propriétaire du territoire conquis. Il y a une double personnalité du pouvoir. 1) Un pouvoir de nature personnel On dit que le roi franc à une conception personnelle du pouvoir. C'est-à-dire

chef a une autorité sur le groupe qui constituent sa suite) sans ordre supérieur qui viendrait chapeauter son activité. Le troisième est la notion de charisme (l autorité du chef a un caractère religieux). Le pouvoir mérovingien repose sur des liens de fidélité personnelle (serment) La mainbour : l’autorité du roi s’exerce par la bouche, le roi parle et le sujet obéis Le ban : le pouvoir de commander, d’ordonner, d’interdire. Le roi mérovingien est qualifié de princeps (délégation par le peuple

seigneur a le droit de mette une amende, d’emprisonner et d’exécuter sur ses terres. 2) … et devoirs du seigneur Doit défendre les paysans Adoube des chevaliers Doit effectuer des pèlerinages pour se faire « pardonner » Rentre dans le système féodal C. Le statut de la paysannerie ou, comment concilier deux calendriers Les paysans, composés des vilains (= paysans libres) et des serfs (= paysans non libres payant des taxes en plus comme la mainmorte et le formariage) partagent leur vie entre

par l'étude d'une société ayant vécu une telle révolution tout en évitant ses ruptures. À ce titre, son analyse emprunte tout autant à l'observation qu'à la réflexion pure. Dans quelle mesure la révolution marque-t-elle une rupture avec l’ordre féodal? En apparence, la révolution de 1789 est une rupture avec ce qui précède (I) mais en réalité cette révolution n’est simplement que le fait, la réalité d’une continuité (II). I/ La révolution de 1789: l’apparente rupture. Alexis

toutefois que ces peuples germaniques avaient des traits communs quant à leur organisation sociale et politique. Pour eux, les groupes humains, les liens personnels étaient très importants et deux institutions étaient caractéristiques des peuples de l’ancienne Germanie : non seulement la famille mais aussi le compagnonnage militaire. A) Les liens personnels de parenté familiale La société germanique est conçue comme une alliance de tribus et de clans. 1) La société tribale et de clans