Les Liens Féodaux Vassaliques

Histoire du droit et des institutions politiques Dissertation : La féodalité est-elle anarchie ? « Ces guerres de provinces à provinces et de clocher à clocher étaient une des désolations de l’anarchie féodale» Jacques Bainville, cette phrase montre que les termes du sujet qui sont à première vue contradictoire peuvent être liés. En premier lieu l’anarchie est généralement évoquée de manière péjorative, c’est une société marquée par l'inexistence de tout principe premier, d'unicité

caractéristique de la période féodale (I) avant de comprendre comment les temps modernes seront le théâtre d’un renforcement spectaculaire de l’autorité royale qui mènera au modèle de monarchie absolu puis à son rejet (II) ( 2 dates possibles pour la fin du moyen nage 1453 : fin de la guerre de 100 ans + chute de l’empire romain d’orient / 1492 : Grandes découvertes ; jusqu’à la révolution = période moderne ; après le XVIIIème siècle = période contemporaine) Partie 1 : Les temps féodaux et l’éclatement du

ça veut dire que toute la société, s’organise en groupes humains, en groupe territoriaux, politiques qui de plus en plus, tendent à l’autonomie et donc les relations sociales entre les hommes faibles et puissants sont conçus comme fondées sur des liens personnels c’est-à-dire qu’il s’établit peu à peu une contractualisation du lien d’autorité cela signifie que le monde franc, alors que l’Etat disparait, connait une large diffusion de la vassalité. Un homme s’engage à assister son seigneur en toute

COMMENTAIRE DE TEXTE, LE "COMMENDATIO".  Le système féodo-vassalique s’est développé à cause de l’affaiblissement de l’autorité publique après l’effondrement de l’empire carolingien (xexie siècle - ) : l’empereur, les rois et les princes territoriaux étaient incapables de faire régner l’ordre et d’imposer leur pouvoir aux seigneurs locaux. Un réseau de relations d’homme à homme s’impose donc, donnant des droits et des devoirs pour chacun d’entre eux. Ceux ci par la cérémonie du commendatio. 

principe existe dans bcp de civilisation. A l’époque il ne s’agit pas de monnaie mais de bete du bétails. Il existe certins delits qualifié de publque, cad qui ne donne pas lieu a la vengeance privée, et sa pique. Il y a la trahison et la desertion. Les liens personnels sont prépondérants chez les germains, entre individus ou famille. Les germains accélèrent l’effondrement de l’empire romain quand ils s’installent en gaule. Cette effondrement ouvre la voie a partir du 5eme siècle à un morcèlement politique

L’émergence de la société féodale n’est-elle pas le fruit de la dislocation de la royauté carolingienne? Sans nul doute, si. À la question de «La place du Roi dans la hiérarchie féodale», une réponse s’impose a priori : En effet, cette forme de société à la tête de laquelle se trouvent principalement des seigneurs, semble s’opposer à la suprématie d’une monarchie. La nouvelle société s’organise sous forme de serments bilatéraux entre souverains et vassaux. Une série d’obligations en découlent, altérant

§ 1 : l’hommage vassalique   L’origine de l’hommage vassalique doit être recherchée dans le lien de fidélité carolingien :la commendatio. Les grands seigneurs utiliseront le contrat d’hommage vassalique afin de faire passer les hommes sous leur domination. Le mot hommage apparaît au XIIème siècle. C’est un contrat pour lequel un vassal s’engage dans la dépendance d’un seigneur. L’hommage est consacré par une cérémonie d’origine païenne. Le vassal s’agenouille devant le seigneur, et ce dernier

Dans l’Europe féodale, la place de la monarchie, à première vue, n’apparait pas primordiale : le cadre essentiel est constitué par les seigneuries, souvent groupées grâce aux liens féodaux dans d’importantes principautés - le Pape et l’Empereur dominant l’ensemble. Dans le royaume de France, les premiers Capétiens, dont les débuts ont été modestes et prudents, ont réussi à se faire peu à peu leur place dans un monde auquel l’institution monarchique paraissait étrangère. Après l’échec de la dynastie

Serments vassaliques prêtés au nouveau comte de Flandre (1127) Galbert de Bruges, Histoire du meurtre de Charles le Bon, comte de Flandre, éd. H. Pirenne, Paris, 1891. + Planche iconographiques (p.29-30). Cœur de la société féodale et de la relation de pouvoir, la vassalité a su imprégner tout l’Occident médiéval. A travers cet extrait d’une des œuvres de Galbert de Bruges, intitulée Histoire du meurtre de Charles le Bon, comte de Flandre (De multro, traditione et occisione gloriosi karoli

la France » écrit par FULBERT DE CHARTES, évêque de Chartes né vers 960 et mort en 1028. Ce texte, écrit au XIème siècle plus précisément en 1020, définit les relations et les obligations instaurées entre le vassal et son seigneur durant le régime féodal. C’est d’ailleurs sur ces relations que sera fondé ce régime. Ces relations ne sont pas nouvelles, elles existaient déjà sous les Mérovingiens, mais la société ne s’organisait pas autour d’elles. Ce texte est une lettre envoyée par Fulbert de